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puce 53ème Biennale d'Art Contemporain de Venise - Expositions monographiques, rétrospectives et hommages
  (Venise)  Du 7 juin au 22 novembre 2009

Tous les deux ans, la Biennale Internationale d'Art Contemporain de Venise a pour vocation de présenter un instantané de l'art contemporain international en révélant l'actualité c'est-à-dire les tendances et/ou les artistes émergents en relation avec la thématique déterminée par son directeur.

Cette double exigence est souvent perdue de vue, incomprise ou délibéremment ignorée, parfois en raison de sa difficile conciliation avec l'enjeu dont certains pays investissent la représentation nationale. En conséquence, l'avenir est derrière nous.

Mais cette relative dérive se trouve, pour la 53ème biennale, quelque peu entérinée par la thématique retenue par son directeur, Daniel Birbaum, quant au processus créatif puisque, réfutant la création ex nihilo, il insiste sur l'exploration des sources d'inspiration des artistes contemporains..

Enfoncer les portes ouvertes

Le cas des Etats Unis est à ce titre exemplaire - même s'il a reçu le Lion d'Or de la participation nationale - et atteste d'une certaine constance..

Ainsi en 2007, le pavillon américain prenait des allures de mémorial puisqu'il exposait des oeuvres de l'artiste conceptuel d'origine cubaine Félix Gonzales-Torres décédé... en 1996.

En 2009, il ambitionne de donner l'opportunité d'apprécier et d'explorer la créativité et l'influence indéniables d'un dinosaure de l'art américain.

Sous le commissariat du Philadelphia Museum of Art, il fait les honneurs à l'artiste protéiforme et multimédia presque septuagénaire, Bruce Nauman, sous forme d'une rétrospective "Topological gardens" composée presque exclusivement d'œuvres anciennes et mondialement connues mais qu'il est absolument interdit de photographier.

Parce qu'elles proviennent essentiellement de prêts de collections privées ? No comment.

A savoir : quelques oeuvres sont exposées en accès libre dans deux bâtiments de l’université de Venise à la Ca’Foscari et à l’IUAV.


Le devoir de mémoire

Pas davantage d'ambiguité au pavillon israélien placé sous une bannière univoque "In the name of the father" pour une exposition en hommage à Raffi Lavie, peintre, enseignant et critique d'art décédé en 2007, considéré comme la figure charismatique de la scène artistique israélienne.

Célébrer une valeur sûre

L'Espagne annonce clairement la couleur dans son communiqué de presse : montrer les oeuvres récentes du plus grand artiste espagnol vivant de réputation internationale, en l'occurrence, le peintre et céramiste post-moderniste de Miguel Barcelo.

Conçue par Enrique Juncosa, directeur de l'Irish Museum of Modern Art de Dublin, dans une scénographie white cube manière galerie d'art, la monstration, qui revêt la forme d'une mini-rétrospective survolant son oeuvre du 21ème millénaire, comprend une sélection céramiques et de peintures grand format.

S'agissant de ces dernières, elles sont fortement sous influence africaine, et plus précisément du Mali où réside régulièrement Miguel Barcelo, et s'inscrivent dans la continuité des voies qu'il a déjà explorées, l'art rupestre, l'abstraction et le "minimalisme désertique". Incontournable, le gorille, métaphore de la solitude de l'artiste et de la désaffection de la peinture comme art majeur.

Les racines de l'art

Au coeur du Dorsodurio, le Palais Zenobio accueille la participation arménienne qui présente "Painter of dreams", une exposition monographique des oeuvres de la peintre Gayané Khachaturian.

Edward Balassarian, critique d'art qui assure le commissariat de l'exposition, précise que le choix de Gayané Khachaturian a été motivé par le fait qu'elle constitue, avec sa peinture narrative, pour l'art arménien un des maillons entre les manuscrits enluminés du Moyen Age et l'art contemporain.

Et qu'à ce titre, il s'inscrit totalement dans l'esprit de cette biennale tel qu'il a été défini par son directeur. Triste ironie du sort, elle est décédée quelque mois avant l'ouverture de la Biennale.

Classée curieusement parmi les peintres naifs, elle se situe quelque part entre la fantasmagorie symboliste de Chagall et le surréalisme de Léonor Fini.

Peintre chromatique à la palette saturée de couleurs tonales, elle raconte des histoires d'ange qui rencontre un cavalier, de promenade sous le vent blanc et le bleu de la lune, de jongleurs aux cheveux rouges et de poupée qui danse, avec un imaginaire fécond qui puise aussi bien dans la thématique caucasienne que dans la mémoire collective de la communauté arménienne de sa ville natale de Tblisi.

Métaphores et allégories sont au rendez-vous pour une promenade lumineuse au pays des rêves de l'âme.

 

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En savoir plus :

Le site officiel de la Biennale de Venise

Crédits photos : MM (Plus de photos sur La Galerie pour Gayané Kachaturian - Raffi Lavie et Miguel Barcelo


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