Enième fantasme de la blogosphère, Zulu Winter, cinq anglais dans le vent, nous arrive avec ce premier long format : Language. En grattant un peu sous l’étiquette du futur grand groupe anglais de la semaine, on découvre un album plutôt honnête mariant habilement aussi bien le froid (titres midtempo synthétiques, spleen, ambiances éthérées…) que le chaud (titres electro pop à l’efficacité redoutable !).
Taillé pour plaire au plus grand nombre sans pour autant se départir d’une certaine élégance, language est plutôt bien produit, avec un son rond et clair, qui convient parfaitement aux ambiances et à une science du refrain, à reprendre en chœur, du groupe. Même si la voix fait penser au dispensable Chris Martin, Zulu Winter est plus à mettre du côté des Wild Beast, Friendly Fires ou autre White Lies que de Coldplay.
On pourra critiquer le fait que l’on a toujours plus ou moins affaire à la même chanson, aux mêmes ambiances, aux mêmes accords mais chacune porte en elle une particularité (rythme…) qui permet au groupe de ne pas céder à la facilité ou à la routine.
Ce language est donc un disque plutôt pas mal réussi mais attention à trop vouloir polisser sa musique, on finit par ressembler à Coldplay ! |