Conte écrit et interprété par Valérie Véril dans une mise en scène de Philippe Nicolle.
Avant le spectacle le Grand Parquet propose quelques plats exotiques, c'est l'occasion de rentrer en douceur dans l'univers de "Attifa de Yambolé".
Valérie Véril a créé un personnage haut en couleurs (comme l'Afrique), Anne-Sybille Couvert, conteuse de son état.
Sur scène Anne-Sybille Couvert raconte l'histoire d'Attifa, jeune africaine dont la mère a disparu en forêt. Anne-Sybille connaît bien l'Afrique puisqu'elle a fait un séjour de deux semaines en club au Sénégal.
Anne-Sybille a décidé de faire partager son expérience de l'Afrique traditionnelle aux enfants français. Son conte est donc écrit selon les traditions du conte africain. Enfin, selon la tradition du conte africain qu'elle a appris lors d'un stage à Clermont-Ferrand.
Mais Anne-Sybille interrompt souvent son conte pour quelques apartés sur ses souvenirs de voyage, et les échanges qu'elle a pu avoir avec les habitants, si gentils, le barman, le guide, les femmes de chambre.
Anne-Sybille enchaîne les clichés, entre naïveté et bonne conscience, présentant l'Afrique comme un "pays" peuplé de noirs gentils, souriants, mais dont on ne voit que les dents et les yeux dans la nuit.
Valérie Véril joue sans retenue ce personnage ahurissant de bêtise, complètement sûr de son
La mise en scène de Philippe Nicolle, discrète mais avec des phases éruptives, amène Valérie Véril, vêtue d'un boubou, à jouer de divers instruments ou à danser en chantant des chants traditionnels "qui ne veulent rien dire (puisque) c'est elle qui les a écrit".
C'est énergique, caustique, et surtout très drôle. A ne pas manquer. |