Pour
cette première Master Classe
de mai 2009, Jean-Laurent Cochet annonce
immédiatement qu’elle sera placée sous le
signe des fables. Les fables de La Fontaine
bien sûr qui constituent la base fondamentale non seulement
de l’enseignement qu’il dispense depuis de nombreuses
années mais également du métier de comédien
qui est de raconter une histoire.
Les élèves se présentent donc spontanément
et finalement les premiers passeront des fables de La Fontaine
comme il est souvent de coutume dans ces cours public d'interprétation
dramatique qui se proposent de lever un coin du voile sur la
formation du comédien dispensée par le maître
Jean-Laurent Cochet dont la fable constitue la base de l'enseignement.
Ce soir seront donc à l'honneur "L'âne et
le petit chien" et "L'enfant et le maître d'école"
qui n'attireront que louanges de la part du professeur.
Après un exercice remarqué d'un élève
exécuté à partir d'un montage de textes,
Shakespeare sera de la soirée avec une scène de
"Richard III" et une scène de "Le marchand
de Venise" pour lesquelles la prestation des élèves
n'appellera pas de critiques majeures.
Si le public est ravi d'assister ainsi à des scènes
interprétées de manière juste, il est également
friand de scènes non encore totalement abouties pour
lesquelles la science, le discernement et la pédagogie
du maître officient de manière très précise,
au mot près, pour donner corriger les erreurs et les
errements des jeunes interprètes.
Ce soir, ce sera une scène entre Néron et Narcisse,
la dernière scène de l'acte IV de la tragédie
"Britannicus" de Racine,
qui sera au cœur de ce travail que découvre avidement
le public.
Ensuite, Racine sera de nouveau sur scène avec la première
scène de "Mithridate"
suivi d'une scène de "Ornifle",
comédie peu connue de Jean Anouilh
et la soirée s'achèvera avec du canotage sur les
berges de la Seine à Argenteuil avec la nouvelle "Mouche"
de Guy de Maupassant. |