"C’est l’album de la maturité d’Elista, tu sais"
Non, je déconne, j’en sais rien, en fait, c’est ce que j’ai répondu sur un ton tout à fait professionnel à ma sœurette quand elle m’a dit "bah, mais c’est des bandits mexicains là ?" . Elle en sait moins que moi là, donc je me suis permise de faire ma crâneuse.
Pour info, ce ne sont pas des bandits mexicains, même si l’album s’appelle L’amour la guerre et l’imbécile, c’est une bande de quatre acolytes troubadour franchouille qui font du rock à la French. C’est-à-dire que c’est classe, ils sont bien coiffés, bien rasés (quoique), ils ne sentent pas mauvais (je m’avance un peu mais bon…), ils sont plutôt du genre à dire "saperlipopette" plutôt que "merde", et ça passe tout seul.
Elista chantent l’amour perdu (quand on n’est pas assez fort pour garder ses mains dans les nôtres) "La part de toi", ils chantent l’amour perdu dans "La Saint Valentin", ils chantent l’amour perdu dans "Ton serment"… Mortecouille ! Mais c’est qu’ils disent tout le temps la même chose ?
Même pas, ils chantent aussi le déracinement "Seul et sans défense", l’entrée au paradis (de l’alcool plein les yeux) dans "Le royaume des cieux".
Tout ceci me parait très guitaristiquement vôtre, un peu comme si on trempait Bertrand Cantat dans de l’eau à PH neutre pendant 24 heures (renouveler le bain toutes les 6 heures), pour le dessaler, puis qu’il prenait une bonne grosse douche à la javel, récuré de haut en bas avec une éponge en limaille de fer.
Il serait plus léger. Et il chanterait toujours qu’il a fait l’amour, la guerre et l’imbécile, les trois choses à la fois… |