A 35 ans, Andrew Bird occupe une place à part dans l’univers de la musique contemporaine. En effet, tout au long de sa carrière discographique débutée en 1996 avec l’album Music of Hair, Bird s’est distingué du courant pop-rock, en s’affirmant comme créateur d’un univers musical hors des sentiers battus qui lui est propre.
Ses derniers registres The Mysterious Production of Eggs et Armchair Apocrypha lui ont apporté la reconnaissance des critiques et une petite multitude de fans dispersés aux quatre coins du monde dans laquelle je m’inclus. Il vient de sortir son dernier opus, qui fera la joie de tous ceux qui l’attendaient, car il nous présente les mêmes variations mélodiques et rythmiques que dans les deux albums précédents, mais encore mieux réussies comme dans les morceaux "Fitz and the Dizzyspells" et "Not a Robot, but a Ghost".
L’écoute de Noble Beast, dixième album de Andrew Bird me provoque des sensations équivalentes à celles que je sentais enfant, quand j’imaginais les fabriques de jouets les plus mythiques comme celle du Père Noël ou de Gepeto (père de Pinocchio). Ainsi, en me plongeant dans sa musique, mes pensées se dirigent-elles vers un film de Tim Burton ou vers le Magicine d’Oz ; mon cœur me dit que la vie est belle et que nous pouvons faire quelque chose d’amusant dans chaque situation ; mes jambes se mettent à bouger joyeusement ; ma bouche siffle et mon visage sourit.
Noble Beast est un album "peace and love" avec des mélodies et des sons cristallins, tendanciellement acoustique et rempli de sifflements. Sa cohérence qualitative et esthétique est notable et nous pouvons la situer proche des travaux de Sufjan Stevens, de Belle and Sebastian ou des Go-Betweens.
J’ai beaucoup aimé. |