La semaine consacrée au cinéaste Minoru Shibuya s’achève jeudi à la Maison de la Culture du Japon.
Il est donc encore possible de voir ses meilleurs films comme "Les Grincheuses" ou "Pas de consultation aujourd’hui", de découvrir le très curieux "Au paradis des ivrognes" et "Le radis et la carotte", film adapté d’un projet non tourné par l’immense Yasujirô Ozu.
Dès vendredi, la MCJP enchaînera avec un cycle consacré aux "fantômes japonais" et particulièrement à ce qu’on a appelé depuis les années 1990 "La Japan Horror".
Ce sera l’occasion de sa familiariser avec toute une génération de cinéastes japonais (Kiyoshi Kurosawa, Norio Tsuruta, Takashi Shimuzu, Takashi Miike) qui utilise le fantastique pour parler de la société japonaise contemporaine et en dresser un portrait bien sombre.
Plus d’une dizaine de films de la décennie 2000-2010 inédits seront projetés. On pourra également revoir quelques grands classiques du cinéma japonais ayant trait à la thématique des fantômes : "Contes de la lune vague après la pluie" de Kenji Mizogushi, bien sûr, mais aussi "Le Fantôme de Yotsuya" dans les versions de Kinoshita (1949) et Misumi (1959), ainsi que "Les portes de l’enfer" de Shiro Toyoda. |