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The great destroyer  (Rough trade / PIAS)  janvier 2005

L'album rock de Low . Quoi de pire aurait il pu arriver au parcours quasi impeccable du trio slow-core du fin fond du Minnesota.

Malgré un coffret rétrospective un peu fourre-tout sorti l'année dernière (A Lifetime of Temporary Relief), le groupe restait une valeur sure en enchaînant les albums classieux dont le classique Trust fut le dernier maillon irréprochable en 2002.

Un changement de label de Kranky vers Sub Pop pourrait facilement expliquer les libertés que prend le groupe avec ses exigences passées, mais on ne peut pas en vouloir à Alan Sparhawk et ses amis de vouloir sortir du schéma intimiste sur lequel ils avaient construit tout leur succès… on ne peut que regretter que la magie ait singulièrement disparue lors de cette transition.

Comme il est difficile de dire du mal de groupes pour lesquels on garde une sympathie forgée sur la platine et la scène, on ne s'attardera pas trop sur les déceptions de cet album, elle est pourtant bien là.

La couleur power-rock de la première face de l'album laissera en effet peu d'espace vital aux compositions excitantes. Si certains titres comme "Monkey" fonctionnent honnêtement – l'efficacité n'a sans doute jamais fait partie du vocabulaire naturel de Low –, d'autres côtoient une écriture bas de gamme incompréhensible dans la discographie du combo : mainstream sans fraîcheur.

On peut sans malhonnêteté trouver un premier coupable dans la personne de David Fridmann, dont la production surgonflée a pu faire des merveilles par le passé chez certains groupes, mais se révèle totalement inadaptée au registre intimiste de Low ; on se le rappelle, le groupe poussait en effet à ses débuts la vanité jusqu'à prétendre occuper la place du groupe le plus lent et silencieux de la sphère du rock indépendant us. La luxuriance de la production de cette première partie de l'album noie sans recours l'âme et la grâce du songwriting classieux du groupe.

Il serait pourtant regrettable de reposer trop vite la galette dans son étagère car la bonne surprise est que la deuxième face nous réconcilie avec le groupe. Sans se braquer sur un certain systématisme dans la construction, les titres se répondent l'un l'autre et fonctionnent ainsi comme un véritable mini concept album.

Les textes plus narratifs que par le passé incarnent une maturité habitée qui avec recul mais sans nostalgie apportent un regard intriguant entre déception et foi (le titre de leur coffret fait écho à cette impression). La flamme jusqu'au-boutiste de "When I Go Deaf" répond ainsi aux regrets pesants de "Death of a Saleman" (petite perle de l'album). Les morceaux "Pissing", "Broadway" et "When I go Deaf" vont jusqu'à exploiter comme dans un exercice de style oumupien la même construction pour l'habiller de sentiments contradictoires.

On peut enfin relativiser cette déception par le fait que clairement ce nouvel album est destiné au live. Je peux nager en pleine science-fiction mais il parait crédible que le succès croissant du groupe l'ait forcé à passer dans des salles de plus en plus grandes et a ainsi eu tendance à faire évoluer sa musique.

On se rappelle ainsi avec peine de la première partie de Radiohead qu'avait effectuée Low aux arènes de Nimes, le cadre démesuré littéralement rock-arena voyait toute la justesse du groupe s'évanouir hors des cocons intimistes dans lesquels on se plaisait à les retrouver.

Pour ce qui est du présent les concerts de Low fonctionnent ainsi sur une nouvelle corde, la guitare d'Alan prenant d'avantage ses aises dans un registre tout à fait convaincant sans être révolutionnaire (calme – tempête) qui font que leurs concerts restent des dates phares à ne pas laisser passer. Cela reste surtout lorsque les anciens titres sont joués ("Two Steps" , "Lullabye" ! ) qu'on se rappelle alors que les prestations du groupe appartenaient auparavant à une toute autre dimension.

Si chose inédite chez Low, l'album est clairement imparfait et décevant, la deuxième moitié de l'album vaut a elle seule de s'y intéresser sans appréhension, notamment pour ceux qui découvriront ainsi le groupe.

Le meilleur conseil : les rencontrer en concert et se ruer sur les précédents albums.

 

Loopkin         
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# 12 juillet 2020 : Un air d'été

On entre dans la saison des vacances, pour vous comme pour nos chroniqueurs. Vous nous retrouverez tout l'été quand même avec des éditions web plus légères et toujours notre Froggy's TV bien sûr avec La Mare Aux Grenouilles et plein d'autres émissions. c'est parti pour le sommaire.

Du côté de la musique :

La Mare Aux Grenouilles #6, sommaire et replay
"Noshtta" de L'Eclair
"Moderne love" de Toybloid
  "Les îles" de Benoit Menut
"Echange" de Brussels Jazz Orchestra, Claire Vaillant & Pierre Drevet
"INTENTA experimental & electronic music from Switzerland 1981-93" par divers artistes
"Jimmy Cobb" mix #19 de Listen In Bed
"Chausson le littéraire" de Musica Nigella & Takenori Nemoto
"Alessandro Scarlatti, il Martirio di Santa Teodosia" de Thibault Noally & l'Ensemble Les Accents"
et donc La Mare Aux Grenouilles numéro #5 avec la liste de ce qui a été abordé et le replay.

Au théâtre :

en salle :
"Littoral" au Théâtre de la Colline
"Karine Dubernet - Souris pas" au Point Virgule
et dans un fauteuil de salon :
des créations :
"Yvonne princesse de Bourgogne" par Jacques Vincey
"Lucrèce Borgia" par Lucie Berelowitsch
"La Dernière neige" de et par Didider Bezace
"Pinocchio" de Joël Pommerat
"Soulever la politique" de Denis Guénoun
"Je marche dans la nuit par un chemin mauvais" de et par Ahmed Madani
Au théâtre ce soir :
"Darling chérie" de Marc Camoletti
"Le Tombeur" de Robert Lamoureux
"Une cloche en or" de Sim
du boulevard :
"Si c'était à refaire" de Laurent Ruquier
"Face à face" de Francis Joffo
du côté des humoristes :
"Bernard Mabille sur mesure"
"Christophe Alévêque est est Super Rebelle... et candidat libre !"
et finir l'Opéra :
avec du lyrique :
"Le Balcon" de Peter Eotvos par Damien Bigourdan
"Orlando furioso" de Antonio Vivaldi par Diego Fasolis
"La Flûte enchantée" de Mozart par Romeo Castellucci
et du ballet avec deux créations étonnantes : "Raymonda" de Marius Petipa et "Allegria" de Kader Atto

Expositions :

les expositions en "real life" à ne pas manquer :
"Otto Freundlich - La révélation de l’abstraction" au Musée de Montmartre
"Turner, peintures et aquarelles - Collection de la Tate" au Musée Jacquemart-André
"Harper's Bazaar, premier magazine de mode" au Musée des Arts Décoratifs
"Christan Louboutin - L'Exhibition[niste]" au Palais de la Porte Dorée
"Cézanne et les maîtres - Rêve d'Italie" au Musée Marmottan-Monet
"Coeurs - Du romantisme dans l'art contemporain" au Musée de la Vie romantique
"Les Contes étranges de N.H. Jacobsen" au Musée Bourdelle
les Collections permanentes du Musée Cernushi
"Le Monde selon Roger Ballen" à La Halle Saint Pierre
"Helena Rubinstein - La collection de Madame" et "Frapper le fer" au Musée du Quai Branly
"Monet, Renoir... Chagall - Voyages en Méditerranée" à l'Atelier des Lumières

Cinéma at home avec :
le cinéma contemporain
"A woman at war " de Benedikt Erlingsson
"Lulu" de Uwe Janson 
"L'Apotre" de Cheyenne Carron
"La tendresse" de Marion Hänsel
"Crawl" de Herve Lasgouttes
"Nesma" de Homeïda Behi
le cinéma culte des années 1920 :
"Le cuirassé Potemkine" de Sergueï Eisenstein
"Nosferatu le vampire" de Friedrich Wilhelm Murnau
"Le Cabinet du docteur Caligari" de Robert Wiene
"Les Deux Orphelines" de D.W. Griffith
et l'entre deux avec les années 1970 :
"Mado"de Claude Sautet
"La Traque" de Serge Leroy
"La femme du dimanche" de Luigi Comencini
et retour au 2ème millénaire avec de l'action :
"Lara Croft : Tomb Raider, le berceau de la vie" de Jan De Bont
"Blade Trinty" de David S. Goyer
avant de conclure en romance avec : "Un havre de paix  de Lasse Hallström

Lecture avec :

"La Chine d'en bas" de Liao Yiwu
"La nuit d'avant" de Wendy Walker
"Isabelle, l'après midi" de Douglas Kennedy
"Les ombres de la toile" de Chris Brookmyre
"Oeuvres complètes II" de Roberto Bolano
"Un été norvégien" de Einar Mar Gudmundsson

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