Jeffrey "Lightning"
Lewis est né à New York en 1975. Ses parents,
de sympathiques beatniks, n'ont pas la télévision
et Jeff se passionne pour les comics avant même de savoir
lire. Son frère Jack nait en 1980.
Après des études à New York (dont un mémoire
sur la BD "Watchmen"), Jeff passe l'hiver 1997-98 dans
des conditions précaires; il vit dans une sous-location illégale
à 150$ par mois et passe son temps à écouter
de vieux disques de Pearls Before Swine et de Donovan.
Il écrit ses premières chansons minimalistes sur la
vieille guitare de son papa.
Au printemps 1998, il joue à l'open-mic de Lach's et, l'été,
enregistre sur un quatre-pistes onze de ses chansons, auxquelles
il ajoute deux chansons de son frère qui vient de se mettre
à la basse. Cette première cassette s'appellera "Indie-Rock
Fortune Cookie"; elle était vendue 3$ avec un comic-book
miniature à ses concerts au Sidewalk Cafe. Jeffrey devient
vite une figure du nouveau mouvement Anti-Folk new yorkais.
En 2001, Adam Green et Kimya Dawson des Moldy
Peaches envoyent à Geoff Travis de Rough Trade Records
un CD de huits titres tirés des deux premières cassettes
de Jeff. Ainsi voit le jour "The Last Time I Did Acid I
Went Insane and other favorites", compilation de deux
années d'enregistrements-maison de Jeff et Jack.
Jeffrey continue son œuvre de dessinateur. Il a ainsi passé
des mois enfermé dans une cabane du Maine pour travailler
sur plusieurs projets, de fiction ou autobiographique.
Son deuxième album "It’s The One
Who’ve Cracked That The Light Shines Through",
sorti en 2003 chez Rough Trade, a reçu une excelente critique.
La chanson ethérée "Sea Song" y
cotoie le psycho-billy histérique "If you shoot
the head you kill the ghoul" ou le talking-blues délirant
"Back When I Was 4" où Jeff raconte sa
vie de 4 à… 103 ans !
Jeff s'est fait remarquer à Paris lors de chacun de ses
passages : au Festival MoFo à Mains d'œuvres, où
il a joué en solo et avec Kimia Dawson ou à la Guingette
Pirate en 2003.
Non content de mélanger le folk-blues autobiographique au
punk-rock minimaliste, Jeff sait aussi mettre en scène son
talent de dessinateur ; ses "low budget video" font la
joie du public : Jeff chante certaines de ses chansons a-capella
en montrant au public ses dessins qui illustrent les textes…
Jeff Lewis a découvert la musique de Kevin Coyne
il y a quelques mois seulement et a été immédiatement
conquis. Il se déclare "honoré" de jouer
avec lui. Leur rencontre le 9 février au Nouveau Casino devrait
apporter son lot de surprises…
"Un peu le Daniel Johnston new-yorkais. Ou un p’tit
Lou Reed. Ou Jonathan Richman en 1970. Ou Jad Fair avec une guitare
acoustique" (Les Inrockuptibles)
"Des chansons qui évoquent des maquettes approximatives
d'un Velvet Underground débutant à qui on aurait coupé
l'électricité" (Libération)
"Dans 20 ans, les ados ouvriront des grands yeux quand
vous leur direz : "Jeff Lewis ? Je l’ai vu en 2003 à
Paris ; on était à peine 50 dans la salle…"
(Froggy's Delight)
"Le new-yorkais le plus hype (aucun des membres des Rapture)
et le plus excitant du moment (ni encore moins Julian Casablancas)"
(Froggy's Delight)
"Jeffrey Lewis écrit des chansons comme si elles
étaient des livres, le tout dans un mélange de candeur
et de maturité" (lecargo.org)
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