Chers lecteurs… Hum… Non ça ne va pas, ça fait un peu la fille qui croit qu’on va boire ses paroles. Oui, vous pouvez préparer vos bananes pourries et vos œufs de caille… J’ai lu Eloge de la vanité d’Andreï Vieru, et je n’ai rien compris.
Ben oui, quoi ? Cela arrive ! Je comprends les mots individuellement, j’ai cerné le sens de la plupart des phrases, mais l’ensemble du bouquin m’est obscur. Ça n’a rien à voir avec les origines roumaines d’Andreï Vieru (il est né à Bucarest), il écrit super bien en français, si je pouvais en faire autant en roumain je ne sais pas à quoi ça me servirait… Je pourrais essayer d’écrire Eloge de l’incomprétude en roumain.
Chaque chapitre peut se lire indépendamment de l’autre, chaque chapitre est une anecdote, une pensée, une réflexion, un morceau de la vie de l’auteur (pianiste au fait). Il se trouve un peu vaniteux d’exposer sa pensée dans un essai. Il se pose donc la question : la vanité est-elle un mal ? Entendons par vanité, quelque chose de futile, une forme d’orgueil, vite poussée dans les bras de l’égoïsme, facile à rapprocher du narcissisme.
Ecoute Andreï, si tu aimes bien qu’on t’applaudisse quand t’as tournicoté tes doigts sur les touches et que tu as joué un super morceau de Mozart ou de je ne sais pas trop qui, que des applaudissements "tout le monde se lève pour Danette" fait éclater une petite bulle de fierté dans ton ventre, franchement, je vais te répondre : non, c’est pas mal mon grand, c’est même plutôt bien, c’est de l’élixir de joie, et comme chacun sait, la joie est l’essence du bonheur !
Voilà, c’est fait, j’ai donné ma réponse. Non, il ne me l’a pas demandée. Mais je réponds au cas où il me poserait la question, du coup on serait en pleine conversation, et je lui poserai à mon tour la question qui me brûle les lèvres : what ? Pourquoi ? Explique-moi ton essai avec des gestes, des dessins, des sourires, fait un peu comme si j’avais six ans, simplifie-moi. Ensuite je le remercierai. |