Les Dieux (comprenez - Mythologiques) sont avec nous. Février est un mois récent. C’est ce galopin de Roi Numa Pompilius qui aurait ajouté les mois de Janvier et Février sous le prétexte que le calendrier romain avait oublié l’hiver (- 713 av JC).

Remercions-le de cette trouvaille, qui permet de mieux équilibrer l’année. Et puis... sans lui Février n’aurait pas honorér l’immense Jean Marais à la Cinémathèque de Nice.

L’hiver a du bon.

Jean Marais est un artiste complet. Amoureux du Sud et comédien hors pair, il a tout joué et pas forcement dans le meilleur des rôles. Peu importe puisqu’il reste le meilleur. La programmation fait honneur au compagnon de Cocteau, avec pas moins de 23 films. Le bonheur, je vous dis, lorsque l’on sait qu’un grand nombre de ses œuvres sont aujourd’hui des classiques.

La preuve par les titres : "L’Eternel retour", "Les Parents terribles", "Orphée", un film rare "Le Guérisseur", vous pouvez aussi sortir votre lame du fourreau et vous confronter au "Bossu" ou encore au "Capitaine Fracasse"…Les mondes de Jean Mais sont multiples de "Peau d’âne" à cet "honorable Stanislas, agent secret"… Ne pas oublier la "Conversation" avec Mylène Demongeot, Marina Vlady, Carole Weisweiller. Table ronde présentée par Henry-Jean Servat. Et c’est le 9 février à 17h30.

L’autre grand cycle est le cinéma et la francophonie. Là encore les rivages sont multiples et les cinématographies à la hauteur de votre curiosité (que je sais pertinente) avec "Passeurs de rêves", "12h08 à l’Est de Bucarest" de Corneliu Porumbolu, film que je ne peux que recommander, "Un homme qui crie" ou encore "Africa United". Le programme du mois n’est pas terminé.

Les classiques ont un rendez-vous mensuel avec vous… "King Kong", l’excellent western "L’Homme qui n’avait pas d’étoile" ou encore, mais là on tape dans du lourd "Main basse sur la ville"… Et après on dira que les écrans de la ville sont sans intérêts. J’espère que vous n’avez pas oublié votre passeport qui une fois encore vous ouvrira les porte du cinéma d’Amérique latine avec "Desierto adentro".

L’indispensable ciné-club de Jean-Douchet qui revisitera le chef d’œuvre de Ernest Lubitsch "To Be or not to Be". Et la philo (café) d’Ollivier Pourriol qui nous questionnera sur les "risques des Métamorphoses"…

Le cinéma à l’écrin de la cinémathèque de Nice, il faut en profiter. Elle est à taille humaine.