L’année dernière, à cette même époque, Dennis Hopper mourrait à l’âge de 74 ans, Raymond Domenech annonçait la composition de l’équipe de France (ah ah ah ! ahem… pardon.), cela faisait tout juste 400 ans qu’Henri IV avait été assassiné et surtout, surtout… Band of Horses, le groupe mené par le très barbu et très tatoué Ben Bridwell sortait son troisième album Infinite Arms.
Après deux albums réalisés au sein du label indépendant Sub Pop (Everything all the time et Cease to begin), le groupe pop/rock originaire de Seattle est finalement passé chez une grosse major, Columbia Sony Music pour ne pas la nommer. Davantage de visibilité, un public potentiel plus large… si certains ont à l’époque crié au scandale et reproché au groupe d’y perdre en originalité et en singularité, il n’en reste pas moins que la pop sensible et un chouia rêveuse de Band of Horses n’a rien perdu en efficacité.
Infinite arms est à l’image de sa pochette, un album contemplatif, la bande originale parfaite d’une soirée un peu planante. Alors c’est vrai, il n’y a peut-être pas de hit comme le fabuleux "The funeral" de leur album Eveything all the time dans ce dernier album mais les morceaux "Factory", "Laredo", "Blue beard" ou encore "On my way back home" n’ont vraiment pas à faire rougir le groupe. C’est mélodieux, savamment orchestré, parfois émouvant alors si cet album vous avait échappé l’année dernière, vous savez ce qu’il vous reste à faire. |