Quelques lignes pour mettre en lumière un artiste marginal… doué et qui ne peut surtout pas laisser indifférent !
Son nom, c’est Webb Wilder, son credo c’est "Work hard, rock hard, eat hard, sleep hard, grow big and wear glasses if you need’em".
Plus qu’un simple musicien, c’est un artiste jamais à court d’idées. Scénariste, producteur, acteur, chanteur, guitariste… le bonhomme venu du Mississipi et qui possède plusieurs cordes à son arc est un véritable ovni du circuit. Son pote d’école, RS Field, devenu son mentor actuel, a eu du flair.
Maintenant que les présentations sont faites, je me recentre sur le vif du sujet pour vous parler de son dernier album More Like Me. Si vous n’avez pas écouté les précédents albums, essayez de les trouver là où vous pourrez. Ils sont véritablement laborieux à dénicher chez les disquaires !
C’est du rock’n’roll avec des guitares surf, soupoudré de country pour devenir totalement rockabilly ! Un excellent pot pourri d’influences. Il y a quelques années de cela, Webb Wilder proposait une version live d’un titre intitulé "Miss Missy from Ol'Hong Kong" qui aurait pu faire pâlir de jalousie les Beach Boys.
Concernant More Like Me, il continue à proposer sa recette magique. Bien moins savoureuse, cela dit, que ses essais réussis du début. 12 morceaux délivrés avec une voix de prêcheur pour nous convaincre que la mode n’est qu’un éternel recommencement. La guitare est partout, son timbre grave est omniprésent, son charisme se manifeste bien au-delà des pistes d’enregistrement. "Don’t slander me" est une reprise psychédélique de Roky Erickson. La chaîne hi-fi se transforme en jukebox, Aubervilliers en Nashville.
"She Said Yeah" et "Still Water Runs Deep" mettent la guitare électrique à rude épreuve avec des riffs saisissants. Webb Wilder n’oublie pas le petit côté fleur bleue propre à chacun avec quelques ballades dont "She’s Not Romantic", "Come Around"… Le tout n’est jamais dénué d’humour. En somme, une curiosité tout à fait légitime ! |