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Odéon 10-14  (Wagram)  mars 2011

Un Odéon est un édifice où se déroulaient des concours de musique et de chant aux temps anciens, quand un drap blanc enroulé autour du corps était le comble de la mode : ah, les grecs ! Mais du coup, la transition est toute faite pour le nouvel album de La Ruda : Odéon 10-14. Lors de ma traditionnelle pêche-aux-termes, j’ai trouvé rock-festif-ska, mais rien à propos du 1014 (à part que ce nombre ressemble fortement au code d’accès du grand portail bleu…).

Il n’est a priori pas besoin de présenter La Ruda, forte de ses 18 ans d’ancienneté sur les scènes rock françaises. Oui mais moi, je viens d’une autre planète et La Ruda n’avait pas été invitée. Maintenant que je l’ai faite entrer de force sur mes ondes (suite à une légère altercation avec ma télécommande dont je passe les détails dans ces lignes), je vais donc me présenter à La Ruda, et si vous connaissez déjà, j’espère avoir encore de la matière pour un prochain paragraphe. Ils sont huit, que des bonz’hommes et ont viré la particule Salska de leur nom (pour ne pas être traités de sale ska d’après les rumeurs…), et cet album est leur huitième.

J’avoue mon ignorance, donc je ne pourrai pas classer cet Odéon 10-14 sur les marches des autres productions du groupe. Ils sont pêchus, imbibés de souvenirs d’adolescence ("1982") et ses "futals serrés cravate en cuir", et anticipent les souvenirs de 2012 ("Souviens-toi 2012"), la nostalgie sera toujours à la mode. Et puis 2012 sera en effet l’année du passé et des récapitulatifs, avant la fin du monde…

La Ruda est également furieusement branchée sur un transformateur haute tension, j’ai même pensé un temps que "Cabaret Voltage" était justement le nom de cette grosse boite à l’angle des rues trucs-et-bidules, près de la pharmacie, pleine de fils et de fusibles gros comme des roues de transpalettes. Mais non, c’est juste leur propre définition d’eux-mêmes "de la joie beaucoup de bruit de l’air, entrez voyez de la lumière, le reste n’est que chanson".

Ils mélangent des rythmes survoltés, de l’humour et des textes tantôt contestataires ("L’homme aux ailes d’or"), tantôt superficiels ("Baisers français"). Une chose est sûre : ils ne se présentent pas comme des poètes, ils ne le sont pas. Leur sauce à eux, c’est de faire bouger les gens, que ce soit leurs fesses ou leur mentalité, peu importe, le résultat est là : un énergique album de 12 titres, qui m’a donné des envies de danser des salsas endiablées avec mon aspirateur.

 

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La Ruda en concert au Festival Solidays 2004 (vendredi)
La Ruda en concert au Festival FNAC Indétendances 2009 (vendredi 14 août 2009)

En savoir plus :
Le site officiel de La Ruda
Le Myspace de La Ruda


Nathalie Bachelerie         
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# 24 mars 2024 : Enfin le printemps !

Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché

Au théâtre

les nouveautés :

"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

et toujours :
"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14

Du cinéma avec :

"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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