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puce Forest in blood - Hatebreed
Nouveau Casino  (Paris)  11 octobre 2004

IN YOUR FACE pourrait être le slogan de cete soirée au Nouveau Casino.

En effet, la petite salle de la rue Oberkampf, affichant complet, accueille les "stars" U.S (tout est relatif en matière de hardcore) hardcore-métal du moment, les new yorkais de Hatebreed.

Forest in Blood, groupe de trash hardcore parisien, est là pour assurer la 1ère partie, une soirée placée sous le signe du gros son.

Ce club du 11ème, à l'imagerie un peu dark, est pris d'assaut par tous les coreux de Paris. Tee-shirts Madball, Terror, Hatebreed (obligé) mais aussi Megadeth, Slayer se côtoient dans la pénombre du Nouveau Casino (ambiance plus que tamisée, pas idéal pour draguer !).

19h50, c'est Danforth qui ouvre les hostilités. Ce groupe français donne dans le hardcore old school bourru mais pas vraiment original ; le chant, assez lent, alterne voix gutturale et voix hurlée. Loin d'être un mauvais groupe, Danforth ne se démarque pas assez de ses influences et reste trop ancré dans un style pourtant vite redondant. Après 20 minutes de concert ils cèdent leur place aux parisiens de Forest in Blood.

Comment vous dire, Forest in Blood c'est un peu le groupe qui monte en ce moment. Après avoir ouvert pour 25 Ta Life il y a un mois à la Loco (dont le dernier album résonne entre chaque groupe), les parisiens ouvrent ce soir pour Hatebreed.

Musicalement et scéniquement c'est la grosse claque : leur trash brutal hardcore sonne beaucoup plus hardcore que trash en live, le son de façade est énorme et leur chanteur (le patron de la boutique EKIROCK dans le 1er) a une voix monstrueuse. Entre la vélocité du trash et la puissance du hardcore, Forest in Blood impressionne et harangue le public à grand coup de pit circle et d'un bon vieux wall of death (la fosse est séparée en deux et vlan).

La bassiste (et oui vous avez bien lu) headbangue comme une malade dans sa tunique asiatique verte, le batteur (tout en muscle et en cheveux longs) est une sacré bête, le chanteur impose le style avec son tee-shirt "Rocky" et la fosse se bastonne bien comme il faut.

Malgré un esprit un peu limite, "allez tapez vous sur la geule" et quelques insultes à un type se moquant ouvertement de son excédent pondéral (c'est mieux que tas de graisse non!), F.I.B assure comme une tête d'affiche et terrasse le Nouveau Casino pendant 40 minutes (le chanteur ira même se mêler à la foule pour mosher).

Après un rapide changement de plateau ce sont enfin les américains d'Hatebreed qui prennent possession de la scène. Autant leur passage au Fury Fest était impersonnel (7 000 personnes), autant celui là est d'une proximité sympathique : petite salle de 300 pers à tout pêter, scène à 1m-1m20 du sol sans sécu bien sûr: le pied total.

Ce concert est aussi pour moi une première. C'est la première fois que j'expérimente vraiment un pit hardcore, j'étais un grand habitué des fosses néo ou métal et ça n'a rien à voir. Vous avez un grand trou avec des types qui font la roue, d'autres qui moulinent des bras méchamment vite, d'autres qui font des prises à la Bruce Lee : bref un joli bordel. Le truc consiste à rentrer dans tout le monde en agitant bras et jambes (+ regard méchant si possible). Autant vous dire que j'hésitais un peu à me lancer, mais dès "this is now" je ne pus me retenir (et surtout mon voisin m'envoya bouler dedans au 1er riff, le choix fut "facile"!).

Pour en revenir à Hatebreed, parce que mes exploits perso tout le monde s'en fout, le groupe aligne les titres comme des upercuts: "Straight to your face", "Tear it down", "Doosmayer", "A call for blood"...

Jamey Jasta, le frontman, paraît ravi et jumpe dans tous les coins. Les slammeurs montent sur scène et plongent (tête en avant, salto...) avant qu'un roadie (90-60-90...pour un bras bien sûr) ne les y balance. Un bon show d'1h15 où se mélange riffs Slayeriens et rythmiques façons Madball.

Slayer il en sera d'ailleurs question avec la reprise du début de leur "reign in blood" interplanétaire. Jamey nous invite à nous rendre au Eastpack resistance tour 2004 avec Sick of it all en novembre à l'Elysée montmartre (il voue une admiration sans borne pour S.O.I.A), et au Unholly alliance tour où Hatebreed partagent l'affiche avec Slipknot, Slayer et Machine Head. On finit avec un "I will be heard" de derrière les fagots.

22h30, la salle se vide. On aperçoit des zicos comme le batteur d'Aqme, un gratteux de chez Watcha, Tony d'Enhancer (?!) et des menbres de Kickback (ce qui est déjà plus logique). Je ressors trempé et heureux.

Vive Hatebreed, l'un des rares groupes de hardcore-métal pas relou sur la longeur et vivement le Eastpack resistance tour.

 

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Romain         
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# 22 septembre 2019 : Fin d'été

Fin d'été c'est le titre du nouvel album de Samir Barris, on vous en parle en ces premiers jours d'automne, tout comme les autres sorties musicales, littéraires, théâtrales, cinématographiques et muséales qui ont retenu notre attention cette semaine. C'est parti !

Du côté de la musique :

"Corpse flower" de Mike Patton & Jean Claude Vannier
Rencontre avec Joseph Fisher autour de "Chemin Vert", assortie d'une session acoustique à découvrir ici
"Prokofiev : Visions fugitives" de Florian Noack
"The basement tapes" de Mister Moonlight
"The uncompleted works volume 1, 2 & 3" de Nantucket Nurse
"Là-Haut" de Gérald Genty
"Ilel" de Hildebrandt
"Buxton palace hotel" de Studio Electrophonique
"Vian" par Debout sur le Zinc
"Impressions d'Afrique" de Quatuor Béia & Moriba Koita
"Fin d'été" de Samir Barris
et toujours :
"Schlagenheim" de Black Midi
"Tokyo dreams" de Dpt Store
"Terry Riley : Sun rising" de Kronos Quartet
"Diabolique" de l'Epée
"Mer(s) : Elgar, Chausson & Joncières" de Marie-Nicole Lemieux
"Like in 1968" de Moddi
"Voodoo queen" de One Rusty Band
"Moon" de Violet Arnold

Au théâtre :

les nouveautés avec :
"L'Autre monde ou les Etats et Empires de la Lune" au Théâtre Athénée-Louis Jouvet
"Le Misanthrope" à l'Espace Cardin
"L'Animal imaginaire" au Théâtre de la Colline
"Data Mossoul" au Théâtre de la Colline
"Danser à la Lughnasa" au Théâtre 13/Jardin
"Le Frigo" au Théâtre de la Tempête
"A deux heures du matin" au Théâtre L'Atalante
"La Veuve Champagne" au Théâtre de la Huchette
"Le Square" au Lavoir Moderne Parisien
"Jo" au Théâtre du Gymnase
"Jean-Marie Galey - Ma Comédie française" au Lavoir Moderne Parisien
"Ah ! Félix" à l'Eglise Sainte-Eustache
"Le Voyage musical des Soeurs Papilles" à la Comédie des 3 Bornes
"Lucie Carbone - Badaboum" à la Comédie des 3 Bornes
"Casse-toi diva" au Théâtre La Croisée des Chemins
"Nora Hamzawi" au Théâtre du Rond-Point
des reprises
"Letzlove - Portrait(s) Foucault" aux Plateaux Sauvages
"One night with Holly Woodlawn" aux Plateaux Sauvages
"Diva sur Divan" à la Comédie Bastille
"La Liste de mes envies" au Théâtre Lepic
et la chronique des spectacles à l'affiche en septembre

Expositions avec :

"Mondrian figuratif" au Musée Marmottan-Monet
"L'Age d'or de la peinture anglaise - De Reynolds à Turner" au Musée du Luxembourg

Cinéma avec :

"Ne croyez surtout pas que je hurle" de Franck Beauvais
Oldies but Goodies avec "Marie pour mémoire" de Philippe Garrel
et la chronique des films à l'affiche en septembre

Lecture avec :

"Barbarossa : 1941. La guerre absolue" de Jean Lopez & Lasha Otkhmezuri
"Bête noire" de Anthony Neil Smith
"Dictionnaire égoiste de la littérature mondiale" de Charles Dantzig
"Gaeska" de Elrikur Orn Norddahl
"Les refuges" de Jérôme Loubry
"Liquide inflammable" de Robert Bryndza
et toujours :
"Ici seulement nous sommes uniques" de Christine Avel
"Les altruistes" de Andrew Ridker
"Les yeux fumés" de Nathalie Sauvagnac
"Un autre tambour" de William Melvin Kelley
"Un mariage américain" de Tayari Jones
"Week end à New York" de Benjamin Markovits

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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