Une sublime voix chaude et suave qui nous enveloppe à chaque parole, des notes délicates de piano, des cuivres allègres ou langoureux, des percussions tout à tour très tranquilles ou calmement rythmées, sont autant d’ingrédients qu’on retrouve sur le 3è album D’Improvviso de Rosalia de Souza.
Des morceaux jazzy qui sonnent parfois comme de la Bossa Nova, tel la belle introduction "Banzo", le délicatement cadencé "Candomble" , le voluptueux "Bossa 50", et vibrent d’autres fois comme la Samba avec "Sambinha" et ses "padadapapadapapapadia" charmeurs, "Luiza Mannequin" au rythme entraînant de ses claquements de main, l’excellent "Opiniao", et le très réussi "Carolina Caro Bela" ou "Quem quiser encontrar o Amor" et ses beaux solos de saxophone et trompette.
Des chansons qui s’écoutent et se réécoutent sans lasser. Des musiques qui nous plongent dans la chaleur colorée Brésilienne ou la tranquillité romantique italienne avec le morceau D’Improvviso chantée en italien avec une aisance certaine, puisque Rosalia a étudié à Rome.
En d’autres termes, D ’Improvviso est une nouvelle perle venue tout droit du Brésil, un album qui nous laisse un parfum de bonheur, même si les paroles sont parfois moins optimistes qu’il n’y paraît, lorsque Rosalia dit "Celui qui veut trouver l’amour va devoir souffrir, va devoir pleurer" sur "Quem quiser encontrar o Amor". Mais après tout, c’est ce tempo festif pour parler de la dure réalité qui fait le charme de la musique Brésilienne. Et Rosalia de Souza est enchanteresse en la matière. |