Cinq titres, un concentré de ce qu’il y a juste là, entre la sombre mélancolie et l’espoir fou, celui qui fait rester debout, encore et toujours, parce que "de toute façon, ce qui est important, c’est de respirer tout le temps, c’est pas de se tromper" (citation d’un philosophe de 6 ans).
C’est ce que nous offre Ludo Pin dans son nouveau projet Le temps nous dira. Entouré de Bénédicte Schmitt et Ariane Moffatt, il chante l’unité dans le tout, un genre d’analyse systémique de la dualité individu-fixe-au-présent dans un groupe-mobile-agissant-pour-l’avenir, vaste programme dans lequel il se ballade comme Peter Pan dans le pays des enfants perdus.
Plus clairement, il chante que ce n’est pas la peine de se prendre la tête, nous sommes différents ("Les goûts et les couleurs"), continuons, on verra bien puisque "Il est probable que" rien ne nous appartient en ces temps incertains.
Et de toute façon, on ne sait pas vraiment "A qui ?" (la faute), alors "Le temps nous dira" si ce chemin était le droit ou pas. |