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puce For those in peril
Paul Wright     (février 2014) 

Réalisé par Paul Wright. Grande Bretagne. Drame. 1h56 (Sortie 12 février 2014). Avec George Mackay, Kate Dickie, Nichola Burley et Michael Smiley.

Paul Wright signe avec "For those in peril" un film peu commun, un film qui va jusqu’au bout de l’extrême, qui se joue des codes et des canons du récit cinématographique.

Aaron, seul pêcheur rescapé du naufrage d’un bateau de pêche, ne veut pas croire que son frère a péri dans cet accident.

Au bord de la folie mystique, devenu peu à peu une figure maléfique pour une collectivité très marquée par des superstitions ancestrales, il va combattre des forces titanesques pour retrouver son frère qu’il sait prisonnier des démons marins.

Peu de films atteignent cette intensité dans le traitement de son sujet.

Mouton noir parce qu’il veut affronter le ou les dieux de la mer, Aaron ne cesse d’être martyrisé par ses compatriotes, des Écossais du bout des terres, parlant un anglais dur, étrange, mêlé de gaélique.

On se croirait dans un film d’horreur, d’une noirceur absolue. George Mackay, le jeune acteur qui joue Aaron, est littéralement possédé par son personnage. C’est un bloc de granit qui serait soudain devenu autiste et sa performance atteint des sommets de déraison quand il part en mer combattre le monstre supposé avoir pris son frère.

À l’exception de "Breaking the Waves", pour la partie où, à l’instar d’Emily Watson, Aaron est chassé de sa communauté, ce film sauvage paraît, comme son sujet, sortir de nulle part. La dernière partie laissera le souffle coupé, proche de l’hébétude, et les derniers plans seront vraiment inoubliables.

"For those in peril" de Paul Wright est un film éprouvant qui se mérite à chaque instant. Ceux qui feront ce voyage si loin de leur confort et de leurs certitudes en seront récompensés : ils auront eu le privilège de voir enfin quelques minutes de cinéma dans leurs existences...

Retenir le nom de Paul Wright s’impose, tout comme celui de George Mackay. Difficile de dire vers quels rivages turbulents ils iront après ce monument d’intranquillité, mais il est conseillé de les y suivre aveuglément…

 

Philippe Person         
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