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puce Apocalyptica - Dagoba
L'Aéronef  (Lille)  jeudi 14 avril 2011

Que le lecteur avisé me pardonne cette chronique : du genre métal, je ne connais rien. Qu'il ne s'imagine pas pour autant que je me suis rendue à ce concert sans intérêt : Apocalyptica, pour moi, c'étaient quatre métalleux remettant d'actualité le violoncelle, avec fort bon goût. Je ne connaissais pas les morceaux originels de Metallica, mais j'ai souvent écouté leurs reprises, admirant l'audace du concept réussi.

Nul doute que je ne pouvais manquer de  voir Apocalyptica sur scène, même en n'ayant nulle connaissance de ce qu'ils avaient produit ces dernières années. Rien que pour voir des vikings virils assaillant leurs instruments de grands coups d'archet, je pouvais bien me glisser dans une mouvance musicale qui m'était étrangère.

L'avantage d'un concert métal est qu'il n'y a nul besoin de chauffer le public.

La première partie, Dagoba, est déjà acclamée à grands cris et bras tendus. Novice en la matière, je ne saurais décrire leur performance, ayant du mal à percevoir une quelconque musicalité dans ces chants gutturaux.

Je suis par contre fière d'avoir pu reconnaître dans le public quelques tentatives de Breaveheart, le "mur de la mort" où le chanteur Shawter s'improvise William Wallace à la tête de ses troupes.

J'ai également pu découvrir le "circle pit", ronde improvisée au milieu de la foule où les participants courent en rond sur un rythme endiablé. Plutôt impressionnant à voir du haut des balcons de l'Aéro !

Mais place au groupe que je suis vraiment venue voir, espérant un peu plus de musicalité après tant de boucan. Quatre scandinaves s'installent sur scène, leur belle de bois aux bras, et entament une introduction lancinante aux violoncelles et batterie. La présentation d'Apocalyptica donne le ton, montrant avant tout des musiciens amoureux de leurs instruments, prêts à en extraire tout le potentiel.

Qu'on mette de côté l'image d'un quatuor de musique de chambre, bien qu'on y reviendra plus tard. Apocalyptica est là pour jouer du métal, du vrai, et prouvera que leurs violoncelles n'introduisent aucun décalage dans le genre, bien au contraire. Leur dernier album, 7th Symphony, est mis à l'honneur en présentant des morceaux possédés, les instruments se transformant peu à peu en guitares électriques sous le rythme accéléré de la batterie.

"This is metal", nous prévient Eicca Toppinen, et le public n'en a aucun doute. Le chanteur de la tournée, Tipe Johnson, s'immisce de temps à autres sur le devant de la scène pour reprendre les morceaux vocaux de l'album ; les refrains de "The end of me" et "I'm not Jesus" sont scandés à travers la foule, nous prouvant que l'originalité des violoncelles peut se fondre à merveille dans n'importe quel morceau rock. La recette du dernier album est réussie, l'ajout d'une voix principale donnant une toute nouvelle dimension aux classiques du groupe.

Ces classiques que tout le monde attend, et qui font évidemment mouche : de "Master of Puppets" à "Seek and Destroy", les reprises de Metallica sont bien entendu celles qui sont le plus acclamées. Et que dire de "Nothing else Matters", inévitable, qui me fait même monter quelques larmes. Cet équilibre parfait dans l'unisson d'un ensemble de cordes dont les frictions font vibrer un public entier.

Je garde en dernière image du concert cette adaptation du si connu "Hall of the mountain king". De longs cheveux se mêlant aux cordes d'archet arrachées. Les sourires du public auront été la plus belle récompense du groupe, nous disent-ils dans leurs adieux. Assurément, le mien aura fait partie de ce "Merci" unanime.

 

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En savoir plus :
Le site officiel de Apocalyptica
Le Myspace de Apocalyptica
Le Myspace de Dagoba

Crédits photos : Marion Agé (Toute la série sur Taste of Indie)


Léa S.         
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# 17 mai 2020 : le joli mois de mai

Après tout ce temps confiné, l'impression d'une liberté quasi retrouvée n'a d'égale que la prudence avec laquelle il faut aborder ses semblables. En attendant des jours meilleurs, voici de quoi se mettre du baume au coeur avec notre petite sélection culturelle hebdomadaire.

Du côté de la musique :

"Chante-nuit" de Facteurs Chevaux
"9 songs" de Pierre
"Sex education" de Ezra Furman
"Cage meet Satie" de Anne de Fornel et Jay Gottlieb
Interview de Batist & the 73' réalisé à l'occasion de son live Twitch dont des extraits accompagnent cette entretien
"Hundred fifty roses" de Dune & Crayon
"F.A. Cult" de Hermetic Delight
"Love is everywhere" de Laurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce
"Hum-Ma" de Les Enfants d'Icare
"Spirals" de Sébastien Forrestier
et toujours :
"Soir paien" de Alexis Kossenko, Anna Reinhold & Emmanuel Olivier
Interview de Morgane Imbeaud accompagnée d'une belle session acoustique
"Enrique Granados : Oeuvres pour piano" de Myriam Barbaux-Cohen
"For their love" de Other Lives
"Schubert, sonates pour piano D.845 & D.850" de Philippe Cassard
"Nothing is never over" de The Eternal Youth

Au théâtre dans un fauteuil de salon avec :

des créations :
"Cléopâtre in love"
"Affordable Solution for Better Living"
"Queen Blood"
"One night with Holly Woodlawn"
du des classiques revisistés :
"Antigone"
"La Dame de chez Maxim"
des comédies de moeurs:
"La garçonnière"

"Deux hommes tous nus"
du boulevard :
"Panique au Plaza"

"Grosse chaleur"
"Oscar"
du côté des humoristes :
"Shirley & Dino à Marigny"
"Philippe Lelièvre - Givré !"
Au Théâtre ce soir :
"Trois partout"
"Quand épousez-vous ma femme ?"
"J'y suis, j’y reste"
et une échappée opératique de classiques recontextualisés :
"Madame Butterfly" de Puccini
Pelléas et Mélissande" de Debussy

Expositions :

voir et revoir:
la récente exposition "Le Rêveur de la forêt " du Musée Zadkine en vidéo et avec les images commentées sur le site du musee
et la rétrospective "Christian Dior - Couturier du rêve" qui s'est tenue au Musée des Arts Décoratifs avec une visite-reportage réalisée par Benjamin Wu assortie des commentaires des commissaires
sillonner l'Hexagone en direction de l'exposition"Balenciaga, Magicien de la Dentelle" à la Cité de la Dentelle et de la Mode à Calais et du Musée La Piscine de Roubaix
partir ensuite pour l'Europe :
au Pays-Bas avec le Musée Van Gogh à Amsterdam et la visite virtuelle de chacun des quatre niveaux de monstration
puis au Danemark au Ny Carlsberg Glyptotek de Copenhague
et encore plus loin en Turquie au Pera Museum d'Istanbul
et en Corée du Sud pour explorer en 6 étapes le National Museum of Modern and Contemporary Art
enfin revenir à Paris au Musée du Louvre avec les visites commentées par les commissaires des expositions "Vermeer et les maîtres de la peinture de genre" et "Un rêve d'Italie, la collection Campana"
et finir en musique avec un revival musical avec l'exposition en ligne "Mai 68 - De la révolte à la légende" au Musée de la Sacem

Cinéma at home avec :

voir ou revoir :
de la romance avec "Coup de foudre au Caire"
de la comédie musicale hollywoodienne avec "Mariage royal" de Stanley Donen
de la comédie dramatique avec "Coffee and Cigarettes" de Jim Jarmush
du policier avec "Jeff" de Jean Herman
du thriller avec "Volte face" de John Woo
du western avec "Mon nom est personne" de Tonino Valerii et Sergio Leone
du fantastique avec "La femme aux bottes rouges" de Juan Luis Bunuel
de la comédie avec :
"Absolument Fabuleux" de Gabrieh Aghion
"Cash Express" de Jerry Zucker
au Ciné Club avec des films des années 50 :
"Topaze" de Marcel Pagnol
"Sacré jeunesse" d'André Berthomieu
"Vous n'avez rien à délarer ?" de Clément Duhour
une curiosité avec "Le Père Noël contre les Martiens" de Nicholas Webster
et une rareté avec "L'invincible Kid du Kung Fu" de Eddie Niccart

Lecture avec :

"Là où chantent les écrevisses" de Delia Owens
"Les lumières de Tel Aviv" de Alexandra Schwartzbrod
et toujours :
"Faites moi plaisir" de Mary Gaitskill
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"Incident au fond de la galaxie" de Etgar Keret

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Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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