Ma nouvelle meilleure copine s’appelle Brune, prof reconvertie en chanteuse rock-électro, son album s’appelle Brune, comme elle, et elle sait mettre les mots sur ce que je ressens.
Avant d’en arriver là, elle a donc été professeur de musique, puis a chanté dans le métro (station Bastille, si ça vous dit quelque chose) où elle a été repérée, et s’en est allée représenter son style au festivak Art-Rock de Saint-Brieuc (le village d’Astérix), puis Solidays, puis ses premiers pas sur scène sous son nom, puis la rencontre avec le batteur Grégory Jacques, puis les maquettes, puis le bébé : Brune.
Elle chante les premiers pas vers la vieillesse et les regards en arrière ("Un cheveu blanc"), la tristesse mélancolique des mauvais jours ("Hey"), la rupture à l’amiable (mais l’autre est plus d’accord que moi, "Rupture song"), les hommes-soleils trop bien pour moi ("John"), la fragilité ("L’hiver en été"), l’espoir, la féminité ("Toutes des roses"), et l’envie de tisser l’amour autour de cet autre être si charmant, avec ses yeux à tomber par terre et ce sourire pas possible avec une fossette juste là… Je m’égare, Brune a composé l’araignée pour chanter la tendresse. Parce que quoiqu’en dise Michel, toutes les femmes ne sont pas des hommes à part entière.
Et tout ça sans tomber dans le pathos un peu gnan-gnan utilisé dans ce style de textes. Chaque morceau a sa mélodie, tantôt dansante, tantôt joyeuse, tantôt guillerette. C’est de "la pop à la française, dans tout ce qu’elle a de racé, d’élégant et de classe". Fin de citation. |