Atelier
transversal de 3e année dirigé par Véronique
Vella, avec Mélissa Barbaud, Mathilde Bisson, Camille
Blouet, Bartholomew Boutellis, Loïc Emmanuel Deneuvy, Christophe
Dumas, Carole Guittat, Sara Llorca, Vincent Menjou Cortes, Pierre
Marie Poirier, Julie Roux, Camille de Sablet, Sofia Teillet,
Lise Werckmeister, Nicolas Takov au piano et Aurélie
Nuzillard à l'accordéon.
Dans le cadre de l'atelier transversal "comédie
musicale" destiné aux élèves de 3ème
année du Conservatoire National Supérieur d'Art
Dramatique qu'elle anime depuis septembre 2008, Véronique
Vella, comédienne sociétaire de la Comédie
française, a conçu et mis en scène un spectacle
musical mêlant la chanson de cabaret, la chanson réaliste
et le caf 'conc' de l'âge d'or de la chanson française.
Du "Tango stupéfiant" à "Félicie
aussi" en passant par "Madame Arthur" et "Les
roses blanches", cette anthologie de la chanson réaliste
et humoristique, registre dans l'air du temps qui suscite un
bel engouement du public,se prête bien à la théâtralisation.
"Un petit bal perdu"
permet donc à une partie de la promotion 2009 du CNSAD
de se confronter avec l'interprétation musicale de courtes
histoires dans lesquelles les personnages sont fortement archétypaux.
Convaincre, dans le rire comme dans l'émotion, en quelques
minutes.
Beau challenge pour ces jeunes acteurs. Bien évidemment,
tous n'ont pas les mêmes prédispositions vocales
pour aborder ce répertoire, et leurs prestations sont
inégales. Le recours aux micros HF s'avère au
demeurant, en dehors des impondérables techniques toujours
dommageables, sans pitié en amplifiant les faiblesses
notamment phoniques.
Un acteur qui chante est d'abord et avant tout un acteur,
affirme Véronique Vella, mais certains confirment le
potentiel certain manifesté dans de précédentes
représentations publiques et s'affirment déjà
comme des comédiens qui savent reprendre à leur
compte les mots de l'auteur.
Ainsi en est-il de Carole Guittat,
Camille de Sablet et Mélissa
Barbaud dans la chanson réaliste et de Sofia
Teillet et Julie Roux, dans
une veine plus comique ou loufoque, et Vincent
Menjou-Cortès se taille un beau succès
en comique-troupier dont la rate se dilate. |