Regard
méditérranéen
En octobre il est bon de se sentir l’âme au vent,
vagabonder à Marseille. De marcher sur les pas du poète.
D’humer l’air chaud et sensuel, avant coureur de
l’exposition que propose la Fondation
Regards de Provence - Reflets de la Méditerranée.
Notre regard n’est plus tout à fait le même,
notre pensée nous joue des tours et l’ombre de
la Bête virevolte au bras de la Belle. Cocteau en penseur
et artiste (l’un va naturellement avec l’autre)
est invité aux Palais des Arts à Marseille. Celui
qui parle à Orphée fêtera ses 120 ans. C’est
le plus bel âge, celui de l’éternité.
La Provence comme terre nourricière. Eden dont ne s’est
jamais lassé Jean Cocteau. Le poète de tous les
mots est artiste complet. Sans frontière méditerranéenne
il a su galvaniser ses pensées pour construire un univers
qui lui est propre, couleurs de Provence. Cocteau encore et
toujours, il se joue de sa liberté pour ne faire qu’un
avec sa terre d’asile.
Une évidence dans la vie de l’écrivain
et artiste.
La Côte d’Azur, l’Espagne, l’Italie
et Grèce. Terres fécondes pour l’intellectuel
qui ne reniait aucune approche. Toute sa vie Jean Cocteau était
à la recherche de l’Olympe. Il parcourt les terres
méditerranéennes à la recherche ce cette
Mythologie qui nourrira toute la vie son œuvre.
Plasticien, cinéaste, décorateur, céramiste,
lithographe, orfèvre, affichiste et j’en passe…
Le travail de Jean Cocteau est aussi divers que son imagination
est fertile. Une œuvre cohérente malgré,
ou à cause justement, de la palette de ses talents. Il
est le passeur des arts.
Ce n’est pas que pour cela, que Le Palais des Arts à
Marseille lui ouvre grandes ses portes pour y admirer quelques
150 dessins, peintures, tapisseries, céramiques et bijoux
ainsi que des photographie sur l’artiste. Naturellement.
Il est invité, ici, en voisin. Avec toute la chaleur
Marseillaise que l’on sait. Quelle autre ville, Mieux
que la Capitale phocéenne, pouvait accueillir Jean Cocteau.
C’est à découvrir du 1er octobre 2009 jusqu’au
24 janvier 2010. Vous n’allez pas me dire que cela n’a
pas été fait exprès ? Un Noël sur
la Canebière, voilà qui change du ski. |