La
Master Classe d'avril 2009 commence
sur les chapeaux de roue car, comme l'indique Jean-Laurent
Cochet à la vue de l'imposante liste des élèves
postulant pour présenter leurs travaux, il n'y a pas
de temps à perdre même si tous ne passeront pas
ce soir.
Donc place aux fables de La Fontaine,
bien évidemment, comme mise en bouche incontournable
avec "L'astrologue qui se laisse tomber
dans le puits", "Les deux amis", "Le
loup et le chien", "Le
laboureur et ses enfants" habilement enchainé
avec "La cigale et la fourmi"
et "Les lapins".
Et très naturellement ces fables vont être suivies
d'une fable d'un auteur très inattendu, Napoléon,
et du texte d'une chanson de Georges Brassens
intitulée "La fessée".
La prose fleurie de Brassens appelle quelques facéties
et un élève propose un truculent voyage en TGV
Paris Brest sur un texte de Pierre Delavène
qui constitue la déclinaison pâtissière
des déboires d'un vigneron et des péripéties
fromagères présentées au cours d'une master
classe précédente.
Ensuite changement de style et de répertoire, qui anime
ces soirées, avec un extrait de "Le menteur"
de Jean Cocteau.
Côté théâtre, la première
scène de "La parisienne"
de Henri Becque et la prestation d'une
jeune élève russe dans une scène de "Psyché"
de Corneille qui appelle les plus
grands éloges de la part de Jean-Laurent Cochet.
Le temps file toujours très vite lors des Master Classes
et la soirée se clôt par un montage de scènes
de "Becket" de Jean
Anouilh dispensé par de jeunes élèves
déjà aguerris.
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