Juin fête le documentaire. Héritage d’un cinéma qui prend ses racines du réel. Une programmation mijotée aux petits oignons pour déguster des films trop longtemps relégués dans l’espace restreint d’une classification de genre.
Le documentaire reste le Cinéma des origines, reste l’image sociale dans laquelle la langue n’a pas besoin de 3D pour faire passer ses espoirs. Revoir donc "The Kid stays in the Picture" de Nanette Burstein et Brett Morgen, "Dix sept ans" de Didier Nion ou encore "Camera Kid" qui compte l’aventure d’un groupe d’enfants de Calcutta qui découvrent la photographie. Vous avez rendez-vous avec un grand nombres d’œuvres pour ce mois qui ouvre les portes à l’été.
Deuxième grande idée. Demander à des artistes le choix d’un film à projeter. Devenir un temps programmateur. La cinémathèque profite de la manifestation "L’Art Contemporain et la Côte d’Azur, un territoire d’expérimentation, 1951-2011" pour proposer à plusieurs peintres, sculpteurs, photographes et cinéastes de porter l’habit du collectionneur.
A découvrir le choix de ses artistes.
Troisième bonne idée. Ne dit-on pas, "Jamais deux sans trois". Donc ! Plongeons dans l’héritage avec du 8 au 11 juin 2011 une série de conférences sur les généalogies au cinéma.
A la carte, des classiques, naturellement. "Sous les toits de Paris" de René Clair, "Huit heures de sursis" de Carol Reed, "Les tueurs" de Robert Siodmak ou encore "Les onzes Florettti de François d’Assises" de Pasolini.
Si ce mois-ci il n’y a pas de rendez-vous philo, ni de ciné-club, on ne doit pas oublier pour autant d’ouvrir notre coffre à malice pour découvrir une perle de la série B "La maison du diable" de Robert Wise le 17 juin à 21h30, le muet du mois "Gosses de Tokyo" de Yasujiro Ozu les 22 et 24 juin.
Présentez votre passeport pour l’Amérique latine pour le film "La Yuma" de Florence Jaugey le 15 juin à 20h.
Rappelons que la carte d’abonnement reste à 1€, la séance à 2€ et pour les étudiants et scolaires à 1,50€. |