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Woody Allen  (mai 2011) 

Réalisé par Woody Allen. Etats-Unis. Comédie. Durée : 1h34. (Sortie le 11 mai 2011). Avec Owen Wilson, Rachel McAdams, Michael Sheen, Kathy Bates, Marion Cotillard, Léa Seydoux, Carla Bruni et Gad Elmaleh.

Ouf ! C’est certainement le mot qui vient aux lèvres quand on a visionné le dernier Woody Allen, c’est-à-dire le Woody Allen de l’année. Car, quand on n’est pas un intégriste allénien, quelqu’un qui lui trouverait du génie même s’il filmait Samy Nacéri conduisant un taxi marseillais, Johnny Depp en pirate des Caraïbes ou un épisode de "Plus belle la vie", on a toujours un peu honte de continuer à aller voir ses films, uniquement parce que la "critique qui compte" n’a jamais enlevé ses œillères devant ses fantômes de films, tout comme elle ne débouche pas ses oreilles quand le petit New Yorkais croit jouer de la clarinette.

À les entendre ou à les lire, le binoclard de Manhattan empilerait les chefs d’oeuvres comme un plongeur dans un restaurant empile les assiettes à nettoyer. Le "hic" c’est que si on les interroge, ils sont souvent incapables, quelques années après, de vous raconter le sujet de ces chefs d’oeuvre et quels acteurs prestigieux en partageaient les affiches.

Faisons un petit test entre nous : amis en Allénie, que pouvez-vous nous dire sur "Harry dans tous ses états", "La vie et tout le reste", "Hollywood ending", "Celibrity", "Whatever Works", "Accords et désaccords" ?

Puisque vous êtes si malins, citez donc un ou deux acteurs de "L’autre femme", "Ombre et Brouillard", "September", "Maris et femmes" ! Et parmi ces films, lesquels sont signés par votre génie : "Scoop", "Melinda", "Alice ou la dernière fugue", "Comédie exotique d’une nuit d’été", "“Meurtres mystérieux à Broadway ?"

Bref, avant de vanter ou pas, "Minuit à Paris", il faut d’abord répondre à une autre question fondamentale : ce film a-t-il des chances de nous rester en mémoire ? Appartient-ils au cercle ultra-restreint des œuvres mémorables du filmeur en série qu’est Allen ?

Même si l’aveu est dur pour quelqu’un qui trouve qu’un film de Woody Allen a souvent autant d’intérêt qu’une finale de Roland Garros gagné par Nadal face à un autre espagnol, qui était encore toréador l’année précédente et qui remportera une étape soporifique de haute montagne dans le Tour de France l’année prochaine, "Minuit à Paris" est une oeuvrette charmante. En exagérant le trait, on pourrait parler de film réussi ; en étant plus raisonnable, on dirait que Woody Allen nous soumet une proposition scénarique qui aurait pu aboutir à un film réussi s’il avait développé son début d’idée sur un deuxième ticket de métro.

Pas question, cependant, de faire la fine bouche. Owen Wilson, si génial dans tous les bons films à la con qu’il enchaîne entre deux dépressions, imite à merveille Woody Allen dont il prend ici toutes les mimiques jusqu’à la perfection. On aurait envie, si l’on ne craignait pas qu’il ne le fasse, de suggérer à Allen de retourner ses films les plus emblématiquement ennuyeux avec Wilson pour voir la différence.

Et puis, débarrassé de ces immenses directeurs de la photo qui sauvaient toujours visuellement ses films, comme Carlo Di Palma ou Sven Nykvist, Allen, dans ce "Minuit à Paris" peut enfin filmer plan plan, laidement et platement Paris comme une carte postale Yvon. Et n’était-ce pas le but recherché par notre grand créateur de formes, notre intellectuel ayant lu toutes les quatrièmes de couverture des romans d’Hemingway et de Fitzgerald ?

Ainsi quand on n’est pas un fanatique de Woody Allen, on peut remercier les "terroristes" de sa cause qui obligent les autres, par "honnêteté intellectuelle" à vérifier si leurs dithyrambes ne sont pas le copié-collé de leurs précédents dithyrambes. Grâce à leurs conseils routiniers, on aura vraiment passé avec "Minuit à Paris" une soirée qui aurait pu être bonne.

 

Philippe Person         
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# 2 mai 2021 : En mai fait ce qu'il te plaît ? peut-être

Une lueur dans la nuit, un espoir de concerts, de théâtres, de cinéma et soyons fous de restaurants... croisons tous nos doigts, tous ensemble. D'ici là, voici de quoi garder espoir et soutenir la culture. Commençons bien sûr par le replay de la MAG #26

Du côté de la musique :

"Once" de Maxwell Farrington & Le Superhomard
rencontre avec Rover qui nous parle de son nouvel album
"Drôles de dames" de Fabrice Martinez, Laurent Bardainne et Thomas de Pourquery
"Statistic ego", de Fauxx
"Fallen chrome" de Jac Berrocal & Riverdog
"Nikolai Tcherepnin : Le Pavillon d'Armide op 29" de Henry Shek & Moscow Symphony Orchestra
"Bal Kabar" de David Sicard
"Surrounding structures" de Veik
"Amnésique, mais d'une bonne manière (avec Francis Bourganel, Guillaume Long et Flavien Girard)" 9ème émission de Listen In Bed saison 2
"A Tania Maria journey" de Thierry Peala & Verioca Lherm
"Can't wait to be fine" de We Hate You You Please Die
et toujours :
"EAT" le 20ème mix de la saison 2 de Listen In Bed
"Orchestral works" de Hans Rott
"Heavy ground" de Liquid Bear
"Piano sonata by Maki Namekawa" de Philip Glass
"Impressions" de Sophie Dervaux
"Fart patrol" de Steam Powered Giraffe"
Un petit tour des clips du moment qui annoncent de beaux albums

Au théâtre au salon :

avec les captations vidéo de :
"Iphigénie" de Racine
"Atelier Vania" de Jacques Weber, Christine Weber et Marc Lesage
"A tort et à raison" de Ronald Harwood
"Le Bouffon du Président" d'Olivier Lejeune
"Ma soeur est un chic type" de Pierre Palmade
"Cyrano m'était conté" de Sotha
"CirkAfrika" du Cirque Phenix

Expositions :

en virtuel :
"Les Musiques de Picasso" à la Philarmonie de Paris
"Peintres femmes, 1780 - 1830 - Naissance d'un combat" au Musée du Luxembourg
"Leonetto Cappello, l'affiche et la parfumerie" au Musée international de la Parfumerie à Grasse
"Jean-Michel Basquiat" à la Fondation Louis Vuitton
"Rêver l'univers" au Musée de la Poste
"Vêtements modèles" au Mucem

Cinéma :

at home :
"Un adultère" de Philippe Harel
"Caprice" d''Emmanule Mouret
"Daft Punk's Electroma" de Guy-Manuel De Homem-Christo et Thomas Bangalter
"Ariel" de Aki Kaurismaki
et des muscles et de l'action avec :
"L'Arme parfaite" de Titus Paar
"La Crypte du Dragon" de Eric Styles
"Black Water" de Pasha Patriki

Lecture avec :

"Patti Smith : Horses" de Véronique Bergen
"Les sorcières de la littérature" de Taisia Kitaiskaia & Katy Horan
"Je ne suis pas encore morte" de Lacy M. Johnson
"La famille" de Suzanne Privat
"Le brutaliste" de Matthieu Garrigou-Lagrange
"Les fossoyeuses" de Taina Tervonen

et toujours :
Rencontre avec Benjamin Fogel
"Le silence selon Manon" de Benjamin Fogel
"Christopher Nolan, la possibilité d'un monde" de Timothée Gérardin
"Disparues" de S. J. Watson
"Ecoutez le bruit de ce crime" de Cedric Lalaury
L'iconopop, saison 2
"Locke & Key" de Joe Hill & Gabriel Rodriguez
"Morgane" de Simon Kansara & Stéphane Fert
"Quand la ville tombe" de Didier Castino
"Tout le bonheur du monde" de Claire Lombardo
"Vivre la nuit, rêver le jour" de Christophe

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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