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Russian doll  (Bella Union / V2)  mai 2004

Nous attendions depuis longtemps une suite au superbe et surprenant Roulette, premier album suivi de quelques singles et éditions plus ou moins rares de Violet Indiana.

Violet Indiana, entité à 2 têtes et pas n'importe lesquelles puisqu'on retrouve au chant personne d'autre que l'envoutante Siobhan del Maré officiant préalablement dans Mono (pas les japonais, les autres) et bien entendu le légendaire, mythique et intemporel Robin Guthrie des non moins légendaires Cocteau Twins.

Robin Guthrie auteur l'an dernier d'un très beau Imperial, album solo et instrumental, malheureusement passé beaucoup trop inaperçu.

Evidemment, disons le tout de suite, ce qui frappe en premier sur Russian Doll c'est le son. On est heureux de reconnaitre dès les premières secondes la patte de Robin, ses sons de guitares si particulier qui ont fait des Cocteau Twins ce qu'ils sont et qui ont influencé tout un courant musical depuis 20 ans.

Mais si "Never enough" chanson d'ouverture nous ramène forcément vers des références aux Cocteau twins époque Blue Bell Knoll ou même Heaven or Las Vegas (mélodies, superposition des voix, tempo...), le morceau suivant, "Quelque jour" (en français et au singulier dans le texte), est beaucoup plus jazzy et se rapproche des morceaux de Mono dans une ambiance feutrée, presque inquiétante, sur laquelle se pose la douce voix de Siobhan.

Ainsi, les deux premiers titres sont comme une sorte de repère, d'introduction, de résumé des épisodes précédents comme dirait Michel Cloup. Les cartes de visiteétant échangées on entre donc dans le troisième morceau, et dans le reste du disque d'ailleurs, comme chez soi.

Violet Indiana c'est donc la réunion inespérée de deux univers assez différents, le pari d'un duo dont chaque membre a un passé plus ou moins important mais une forte personnalité musicale, immédiatement identifiable. Difficile alors de se démarquer chacun de son univers. Pari réussi donc.

Alors bien sûr on retrouve les Guitares de Robin, indiscutablement uniques déployées en longues nappes sonores assurant à elles seules les mélodies des morceaux, apportant tour à tour la mélancolie, la chaleur et la douceur. C'est aussi des voix qui se superposent dans des tonalités différentes, arrangements chers aux Cocteau Twins déjà (notamment sur "New Girl", qui fait assurément partie des meilleurs morceaux des Cocteau... Euh de Violet Indiana).

On retrouve aussi la voix langoureuse et jazzy de Siobhan. Indiscutablement différente de celle de Elizabeth Frazer (ex chanteuse des Cocteau Twins) pour plein de raisons au rang desquelles le fait qu'elle écrive des textes en anglais, et compréhensibles ce qui vous en conviendrez change beaucoup de chose. Indiscutablement différente certes mais épousant parfaitement avec la musique de Robin Guthrie... un bonheur.

Violet Indiana est donc un vrai groupe, qui se nourrit de son passé en qui a su en sachant y puiser le meilleur ("You" est splendide) sans pour autant ni le recycler ni le renier.

Et si "Beyond the furr" (avec 2 "R", Robin m'en ayant expliqué le sens récemment...) vous rappellera indéniablement lui aussi les heures glorieuses des Cocteau, ce n'est que pour les magnifier. Frissons garantis.

"Close to the world" qui cloture l'album vient rappeler que les groupes écossais actuels (notamment ceux avec un nom de créature de film) n'ont peut être pas été chercher bien loin leur post rock, comme me le faisait remarquer MM à juste titre.

Confortablement installé entre Siobhan et Robin, on ne pourrait se trouver en meilleur compagnie et toute nostalgie mise à part, Russian Doll est une réussite.

Indispensable aux fans de la première heure et incontournable pour les autres.

 

 

David         
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Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
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"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
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"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
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et toujours :
"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14

Du cinéma avec :

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"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
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"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

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"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

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