Ce lundi 17 novembre marque la fin de l’escale parisienne du Festival des Inrocks et afin de démontrer qu’il n’existe pas un rock mais plusieurs styles de rock, ce sont quatre groupes qui ont été invités ce lundi soir au Zénith de Paris.
C’est devant un public principalement composé d’adolescents que se présente le premier groupe, les White Lies. Le Zenith, de par sa grande taille paraît un peu démesuré par rapport au public qui est assez éparpillé entre les gradins et la fosse. Le jeune groupe ne se laisse pas impressionner pour autant et c’est avec dynamisme que ce jeune groupe de londoniens va, pendant une demi-heure, livrer une prestation plus que convaincante en enchainant des morceaux qui sentent bon la pop rock agrémentée d’une indéniable British Touch.
Les Mystery Jets, autre groupe Londonien arrive sur scène.
La foule, plus dense, réagit aux sons Indie-Rock des cinq jeunes artistes et se met à danser sur les reefs rapides du guitariste William Rees lorsque est entamé "Zoo Times", le morceau phare du groupe.
Le troisième groupe à monter sur scène, CSS, est certainement celui qui a le plus détonné dans cette soirée majoritairement dominée par les groupes d’outre-Manche.
Maniant habilement le mélange de genres musicaux, notamment, le reggae, le rock et même quelques sons à la sonorité très Dub, les brésiliens ont fait danser les spectateurs et leur ont mis pleins les yeux.
Le jeu de scène et la prestation visuelle étant à l’image de leur musique. Surprenant.
Enfin, arrivent sur scène le groupe phare de la soirée, The Kooks. Les lumières s’éteignent et le public s’amasse dans la fosse et scande le nom de Luke Pritchard, leader du groupe de Brighton et qui a les faveurs du public, majoritairement féminin.
Un son péchu dans la plus pure tradition anglaise et une présence sur scène sans faille. Le public entièrement acquis à leur cause entonne en dansant l’ensemble des titres qui seront joués ce soir.
Après trois chansons de rappel, le Festival des Inrocks ferme ses rideaux pour un an.
S'il fallait retenir une chose de cette dernière soirée, ce serait la profusion des groupes anglais dans le milieu rock qui, s'il produit des artistes d’une grande qualité, a une légère tendance au conformisme. Alors on a d’autant plus apprécié la performance et l’originalité des brésiliennes de CSS qui prouve que l’avenir du rock se trouve clairement dans le mélange des genres. |