Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Olivier Bas
Interview  (Paris Plages)  16 août 2008

A l'occasion du festival Fnac Indétendances, nous avons rencontré entre deux concerts Olivier Bas, programmateur de ce festival et directeur artistique des compilations Indétendances.

Quel est ton rôle exact dans le festival ?

Olivier Bas : L'intitulé exact sur le festival, c'est programmateur. Il en faut bien un et c'est moi. Il y a un historique à cela. Au départ, ce n'est pas le festival qui a existé en premier, ce sont les CD Indétendances. En mars 2002, la Fnac a pris une décision. C'est un mot qui est un peu rentré dans le langage commun mais à l'époque, c'était assez nouveau de défendre une diversité culturelle, en l'occurrence sur la musique. C'est un grand mot : l'idée était de faire une "discrimination positive", c'est-à-dire être présent et aider, dans les moyens techniques de la Fnac, les artistes issus d'un label indépendant.

En mars 2002, il y a eu un manifeste pour défendre cela et la première illustration a été de créer ces CD Indétendances. Au début, il y en avait un tous les mois et on s'est très vite rendu compte que les gens avaient du mal à absorber 10 nouveautés sur un mois. Il fallait laisser un peu de temps au public et au magasin aussi d'absorber tout ça pour que ce soit plus efficace.

Maintenant, on sort 6 numéros par an, ce qui représente à peu près 60 artistes défendus dans l'année. Il y a de temps en temps des numéros spéciaux consacrés au jazz, au classique ou à la world music. Le classique, je ne m'en occupe pas, j'ai beaucoup de respect pour les musiciens classiques qui sont beaucoup plus jeunes que ce que l'on pense et je ne les connais pas. Je peux avoir mon opinion, je peux avoir mes goûts mais je ne saurai pas le faire. Autant le jazz, j'ai découvert, c'était un beau travail pour moi parce qu'il y a une scène de jazz incroyable et en world music, j'ai toujours aimé ça. J'ai eu la chance de travailler en maison de disques, notamment sur le label Real World de Peter Gabriel.

Les labels nous ont tout de suite fait confiance et ont tout de suite adhéré à ce projet. Le dispositif est clair : non seulement on présente à un public 10 nouveaux artistes mais ils peuvent aussi découvrir les musiciens pendant tout un mois en magasin. Si on dit que le prix du disque est cher, c'est encore un autre débat. Quand vous allez au cinéma, ça coûte 8,90 euros et ça dure 1h30. Derrière un disque, il y a certes des producteurs qui gagnent de l'argent, mais il y a aussi des artistes qui paient un loyer, etc. Il faut penser à eux aussi. Je ne suis pas en train de faire une complainte.

On en est à 36 numéros d'Indétendances ce qui fait quand même 360 artistes. Depuis 2004, quelqu'un de l'action culturelle de la Fnac a eu l'idée de se greffer sur la manifestation Paris Plages qui est une manifestation populaire et de dire : allons encore plus loin et faisons exister ce projet Indétendances en live puisque c'est là que les artistes s'expriment. La Mairie de Paris a dit oui tout de suite. Je ne vais pas plaindre la Fnac mais il faut savoir que c'est la Fnac qui paie absolument tout ici, jusqu'aux toilettes, aux crash barrières, etc. La Mairie de Paris nous accueille mais la Fnac fait vraiment un investissement. Je dis cela parce que comme ce sont des concerts gratuits, il y a une économie qui est très fragile et c'est une vraie implication de la Fnac. Ce n'est pas que pour faire joli : on dit toute l'année que l'on vend des disques et pendant un mois, on va vous montrer ce que l'on peut faire.

Ce n'est pas du mécénat quelque part, ça ?

Olivier Bas : Je ne sais pas si c'est du mécénat. Je ne suis pas salarié Fnac, je tiens à le préciser. La Fnac rentre dans son rôle d'agitateur de curiosités. C'est un rôle qu'ils tiennent plutôt bien, le festival est extrêmement concret. Ils ont voulu quelqu'un qui soit extérieur à la Fnac, justement pour éviter tout le travail qu'ils font au quotidien qui est évidemment lié à un commerce. Ce n'est pas parce que l'on va me donner untel que je vais prendre untel, il n'y est pas question d'argent là-dedans.

La programmation, c'est toi qui l'as fait entièrement. Tu as un cahier des charges précis quand même ?

Olivier Bas : Je n'ai aucune pression de la Fnac, je tiens vraiment à le préciser, c'est une réelle liberté. Si, il y a eu une fois où on m'a dit : "oh mais t'es con, prends-le quand même". C'était Corneille. Je trouvais que Corneille était déjà parti, qu'il n'avait pas besoin de nous et en même temps, je pense que nous, on avait besoin de Corneille. C'est mon grand credo : je ne pense pas que quelqu'un puisse absorber que de la nouveauté. On doit être, allez, 1000 personnes en France capables de faire ça. Il faut des points de repère. Ce soir, on a Keziah Jones, tu peux me dire qu'il est reconnu. C'est grâce au fait que l'on ait Keziah Jones que les gens auront aussi découvert Spleen, Speed Caravan et dans une certaine mesure, Fancy. Ce sont vraiment des techniques de commerce : on met un nom, les gens viennent. Après, il se passe un truc très particulier sur ce festival : tous les artistes qui sont passés là ont fait, je pense, un concert étonnant et à part. C'est très bizarre de jouer dans cet endroit, ce n'est pas normal de jouer sur les quais de scène, donc automatiquement ça crée autre chose.

Pour répondre à ta question, si je le savais déjà, je pense qu'il faudrait que j'arrête parce que cela voudrait dire que je rentrerai dans une monotonie qui serait inintéressante, mais j'écoute, tu t'en doutes, beaucoup de disques et j'aime ça. Le jour où je n'aimerai plus ça, j'arrêterai. Parallèlement à cela, je travaille aussi pour l'émission CD d'Aujourd'hui sur France 2. Il y a deux-trois ans, c'est vrai que c'était difficile tout d'un coup d'écouter des trucs. Et puis je me suis posé les bonnes questions, de savoir pourquoi j'étais là et à quoi cela servait. J'ai évidemment le retour merveilleux des artistes qui n'ont pas oublié que l'on était présent dès le départ et ça, c'est assez gratifiant.

Donc, pour répondre à ta question, il n'y a pas de cahier des charges. Après, pour les raisons que j'expliquais, il faut quand même quelqu'un qui soit un minimum connu pour drainer autre chose. En général, la Fnac me donne le top départ vers le mois de mars, ce qui est assez court. C'est assez tard, il y a un vrai investissement et ce n'est pas toujours évident de le faire. Une fois qu'ils me donnent le point de départ, j'essaie de construire les soirées avec ce que j'appellerai... non, pas une tête d'affiche.

Il y a deux ans, il y avait Stuck In The Sound qui n'est pas pour moi une tête d'affiche. Je pense que s'ils étaient un groupe anglais, ce serait des big stars et les médias, et j'en suis un, les boudent. Cela m'énerve beaucoup. J'ai dit à José qui est un gars formidable : ce sera toi la tête d'affiche. Je vais dire un truc très bête : je ne peux pas mettre Fancy et Raul Paz, ce serait ridicule. Raul Paz qui m'a fait le plaisir de venir était le premier à dire oui. C'était très clair : il a dit oui en premier, il avait une seule date de libre dans tout son été, c'était le 1er août. On allait construire une soirée World Music – je n'aime pas ce mot – une soirée, on va dire, autre musique que rock, chanson, etc., autour de Raul Paz.

Après, quand j'ai tous ces gens-là, il y a une part de subjectivité mais j'essaie de l'oublier au maximum parce qu'autrement, je ne ferai pas bien mon travail et j'essaie de construire une histoire avec ce qu'il s'est passé dans l'année. Et surtout cette année, c'est très bizarre, c'est la première fois que l'on fait ça, je crois, il y a 6 groupes qui sont passés cette année et qui vont sortir leur album après le festival. C'est Caravan Palace, c'est Keziah Jones, c'est MAP qui sont revenus, c'est Spleen…

Alors pourquoi j'ai fait ça ? Je me suis rendu compte que dans les festivals, on voyait toujours les mêmes personnes et je trouve que c'est un peu dommage. Quand on est un festival de découvertes, il faut anticiper. On a anticipé et c'est tant mieux, c'est ce rôle là.

Voilà un peu comment ça se passe. J'essaie de raconter une histoire sur une soirée musicalement. La soirée de ce soir était un peu déséquilibrée dans le sens où Fancy / Keziah Jones, ce n'était pas forcément évident. Mais Fancy ne pouvait pas être là le jour où moi, je voulais c'est-à-dire le 26 juillet et je voulais absolument que Fancy soit là parce je pense que c'est leur place.

Tu commences à organiser le festival à partir de mars. C'est un truc à temps plein ou tu as d'autres activités, d'autres projets de programmation ailleurs ?

Olivier Bas : C'est marrant parce que c'est une question que l'on me pose cette année et que l'on ne m'avait jamais posée avant. C'est le seul festival. Sauf si l'on me payait extrêmement cher, je n'en ferai pas d'autres parce que c'est un drôle de métier. J'ai travaillé 15 ans en maison de disques et je ne suis jamais entré dans cette histoire de scène. A côté, je suis aussi rédacteur en chef de l'émission CD d'Aujourd'hui, j'ai l'impression de faire le même travail mais pas avec le même média. Là, j'ai un média où l'on annonce 70.000 personnes en fréquentation sur le festival, c'est énorme. Chaque année, on dit que même physiquement, on ne va pas pouvoir accueillir plus de monde. En termes de programmation, je ne fais que ça et très sincèrement, toutes plaisanteries mises à part, je pense que je n'en ferai pas d'autres. Après, quand je serai plus vieux, avoir mon propre bar dans le Pays Basque et programmer des groupes, avec grand plaisir ! (rires)

Tu as pris ce festival depuis le début, tu le vois grandir. Comment le ressentent les musiciens, en fait ? Est-ce que, pour eux, c'est un festival parmi les autres festivals comme la Route du Rock, Benicàssim, etc. ? Est-ce que c'est un truc vers lequel tu aimerais aller au contraire ?

Olivier Bas : Non, je pense que si on fait cela, on va rentrer dans une notion commerciale qui serait autre. Là, on aurait l'imposition de la tête d'affiche et ça serait perdre l'état d'esprit du festival. On a tenu farouchement à garder ce lieu pour garder l'état d'esprit. C'est un concert gratuit, il faut garder ça aussi. Il y a tout un dispositif en magasin derrière pour les groupes : quand ils sont sur le festival Fnac Indétendances, il y a un prix vert pendant 3 mois, il y a une borne écoute, etc. C'est devenu un rendez-vous et ça, c'est la vraie réussite. Pourquoi aller en chercher une autre ?

Autant la première année personne ne savait ce qu'on allait faire, c'était un peu flou, autant maintenant, on a un public – il faudrait que tu ailles voir les gens qui sont en face – qui ne connaît pas les artistes mais parce qu'ils ont vu les autres années Pauline Croze, Abdel Malik, Anaïs, Anis, Bertrand Belin, je t'en passe et des meilleures, ils se sont dit : OK, on ne connaît pas mais on vient parce que l'on peut faire confiance aux gens de la Fnac. Et c'est ça ce côté, pas avant-gardiste ni précurseur, c'est être là, juste un petit peu avant. C'est notre rôle, c'est notre mission. On m'a donné cette chance là, très sincèrement la Fnac me fout la paix, j'ai fait des erreurs, heureusement, mais il y a des trucs où les artistes ont la reconnaissance du temps. On a fêté cette année les 5 ans ; Anis, Jehro, Mouss & Hakim, etc. sont revenus parce ce qu'il s'est passé quelque chose ici.

Il y a quelques groupes qui reviennent en fil rouge, il y a une vraie fidélité des groupes. Au-delà de cela, les groupes sont demandeurs vis-à-vis de cela ou en tout cas, quand tu les appelles, ils sont tout de suite partants ?

Olivier Bas : Oui, sauf seule exception pour un groupe qui n'a pas voulu venir cette année parce qu'ils avaient une exclusivité avec un autre festival. Je trouve ça lamentable parce qu'on n'a pas le droit de priver un public. Que l'on me dise : tu ne vas pas prendre Radiohead, parce que ça va blinder la billetterie de tel festival, je peux comprendre. Pour ce groupe en question, avec tout le respect et l'affection que j'ai pour l'album, je trouve que cela aurait été sympa qu'ils soient là.

En plus, c'est très important et je tiens à cela, ce sont des concerts courts, il y a un sentiment de frustration. Je vais te quitter tout à l'heure pour dire que Fancy sera là le 6 novembre à l'Alhambra, c'est vraiment pour donner envie aux gens. Je me souviens, la première année, il y avait les Ogres de Barback, on ne peut pas faire plus indépendants qu'eux, et ils me disent : Olivier, on a un problème, on a dans deux mois l'Olympia et s'il y a 5.000 personnes qui viennent voir, ça ne va pas le faire. Croyez-moi, parce qu'il y a des gens qui ne vous connaissent ni d'Eve, ni d'Adam, vous allez remplir l'Olympia. Là, ils m'ont dit : OK, banco. Trois semaines après leur passage ici, ils m'appellent et me disent : on a explosé les ventes. Bravo, bien joué.

Ce n'est pas facile. Je parlais du prix des disques mais un concert, ça coûte cher. Je pense que les Ogres de Barback, ils le font autour de 15 euros parce que ce sont des gens respectueux. A un moment, je peux comprendre que ce soit compliqué de dépenser 30-40 euros pour un groupe que tu n'as pas vu. Là, tu en vois 40 minutes, tu as envie d'aller plus loin, de les voir dans de bonnes conditions parce là, le travail des musiciens est absolument magnifique mais ce n'est pas l'Alhambra, l'Olympia ou je ne sais quoi. C'est vraiment créé ce genre de frustration, je le dis volontairement, pour que les gens, ensuite, aillent faire les boulots : acheter l'album et pas le télécharger gratuitement. Après, on consomme comme on veut la musique – j'emploie volontairement ce mot là – mais gratuitement non, parce que derrière, c'est l'artiste qui ne pourra pas payer son loyer. Si les gens continuent comme ça, il n'y aura plus d'artistes.

Dernière question. J'ai remarqué qu'il n'y avait pas de stands merchandising ici. C'est une volonté de la Fnac pour renvoyer les gens en magasin ?

Olivier Bas : Bien joué d'avoir remarqué cela. Je dirai que c'est une pudeur bien placée. Je fais le cabot à présenter les groupes sur scène, on ne me demande pas de citer la Fnac 50 fois.

A été prise la décision qui est maintenue et Dieu sait si j'en suis à mon troisième PDG, à mon quatrième de l'action culturelle et à mon cinquième du disque, il y a la volonté de ne pas tout mélanger. Tout le monde sait que c'est la Fnac, il y a un magasin qui est juste à côté, c'est à vous de faire votre boulot en l'achetant. L'achat instinctif : là, pour le coup, c'est la première année. Rubin Steiner a vendu ses disques à la fin du concert et il a cartonné. C'est lui qui l'a fait, ce n'est pas nous. Il y a eu la tentation de le faire et on a dit : non, ne mélangeons pas tout.

Les artistes pourraient le faire...

Olivier Bas : En même temps, c'était rigolo samedi dernier, les petits mecs des Shades qui signaient. C'est touchant, ce sont vraiment des gamines. Ca se trouve, il y a des filles qui ont vu leur premier concert comme ça.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :
Le Festival Fnac Indétendances du vendredi 25 juillet 2008
Le Festival Fnac Indétendances du samedi 26 juillet 2008
Le Festival Fnac Indétendances du vendredi 1er août 2008
Le Festival Fnac Indétendances du samedi 2 août 2008
Le Festival Fnac Indétendances du vendredi 8 août 2008
Le Festival Fnac Indétendances du samedi 9 août 2008
Le Festival Fnac Indétendances du vendredi 15 août 2008
Le Festival Fnac Indétendances du samedi 16 août 2008

En savoir plus :
Le site officiel de Festival Fnac Indétendances

Crédits photos : David Didier


David         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
• A lire aussi sur Froggy's Delight :


# 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil

Un peu de soleil, des oiseaux qui chantent, le calme avant la tempête olympique. En attendant, cultivons-nous plutôt que de sauter dans la Seine. Pensez à nous soutenir en suivant nos réseaux sociaux et nos chaines Youtube et Twitch.

Du côté de la musique :

"Kit de survie en milieu hostile" de Betrand Betsch
"Let the monster fall" de Thomas de Pourquery
"Etat sauvage" de Chaton Laveur
"Embers of protest" de Burning Heads
"Sin miedo" de Chu Chi Cha
"Louis Beydts : Mélodies & songs" de Cyrille Dubois & Tristan Raës
"Arnold Schönberg : Pierrot lunaire" de Jessica Martin Maresco, Ensemble Op.Cit & Guillaume Bourgogne
"C'est pas Blanche-neige ni Cendrillon" de Madame Robert
"Brothers and sisters" de Michelle David & True Tones
"Prokofiev" de Nikita Mndoyants
"Alas" de Patrick Langot, Alexis Cardenas, Orchestre de Lutetia & Alejandro Sandler
"Symptom of decline" de The Black Enderkid
"Tigers blood" de Waxahatchee
"Not good enough" de Wizard
et toujours :
"Le carnajazz des animaux" de Dal Sasso Big Band"
"Deep in denial" de Down To The Wire
"Eden beach club" de Laurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce
"Ailleurs" de Lucie Folch
"Ultrasound" de Palace
quelques clips en vrac : Pales, Sweet Needles, Soviet Suprem, Mazingo
"Songez" de Sophie Cantier
"Bella faccia" de Terestesa
"Session de rattrapage #5", 26eme épisode de notre podcast Le Morceau Cach

Au théâtre

les nouveautés :
"Tant que nos coeurs flamboient" au Théâtre Essaïon
Notes de départs" au Théâtre Poche Montparnasse
"Les chatouilles" au Théâtre de l'Atelier
et toujours :
"Come Bach" au Théâtre Le Lucernaire
"Enfance" au Théâtre Poche Montparnasse
"Lîle des esclaves" au Théâtre Le Lucernaire
"La forme des choses" au Théâtre La Flèche
"Partie" au Théâtre Silvia Monfort
"Punk.e.s" Au Théâtre La Scala
"Hedwig and the angry inch" au théâtre La Scala
"Je voudrais pas crever avant d'avoir connu" au Théâtre Essaïon
"Les crabes" au Théâtre La Scala
"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille
"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche
des reprises :
"Macbeth" au Théâtre Essaion
"Le chef d'oeuvre inconnu" au Théâtre Essaion
"Darius" au Théâtre Le Lucernaire
"Rimbaud cavalcades" au Théâtre Essaion
"La peur" au Théâtre La Scala

Une exposition à la Halle Saint Pierre : "L'esprit Singulier"

Du cinéma avec :

"Amal" de Jawad Rhalib
"L'île" de Damien Manivel
zt toujours :
"Le naméssime" de Xavier Bélony Mussel
"Yurt" de Nehir Tuna
"Le squelette de Madame Morales" de Rogelio A. Gonzalez

et toujours :
"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz
"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle
"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"L'origine des larmes" de Jean-Paul Dubois
"Mort d'un libraire" de Alice Slater
"Mykonos" de Olga Duhamel-Noyer
et toujours :
"Des gens drôles" de Lucile Commeaux, Adrien Dénouette, Quentin Mével, Guillaume Orignac & Théo Ribeton
"L'empire britanique en guerre" de Benoît Rondeau
"La république des imposteurs" de Eric Branca
"L'absence selon Camille" de Benjamin Fogel
"Sub Pop, des losers à la conquête du monde" de Jonathan Lopez
"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=