Après un premier
petit groupe régional, les Nestor is Bianca,
sympathiques petits jeunes électro, voici qu’arrivent
Sara et Dustin,
les Devics en formation réduite.
Dès lors l’ambiance devient intimiste, les spots sont
baissés, rivés sur ces deux protagonistes, et quels
protagonistes ! En effet, à eux seuls, ils s’emparent
de la scène et de la salle comme par magie... Malgré
le peu de spectateurs, on ressent les frissons et la joie de chacun,
devant la douceur, la délicatesse de ce groupe
Pour commencer, Sara au chant, Dustin à la guitare, nous
voilà partis pour « Red morning »... Et le bonheur
commence...tant par la voix bouleversante de ce petit bout de femme,
avec ses socquettes, son chapeau à fleurs, son porte voix
rose pailleté et ses grands yeux bleus que par le talent
de ce guitariste pianiste et trop rare chanteur. Sur deux morceaux,
les Devics sont accompagnés par le groupe suivant, les Firewater.
Puis vient trop vite l’heure de la dernière chanson,
eh oui les Devics ne sont pas encore la tête d’affiche,
hélas ! Dernière chanson qui ne figure pas sur le
dernier album, The stars at Saint Andrea
mais qui nous laisse tous dans une espèce de nostalgie enivrante
caractéristique de leur musique.
Et Sara de nous dire avec une petite voix enfantine que leurs albums
sont disponibles à la sortie...vendus par...elle même
! En effet, elle nous expliquera que le cd que nous voulons acheter
est composé de cinq nouveaux morceaux enregistrés
en même temps que leur dernier album. Et c’est encore
elle qui nous dit en nous regardant droit dans les yeux un "thank
you so much" sincère et troublant.
De cetrop bref concert, on peut donc retenir la présence
singulière des deux artistes, entre sobriété,
sensibilité et fragilité et une musique parfaitement
interprétée. Bref, comme on a pu le remarquer, les
Devics m’ont conquise !
Bravo à eux !
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