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puce Le Colonel Oiseau
Théâtre Le funambule Montmartre  (Paris)  juin 2013

Comédie dramatique de Hristo Boytchev, mise en scène de Maryan Liver, avec Julien Antonini, Julien Aulon, Clotilde Castaing Debat, Emile Feltesse, Mathias Kellermann, Ludovic Lemarchand, Sébastien Peyrucq et Michael Msihid.

Pièce d’un auteur bulgare, reconnu et joué dans sa nation, "Le Colonel Oiseau" de Hristo Boytchev déboule en France, traité sur la folie et le contrôle des fous.

Dans une contrée balkanique, dépecée par quelque dément de la "Communauté internationale", un psychiatre, abandonné sans beaucoup de médicaments et sans vraie volonté de servir la société, tâche de faire ce qu’il peut, face à des patients impatients et agités.

Un colonel va mettre les pieds dans le plat, réveiller les consciences et embarquer toute cette troupe hétéroclite, mise en pas, embrigadée, enkakikée, pour aller plaider une cause perdue à Strasbourg, siège du Gouvernement européen, c’est-à-dire une cité ubuesque, indéfinie, mythique, utopique et forcément désirable pour les fous.

La fable, grinçante, iconoclaste, moqueuse, politiquement très incorrecte, "déchire", avec des trouvailles de langage ayant résisté à l’acide de la traduction, ce qui donne une idée de la qualité du métal. On rit, s’émeut, s’émerveille, face à une troupe excellente, homogène, et grâce à la mise en scène vive et subtile de Maryan Liver.

Parmi ces comédiens succulents, la palme revient à Mathias Kellermann, formidable disciple de Ribes, qui, avec son air lunaire, mélange de Poelvorde et de Podalydès, dérange, intellectuel fou et impuissant, irrésistible de frénésie. Michael Msihid, le bon docteur, excellent acteur, touchant, démuni, à la diction parfaite, séduit, convainc.

Sébastien Peyrucq, le colonel, évoque tant Charles Denner, qu’on croit le revoir. Ludovic Lemarchand émeut aussi, petit fou plein de bonne volonté et de drôlerie. Julien Aulon, Clotilde Castaing, seule folle parmi les fous, Emile Feltesse et Julien Antonini ne déparent pas dans cette distribution de rêve.

Maryan Liver a laissé toute la part de poésie qui distingue cette œuvre d’une simple pièce politique ou absurde.

C’est un spectacle maîtrisé, original, d’une grande force libératrice. A découvrir d’urgence : quelle folie !

 

C-L. Morel         
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