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puce The Parisians - The Lanskies
La Boule Noire  (Paris)  vendredi 1er octobre 2010

Me voilà de retour dans cette petite Boule Noire, là même où j'y avais découvert les survoltées Donnas il y a quelques années et les Rita Mitsuko, un an avant que Fred Chichin ne quitte ce monde. La promiscuité donc le contact avec le public rend cette salle particulière, tout comme la Maroquinerie. Un groupe timide ne passera jamais à la Boule Noire, on n'y croisera donc pas les Placebo ou Coldplay.

Après m'être pris une petite bière à l'Edward's (moins cher qu'ici), hop, j'arrive pour les premiers morceaux de la première partie, The Parisians. Ce groupe de gamins donne dans le rock bien nerveux, punk basique, mais faisant preuve d'une belle efficacité, ça envoit bien, juste dommage qu'ils chantent en anglais, ce qui ne leur donne pas d'identité. Tous les morceaux se ressemblent, même si correctement exécutés, mais le problème n'est pas là.

Le cuir sur le dos, la bière à la main, la clope au bec, les gars à fond sur leur guitare pour se donner un style, autant d'attitudes faussement "rebelles" qui ne nous apportent pas grand chose et me lassent quelque peu. C'est paradoxalement sur une reprise – dernier morceau de leur set – qu'ils m'emballent le plus. Il faut reconnaître que cette version punk du "Wicked game" de Chris Isaac a de la tronche. The Parisians ont fait leur boulot mais n'ont pas dégagé assez d'émotion à mon sens.

Petit à petit, la salle se remplit vite et je contaste comme un peu trop souvent (ça devient agaçant) qu'avec mes 37 ans au compteur, je fais partie des vieux. Vivement les concerts d'Arno et de Ray Davies en novembre que je me refasse une jeunesse. Enfin, qu'à cela ne tienne, ce n'est pas pour autant que je suis accoudé au bar du fond, faut pas déconner.

Une petite demi-heure plus tard, The Lanskies débarquent sur scène. Très rapidement, on s'aperçoit que le chanteur est un mix de Robert Smith (pour la voix) et Jack Black (pour le physique, limite la même tronche, et l'attitude). C'est une sorte de trublion bondissant, toujours la banane, débordant d'energie.

Cet homme est d'une aisance incroyable, parlant au public très souvent (pour lui demander de se rapprocher), il manie l'humour (il taxe les lunettes de son guitariste pour faire le con, "rapprochez vous et ne vous inquiétez pas, je ne vais pas slamer, je suis trop gros", "j'ai perdu des kilos ce soir, non ?"), il est à fond, il s'éclate, ça fait plaisir à voir.

Question musique, le groupe passe en revue l'ensemble de leur album, du très pop "However" (ça a la fraîcheur et la classe du premier effort des Franz Ferdinand) au très Curien "Listen to the order" (peut-être le meilleur morceau du concert !). Et puis "Eastern wall" au son plus heavy, et ce "Dirty harry" assez punky (ah, ces changements de rythme à la gratte et ces choeurs qui font très "Libertines").

Au milieu de ces titres parfaitement imprégnés de pop anglaise (rappelons que le groupe est français même si le chanteur est anglais), notre trublion continue son show, il fait venir à lui son ex coloc qu'il a reconnu dans la salle, fait monter un fan pour faire le con, entame a capella le "It's not unusual" de Tom Jones (ses ziquos ne voudront pas suivre, pas drôle). Malgré l'orientation entraînante des morceaux et la pêche du chanteur, une bonne moitié du public est bien à fond, le restant apprécie sans se bouger plus que ça.

L'heure arrive bientôt d'interpréter ce "Bank holiday" jouissif (ne tournons pas autour du pot, il s'agit là d'un des titres pop rock de l'année), dance, new wave, rock, en passe de devenir un standard du groupe comme l'était à leur début le "Parklife" ou le "Boy's and girl" des Blur. Alors que l'on s'approche de la fin du concert, notre ami descend dans la foule pour lancer un petit pogo bien sympa.

On se rend compte que les compos d'ensemble du groupe sont indéniablement faites pour la scène. A se demander s'ils ne les ont pas écrites pour les jouer live avant même de les figer sur une galette. 1h de concert pour seulement un album, et pour 12 euros, respect !

On payerait plus du double pour certains groupes pour autant de temps passé sur scène et plus d'albums fournis. A quand la prochaine date ?

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Shake the Ashes of our Enemies de The Parisians

## The Lanskies##

En savoir plus :
Le site officiel de The Parisians
Le Myspace de The Parisians
Le site officiel de The Lanskies
Le Myspace de The Lanskies


Yannick Maquenhen         
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# 8 décembre 2024 : La culture nous illumine

Notre Dame qui renaît de ses cendres, la fête des lumières à Lyon, le spirituel est partout en cette quasi veille de Noël. Mais ce qui nous illumine chez Froggy's, c'est la culture ! Voici notre petite sélection hebdomadaire à partager avec vous !

Du côté de la musique :

Nouvel épisode "L'enfance - Partie 3" de la nouvelle saison du Morceau Caché !
Teenage dirtbag" de Candeur Cyclone
"Mahashmashana" de Father John Misty
"Oko" de Fidel Fourneyron
"Faces" de Moonya
"Inventions" de Russ Lossing
"The stronger the wind" de Stubborn Trees
"Here and now, live at City Club" de Walid Ben Selim
et toujours :
"Cartoon Darkness" de Amyl and The Sniffers
"Day After Day" de Cy
"Reboot" de Harun
"Hydropath" de Isil Bengi
"Dummy light in the chaos" de Montañita
"O Days" de NLF3
"Nouveau Ministère" de Planterose
"Silence the night" de Sang Froid
"Drag N'Fly" de The Dynamics
Interview de Sophie Darly autour de son album "Slow down fast" accompagnée d'une session de 3 titres

Au théâtre :

"Barbara amoureuse" au Théâtre Essaïon
"L'arbre, le maire et la médiathèque" au Théâtre de Belleville
"Britannicus musical circus" au Théâtre Le Lucernaire
"Le destin se moque des choix" au Théâtre Lepic
"Château en Suède" au Théâtre de Poche Montparnasse

"After Show" au Théâtre du Rond-Point
"For Gods Only" au Théâtre du Rond-Point
"Tu connais la chanson ?" au Théâtre Le Funambule
"Yvonne ou ma génération Y" au Théâtre La Flèche
et toujours :
"Dialogues de bêtes" au Théâtre Le Lucernaire
"Body concert" au Théâtre du Rond-Point
"Iphigénie à Splott" au Centre Wallonie-Bruxelles
"Psychodrame" au Théâtre de Suresnes Jean Vilar
"Tribu Nougaro" au Théâtre Hébertot
"La chute de la maison Usher" au Théâtre Darius Milhaud

"n degrés de liberté" au Théâtre de Belleville
"Lumière !" au Théâtre Le Lucernaire
"Pauvre bitos ou le diner de tête" au Théâtre Hébertot

des reprises :
(des pièces déjà chroniquées qui reviennent à l'affiche, attention, parfois c'est dans un théâtre différent)
"L'Art d'être bête" au Théâtre de Poche Montparnasse
"Toutes les choses géniales" au Théâtre Le Funambule Montmartre
"Comment va le monde ?" à Théâtre Essaïon
"66 jours" à La Scala
"Intra Muros" à La Pépinière Théâtre
"Des ombres et des armes" à La Manufacture des Abbesses
"Changer l'eau des fleurs" au Théâtre Lepic
"Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde" au Théâtre Le Funambule Montmartre

Du côté de la lecture :

"Les opérations de la Seconde Guerre mondiale en 100 cartes" de Jean Lopez, Nicolas Aubin & Benoist Bihan
"Ecrits sur le cinéma" de Pauline Kael
"L'héritière" de Gabriel Bergmoser
et toujours :
"De cendres et de flammes" de Kate Mosse
"Histoires de la seconde guerre mondiale" de Jean Lopez & Olivier Wieworka"Dernier meurtre au bout du monde" de Stuart Turton
"Sparte contre Athènes" de Manuel Rodrigues de Oliveira

Un peu de jeux vidéo :

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Aller au cinéma ou regarder un bon film :

"Fotogenico" de Marcia Romano et Benoit Sabatier
"The Listener" de Steve Buscemi
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"Au Boulot !" de Gilles Perret et François Ruffin
"Le repli" de Joseph Paris
"Rivière" de Hugues Hariche
"Les oubliés de l'amérique" et autres films de Sean Baker
"Terrifier 3" de Damien Leone
"Papa est en voyage d'affaires" de Emir Kusturica

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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