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Interview - Première partie  (Par mail)  janvier 2012

Après des années de silence forcé, l’excellent Bertrand Betsch revient ces jours-ci à une activité intense : un nouvel album (Le Temps Qu’il Faut, enregistré il y a trois ans), un disque d’inédits téléchargeable (Je Vais Au Silence), une flopée de bonus (trésors laissés de côté à l’époque du premier opus), un single électro-pop, la souscription pour son prochain projet, etc. Paradoxalement, alors que sa précédente maison de disque l’a viré sans ménagement, il n’est jamais paru si combatif, retrouvant dans l’optique "Do It Yourself" une certaine liberté, malgré (ou grâce à) la crise du disque. Nous publions, en apéritif, le début de la longue interview qu’il nous a accordée. Les questions concernent essentiellement Je Vais Au Silence et les inédits de la Soupe A La Grimace. Nous reparlerons de son véritable dernier album, Le Temps Qu’il Faut, un peu plus tard…

Que s’est-il passé depuis 2007 ? A l’époque, vous sembliez très content de votre contrat chez PIAS. Aujourd’hui, vous avez lancé votre propre structure, parlant d’un "différend artistique" avec l’ancienne maison de disque, qui a retardé la sortie de votre nouvel album, prêt depuis plusieurs années. Quel a été le problème ?

Bertrand Betsch : J’avais signé pour quatre albums avec PIAS. Je leur ai proposé un nouvel enregistrement (Le temps qu’il faut, paru il y a trois mois) début 2008. La Chaleur Humaine n’avait marché que modestement mais Yves Lecarpentier (chef de projet qui m’avait signé) était partant pour un second album. Malheureusement mon projet a déplu au patron de PIAS France, Isidore Brobst, lequel a déclaré à mon ancien éditeur : "Je ne veux plus jamais entendre parler de Bertrand Betsch". J’ai donc été viré sans ménagement et sans véritable explication. Quant au patron de PIAS France, il a été dégagé lui aussi un an ou deux plus tard (comme quoi il y a une justice). Je n’ai de toute façon pas de regrets au sens où PIAS, en tant que structure, n’était pas adaptée au "développement d’artiste". Leur véritable créneau, c’est la distribution, job dont ils s’acquittent d’ailleurs très bien. Je suis resté en bons termes avec Yves Lecarpentier qui est un très bon gars que je vois encore de temps en temps avec plaisir.

Votre musique nous arrive toujours avec un décalage : Le Temps Qu’il Faut a été enregistré il y a 3 ans et sort à peine aujourd’hui, Je Vais Au Silence contient des titres échelonnés de 1997 à 2010, etc. Est-ce que le fait d’avoir monté votre propre label va vous permettre de rattraper le temps perdu, et devenir plus prolifique ?

Bertrand Betsch : Tous mes albums ont mis des années à sortir et, étant donné que je produis en moyenne l’équivalent d’un album par an, il existe donc bien un décalage énorme entre mon activité de musicien et les quelques disques qui finissent par sortir au gré du temps. La cause principale de cette situation délicate est le manque de succès qu’ont rencontré mes albums. Je nourris par rapport à cela une frustration assez terrible qui entretient chez moi une blessure narcissique très profonde. Ma vie est combat permanent, pour défendre mon travail et le voir publié. Aujourd’hui effectivement, j’espère que le fait d’avoir ma propre structure va permettre de rattraper le temps perdu. Avec Baptiste Lusson, co-fondateur  et gérant du label 3H50, nous essayerons de publier un album par an, soit uniquement en numérique comme Je Vais Au Silence, soit en physique comme Le Temps Qu’il Faut.

Malgré le manque de moyens, êtes-vous désormais plus libre de vos mouvements qu’avec une grosse structure ? Y a-t-il, comme disent certains cinéastes, une "liberté dans la pauvreté", qui incite à être plus imaginatif pour combler le manque d’argent ?

Bertrand Betsch : Plus libre je suis, c’est certain. J’en veux pour preuve ce double single ("Au top" / "Les indignés (ça va péter)") que je viens de sortir en téléchargement libre quelques semaines seulement après avoir composé ces chansons. La seule contrainte que nous ayons encore pour la sortie en physique, c’est le distributeur. Mais on peut aussi passer outre et vendre nos CD’s sur notre page web, ou en jumelage avec un site comme CD1D (ce que nous faisons déjà pour Le Temps Qu’il Faut en complément de la distrib’ en magasin gérée par MVS/Anticraft).

Michel Cloup a vendu mille exemplaires de son album rien que sur son site avant d’être contacté par un distributeur. Le but est d’aller vers toujours moins d’intermédiaires. Aujourd’hui, quand je vends un CD à la fin d’un concert, les dix euros vont dans ma poche. J’ai été sur un petit label indépendant (Lithium), sur une major (Labels/Virgin/EMI) puis chez un gros indépendant (PIAS) et jamais je n’ai touché un sou de royalties. Là je vends moins mais tout est transparent. Je sais où va l’argent investi et où va celui récolté. Alors oui je dirais qu’il y a une "liberté dans la pauvreté" (voire le dénuement total en l’occurrence). Maintenant, le fait d’être indépendant ne change pas grand-chose sur un plan purement artistique. A ceci près que je vais enfin pouvoir accéder à cette envie que j’ai depuis toujours : publier un double album. Le fait est que tous mes albums sont au départ des doubles dans lesquels on a retranché pas mal de morceaux (et souvent pas les plus anodins : j’en veux pour preuve les inédits de la Soupe A La Grimace, qui sont quand même pas dégueus…).

Est-ce que vous vous permettrez plus de choses, sur le plan de l’écriture, maintenant qu’aucun directeur artistique ne peut venir "rectifier le tir" ?

Bertrand Betsch : En ce qui concerne le rapport aux directeurs artistiques, mon expérience est maigre puisque PIAS et Labels n’en avaient pas. Pour ce qui est de la période Lithium, là il y avait un vrai DA (le seul que j’aie jamais rencontré) : Vincent Chauvier. Nos rapports étaient passionnels. Un mélange de rapports de force et de très grand respect mutuel. Beaucoup d’échanges, tantôt stériles, tantôt féconds. Ce serait encore toute une histoire à raconter tant ce personnage était hors norme : un véritable passionné, un jusqu’au-boutiste, un homme entêté jusqu’à la perdition. C’est à ma connaissance le seul DA digne de ce nom que le monde musical français ait connu lors de ces vingt dernières années.

Maintenant mon opinion est qu’un DA ne sert strictement à rien. Aujourd’hui les artistes ont tous une idée très aboutie de ce qu’ils veulent faire et en savent beaucoup plus long sur la musique que l’ensemble des DA de la place de Paris.

Quelques mois avant le nouvel album Le Temps Qu’il Faut, vous avez donc "préparé le terrain" en publiant un recueil de chansons inédites : Je Vais Au Silence. Pouvez-vous nous parler de la façon dont vous avez agencé cet album de transition ? Même si ces inédits courent de 1997 à 2010, je trouve le disque remarquablement cohérent, comme s’il avait été enregistré d’une traite. Il sonne moins comme une compilation échelonnée sur 14 ans que comme un album à part entière, avec un son qui lui est propre. Avez-vous dû réenregistrer des parties pour que cela "colle" ainsi ensemble ? Y a-t-il eu un autre travail que la simple compilation de morceaux pré-existants ? Et vous reste-il encore beaucoup d’inédits de cette qualité ?

Bertrand Betsch : Baptiste Lusson (qui en plus d’être mon manager et le gérant du label, est aussi mon webmaster) m’a demandé de lui envoyer des inédits pour alimenter mon site. J’ai choisi 12 chansons que j’avais en réserve un peu au hasard et nous avons publié ça tel quel. Les morceaux ont été écrits et enregistrés à des périodes différentes, c’est vrai. L’unité vient du dépouillement des chansons. Souvent des piano/voix ou des guitare/voix. Donc des morceaux vraiment proches de l’os. Il s’agit d’un disque totalement improvisé et c’est un petit miracle s’il sonne comme un album à part entière. Sinon, oui, j’ai beaucoup de morceaux en stock. Le souci est qu’ils sont pour la plupart enregistrés de façon sommaire avec du matériel un peu cheap. Tout n’est donc pas publiable en l’état. Je prépare en ce moment un autre album de cet acabit avec des morceaux disparates, mais cette fois-ci plus produit.

L’extinction suggérée dans Je Vais Au Silence et, au-delà, le côté "taiseux" évoqué dans "Ne Sachant Pas", est une thématique récurrente chez vous. Cela fait-il référence à votre véritable extinction de voix (consécutive à votre première tournée), ou à l’impression d’être muselé par le système ?

Bertrand Betsch : Non, je suis juste d’un naturel taiseux. Je ne vois pas la nécessité de verbaliser tout ce que l’on pense. Cela a parfois pesé dans les couples que j’ai formés, la gente féminine étant naturellement expansive. Je m’exprime essentiellement au travers de mon art. C’est pourquoi je ne ressens pas forcément le besoin de m’épancher au quotidien. Les gens silencieux, on les croit soit suprêmement intelligents, soit secrets, soit timides, soit simples d’esprit. Dans mon cas cela correspond juste au fait que je repose la plupart du temps dans une sorte de neutralité de sentiment. Contrairement à certaines personnes, je ne suis pas traversé par des centaines de pensées à la seconde. Je revendique le repos de l’esprit voire une certain état de "vacance". Il se trouve que souvent je ne pense à rien, que mon esprit est comme flottant. Ce n’est que lorsque je travaille que mon esprit s’anime, un peu comme s’il couvait quelque chose depuis longtemps et que cela sortait d’un coup d’un seul. Je suppose que des choses s’accumulent en moi au fil du temps, et que le moment venu elles se cristallisent.

Après "Ce Ventre-là" (sur La Chaleur Humaine), vous fantasmez à nouveau la paternité, sur un mode très noir : "Berceuse Pour Un Bébé Mort" et "Philippe" évoquent la mort d’un enfant, de façon cynique dans l’une, à fleur de peau dans l’autre. Pouvez-vous nous donner la clé de ces chansons, et nous dire d’où vient cette morbidité liée à l’image du bébé ? Est-ce une obsession récurrente, ou juste un jeu de mot grinçant (bébé = BB ) ?

Bertrand Betsch : "Berceuse Pour Un Bébé Mort" est une très vieille chanson, sans doute écrite dans le même esprit que "La Complainte Du Psycho-Killer" (1997), c’est-à-dire d’une part avec l’envie de choquer (j’ai toujours eu un petit côté provocateur – cela est constitutif de ma personnalité) et d’autre part le parti pris de se mettre à la place d’un personnage impliqué dans un fait-divers sordide. Il y a là une curiosité (malsaine ?) de ma part qui consiste à se demander ce que ressent ce type de personnage. J’ai toujours été attiré par les faits-divers. Je considère que c’est une source d’inspiration inépuisable. Ils tiennent parfois en quelques lignes dans les journaux et sont pourtant riches d’une matière fictionnelle infinie (Cf. l’œuvre littéraire de Régis Jauffret – un de mes écrivains préférés). Cela me paraît intéressant de faire de l’art avec du sordide et d’ainsi sublimer les pires travers de l’humanité.

Pour ce qui est de "Philippe", c’est un peu plus personnel. Je me suis un temps intéressé à la psychologie trans-générationnelle, laquelle consiste à mettre en évidence ce qui se transmet (notamment certains traumatismes) à travers les générations. Je me suis ainsi intéressé à ma généalogie et ai appris que ma grand-mère avait perdu un enfant en bas âge (de la maladie bleue) nommé Philippe. Cet enfant perdu, elle l’a traîné toute son existence comme un poids mort, parlant de lui jusqu’à la fin de sa vie comme si, d’une certaine façon, il était toujours en vie. Portant moi-même un poids mort depuis toujours mais non-identifié, j’ai fait le lien avec cet enfant mort et l’ai intégré dans mon histoire le temps d’une chanson. J’ai écrit cette chanson en pensant qu’elle me libèrerait de ce fardeau. Cela n’a malheureusement pas été le cas. D’une manière générale, je ne pense pas que le fait de formuler verbalement les choses vous aide en quoi que ce soit. En ce sens je suis assez sceptique par rapport à la psychanalyse et toutes les thérapies qui en découlent.

Quant à l’homophonie bébé-B/B/, dont j’ai parfois usé, c’est plus une plaisanterie lacanienne qu’autre chose. Peut-être peut-on l’interpréter comme la marque d’une forme d’immaturité chez moi et d’une volonté de ne pas grandir, de rester un éternel enfant. Ce n’est en effet qu’avec l’arrivée de la quarantaine que j’ai eu le sentiment de devenir enfin adulte et de renoncer à me comporter comme un enfant.

Vous parliez de Régis Jauffret… Vos chansons mettent les textes très en avant, et j’ai lu que vous aviez fait des études de Lettres à la Sorbonne. Quels sont vos auteurs de chevet ? Vos préférences ? Est-ce que ce que certains livres (ou poèmes) ont une incidence sur votre manière d’écrire des chansons ? Par extension : quels sont les poètes que vous aimeriez aujourd’hui mettre en musique, si vous en aviez l’occasion ?

Bertrand Betsch : Il y a pas mal d’auteurs dont j’ai beaucoup arpenté l’œuvre : Beckett, Kafka, Régis Jauffret, Henri Michaux, Duras, Houellebecq, etc. Plus d’autres auteurs que je suis depuis longtemps comme Arnaud Cathrine, Olivier Adam, Thomas Gunzig, Eugène Savitzkaya, Yôko Ogawa, Philippe Forest, Michael Connelly, Martin Winkler, Virginie Despentes, etc. La Nausée de Sartre est une œuvre majeure que je relis souvent.

Mettre en musique des poètes est extrêmement délicat, peu de poèmes se prêtent à cet exercice. La poésie et la chanson sont deux régimes d’écriture différents qui ne peuvent s’apparenter et cela même si, somme toute, la chanson est une forme de poésie. Cependant, je reconnais que la lecture de certains poètes est parfois stimulante. Je pense notamment à Eluard, Aragon, Bernard Noël, Lionel Ray, Houellebecq encore et toujours…

Vous évoquiez un peu plus tôt votre période Lithium… J’ai été bluffé par la qualité des inédits datant des séances de votre premier album, que vous avez publiés sur votre site. Il y en a plusieurs, dans le lot, que je trouve magnifiques, parfois meilleurs que les chansons du disque originel. Pourquoi les avoir écartés à l’époque ? Les trouviez-vous moins bons, ou était-ce juste pour ne pas surcharger le disque – déjà très riche ? A la réécoute, regrettez-vous d’avoir laissé ces chansons sur le bord de la route ?

Bertrand Betsch : Je trouve également que ces titres inédits auraient mérité de figurer sur La Soupe A La Grimace. Pourquoi ont-ils été écartés ? Je n’en sais rien. Voilà comment ça s’est passé : en août 1996, j’ai passé trois semaines dans un studio rennais avec Christian Quermalet. J’y ai enregistré les titres suivants : "Colère", "Quand on se frôle", "Les rendez-vous manqués", "Un mot de trop", une première version de "Pour un seul moment d’absence", une version de "Aparté", "La soupe à la grimace", "L’appel de la forêt", "Les jours sans",  "Un homme de peu", "Paroles d’apôtres" et "Les extérieurs". Je suis sorti de ces sessions totalement épuisé et insatisfait de tout ce que j’avais fait. Je n’avais à l’époque aucune confiance en moi et en mon travail. Pour un peu j’aurais tout jeté.

Dans une réaction d’orgueil, j’ai écrit de nouvelles chansons que nous avons enregistrées en décembre au Studio de la Seine à Paris. A savoir : "A l’ouverture des miroirs", "Passer sous le métro", "Un mauvais vivant", "La complainte du psycho-killer", "Le grand embarras" et une nouvelle version de "Pour un seul moment d’absence". Nous y avons aussi mixé des titres enregistrés sur mon 4 pistes : "L’ensilencement", "La revanche du manchot", "Le lâche" et "Pagaille". Bien sûr, je n’étais toujours pas satisfait du résultat. Alors j’ai décidé d’arrêter les frais et de laisser Vincent Chauvier (patron de Lithium) trancher à ma place. Il a fait son choix et s’est chargé du tracklisting. J’ai donc lâché prise en me disant que je ferai mieux la prochaine fois. L’album est paru en mai/juin 1997 et les retours ont été plutôt bons, sans plus. Bien plus tard, j’ai rencontré des gens que cet album avait bouleversés durablement. Bref : quand La Soupe est sortie, on m’a dit que c’était prometteur… et dix ans plus tard, on m’a dit que c’était un chef-d’œuvre, et beaucoup de gens pensent que je ne ferai jamais mieux. Il y a quelques années, j’ai appris à aimer ce disque et à en être fier. Il ne ressemble à rien, il est très mélodique, à la fois léger et grave, gracieusement juvénile.

Plus tard, en faisant un travail d’archivage, Vincent a en vain cherché les bandes originales des enregistrements rennais. Elles ont disparu. Sans doute pour toujours. Tout ce qu’on a retrouvé sont des K7 Adat sur lesquelles ont avait tourné en stéréo les mixes de l’époque. Je les ai amenés à mon ami ingé son Benoit Destriau. Là nous avons fait des copies sur cd mais les K7 Adat avaient été endommagées par le temps. C’est ainsi que les enregistrements de "Aparté" (dont j’ai refait une version des années plus tard, sur Je Vais Au Silence) et "Les extérieurs" (magnifique morceau avec une batterie velvetienne signée Christian Quermalet) sont perdus à jamais.

Entre ces vieux titres et vos nouveaux, il y a une sorte de luxuriance mélodique qui a disparu : j’ai l’impression que vous tendez aujourd’hui à plus de simplicité, de dépouillement. Est-ce de l’épure ou de l’appauvrissement ? Regrettez-vous cette richesse de vos débuts ?

Bertrand Betsch : Oui je reconnais que j’ai perdu cette "luxuriance mélodique" comme tu le dis très bien. Je vais être très vaniteux mais je dirais que non seulement je l’ai perdue mais qu’elle n’a jamais été égalée depuis, du moins en France. Il faut prendre en compte le fait que j’ai mis 26 ans à composer mon premier album et seulement quelques mois ou années à enfanter les suivants. Je pense cependant que le prochain double-album (titre envisagé : La Nuit Nous Appartient), par sa richesse au niveau des arrangements et de la production, fera jeu égal avec La Soupe A La Grimace, la fraîcheur en moins mais la profondeur des textes en plus. Pour finir, je dirais que chaque chanson appelle un traitement spécial et que peut-être mes premières chansons demandaient cette vélocité mélodique… alors que les chansons de Je Vais Au Silence induisaient une certaine épure. C’est une hypothèse.

Mais non, je ne regrette rien. Au sens où ce que j’ai perdu en richesse mélodique… je l’ai peut-être gagné dans l’amplitude poétique de mes nouvelles chansons.

 

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En savoir plus :
Le site officiel de Bertrand Betsch
Le Myspace de Bertrand Betsch
Le souscription pour le prochain album de Bertrand Betsch

Crédtis photos : Stéphane Merveille


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# 2 octobre 2022 : La culture bien au chaud

C'est l'automne, on reste au coin du feu et on écoute de la musique, on lit des bouquins et on se connecte à la TV de Froggy's Delight pour le concert de Colin Chloé vendredi 7 octobre ! Pour les sorties culturelles, voici le programme.

Du côté de la musique :

"Ti'bal tribal" de André Minvielle
Rencontre avec Bukowski autour de leur album du même nom, "Bukowski"
"Time is color" de Cédric Hanriot
"Stravinsky, Ravel, Prokofiev : Ballets" de Jean-Baptiste Fonlupt
"Ozark" le retour de Listen In Bed pour la saison 4 en direct (ou presque) de Malte
"Viva la vengeance" de Panic! At The Disco
"Symphonie Fantastique, Hector Berlioz" de Quatuor Aeolina
quelques petites news de Shaggy Dogs, KissDoomFate, Trigger King et Mind Affect
"Emerson enigma" de Thierry Eliez
et toujours :
"Bobo playground" de Alexis HK
"Ca pixellise" de Dimoné
"The portable Herman Dune Vol 1" de Herman Dune
"La mélodie, le fleuve et la nuit" de Jérôme Minière
"Kramies" de Kramies
"Mémoires d'une femme" de Myriam Barbaux-Cohen
"The hardest part" de Noah Cyrus
"Dvorak : Quatuor américain, valses" de Quatuor Talich
"Fauré le dramaturge" de Takénori Némoto, Cécile Achille, Cyrille Dubois et Ensemble Musica Nigella

Au théâtre :

les nouveautés de la semaine :
"L'Homosexuel ou la difficulté de s'exprimer" au Théâtre de la Cité Internationale
"Les Enfants" au Théâtre de l'Atelier
"Pères & fils" au Théâtre des Abbesses
"Le comble de la vanité" à la Pépinière Théâtre
"Boulevard Davout" au Théâtre de la Colline
"Et pourquoi moi je devrai parler comme toi" au Théâtre de la Colline
"Black Legends, le musical" à Bobino
"Gazon maudit" au Théâtre Les Enfants du Paradis
"Jean-Paul Farré - Dessine-moi un piano" au Studio Hébertot
les reprises :
"Adieu Monsieur Haffmann" au Théâtre de la Tour Eiffel
"Le Montespan" au Théâtre du Gymnase
"François Rabelais" au Théâtre Essaion
"Racine par la racine" au Théâtre Essaion
"Los Guardiola - La Comédie du Tango" au Théâtre Essaion
"Léonard de Vinci, l'enfance d'un génie" au Studio Hébertot
"Isabelle Vitari - Bien entourée" au Grand Point Virgule
"Félix Radu - Les mots s'improsent" au Théâtre de l'Oeuvre
et les spectacles à l'affiche

Expositions :

"Face au soleil" au Musée Marmottan Monet
"Yves Klein, l'infini du bleu" aux Carrières des Lumières aux Baux-de-Provence
les autres expositions de la rentrée :
"Frida Khalo, au-delà des apparences" au Palais Galliera
"Hyperréalisme - Ceci n'est mon corps" au Musée Maillol
'Miroir du monde - Chefs d'oeuvre du Cabinet d'art de Dresde" au Musée du Luxembourg
et les expositions à l'affiche

Cinéma :
en salle :
"Les Mystères de Barcelone" de Luis Danès
en streaming gratuit :
"A ma soeur" de Catherine Breillat
"Barbara" de Christian Petzold
"So long my son" de Wang Xiaoshuai
"Borga" de York-Fabian Raabe
"Love trilogy" de Yaron Shani
et le cinéma de Claire Denis en 3 films

Lecture avec :

"L'inconnue de Vienne" de Robert Goddard
"Mordew" de Alex Pheby
"Napalm et son coeur" de Pol Guasch
"Un bon indien est un indien mort" de Stephen Graham Jones
et toujours :
"Les masques éphémères" de Donna Leon
"La guerre de cent ans" de Amable Sablon du Corail
"D'où vient l'amour" de Yann Queffélec

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