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Interview  (Le Limonaire, Paris)  mercredi 23 avril 2014

Au départ, K! c'était Karina qui chantait des chansons derrière son piano. La rencontre entre Karina et Jérémie en 2011 a emmené le projet vers des rivages plus rock, avec des boîtes à rythmes, de la batterie, de la guitare électrique qui parfois larsène. Karina revient d'une tournée où elle a joué en solo, sous le nom de K!, mais tous les mardis du mois de mai, ils s'installent en duo au Limonaire à Paris, et seront même accompagnés par une violoncelliste le 13 mai. Après la sortie de leur premier disque en janvier dernier, c'était l'occasion de découvrir un peu mieux ce groupe à géométrie variable et au(x) style(s) étonnant(s).

K! est-il un projet en mode solo qui peut se décliner en mode duo, ou un duo qui peut se jouer en solo ?

Karina : Au départ, c'était un projet solo, puis la vie a mis Jérémie sur mon chemin.

Jérémie : ... Et inversement.

Karina : Il y a eu comme un coup de foudre. Nous avons eu très envie de jouer ensemble. Nous avons donc monté le duo. C'est un projet qui peut être solo, duo, acoustique, électro ou avec batterie aussi.

Jérémie : Nous sommes encore en train d'explorer les possibilités qui s'offrent à nous.

Karina : Ce sera même peut-être un jour un trio. Nous ne savons pas encore.

Comment s'est déroulée votre rencontre ?

Jérémie : Par le biais d'une connaissance commune lors d'un festival à Montreuil. Je devais enregistrer une partie du festival et il se trouve que j'ai à cette occasion découvert Karina sur scène.

Karina : Dans un bar clandestin turc où je jouais en solo.

Qu'est-ce que vous apportez l'un et l'autre au projet ?

Karina : Pour moi, c'est d'abord les paroles une partie de la musique...

Jérémie : ... après, on se retrouve. On en discute, on y réfléchit. On échange, pas forcément toujours avec des mots d'ailleurs.

Karina : Au début, j'étais en mode solo piano / chant. J'étais frustrée car je venais du rock. Cela manquait de son. Jérémie a apporté toute cette matière que j'entendais, mais que j'avais du mal à mettre en place. Ce qui est génial avec Jérémie, parce que je ne connais rien à la technique, c'est que je peux lui donner une couleur ou une humeur et il sait trouver le son qui va avec les indices que je lui donne.

Comment définiriez-vous votre musique ?

Karina : Après moult réflexions, je dirais chanson-cabaret-électro-rock.

Et qu'y a-t-il derrière cette formule ?

Jérémie : Elle est vraiment importante, cette formule. C'est une synthèse de ce qui se passe sur scène, sur disque, dans la vie, dans les endroits où on se retrouve, et dans nos influences mutuelles. Par exemple, au départ la chanson n'était pas un domaine qui m'était familier. Je m'y suis aventuré grâce à Karina. C'est en cela que la formule prend tout son sens. Ça synthétise vraiment notre collaboration.

Karina, tu viens de terminer le Mégaphone Tour en formation solo. Il y a peut-être un projet avec Niobé qui est né de cette tournée en plateau commun. Peux-tu nous en dire plus ?

Karina : Il y a des choses qu'il vaut mieux ne pas dire parce que ça porte la poisse. Mais Niobé, c'est une vraie belle rencontre avec un mec extraordinaire. J'adore sa manière d'écrire, et on n'a surtout pas envie de se perdre. Si, pour cela, il faut trouver une excuse et travailler ensemble, ce ne serait vraiment pas déplaisant. On a tous les deux très envie de travailler avec Niobé.

A l'Ôbohem, à Toulouse, tu as rencontré un beau succès dans une salle qui pourtant n'est pas très tournée vers la chanson. Quelle conclusion en as-tu tiré ?

Karina : Ce qu'il y a de génial avec le Mégaphone Tour, c'est qu'on se retrouve dans des lieux totalement atypiques. L'Ôbohem est un bar rock. Ce n'était pas gagné d'avance. En plus, ce soir-là, nous avons eu des problèmes de sono. Ce que je retire de cette expérience, c'est que le projet a été bien accueilli quelques aient été les conditions, et à l'Ôbohem d'autant plus. Ce qui était vraiment important, c'était de défendre le projet dans des cafés-concerts, dans des petites salles et s'apercevoir que, quelles que soient les conditions, les chansons sont là. Ça fonctionne. C'est ça qui est important.

Votre mini-album est sorti fin janvier. Comment allez-vous le défendre ?

Karina : En donnant un maximum de concerts. La musique, c'est fait pour être jouée.

Jérémie : D'autant plus qu'un mini-album est un format difficile à défendre dans la presse spécialisée, car ce n'est pas un album, ni un single.

Karina : Mais surtout, on a envie de le défendre sur scène.

La sortie de ce mini-album vous a-t-elle ouvert de nouvelles perspectives ?

Karina : En effet. Ça permet de trouver des dates hors de Paris. C'est difficile de jouer à Paris, mais c'est aussi difficile d'en sortir. Ce disque nous aide pour la promo en permettant la diffusion d'extraits sur les radios régionales. En outre, c'était bien de faire cette photo d'un instant donné dans notre carrière afin de pouvoir passer à autre chose et penser à l'album.

L'album est donc déjà en cours d'écriture ?

Karina : Oui. Il y a des chansons déjà écrites. Nous les testons en concert.

Jérémie : D'autres sont encore en gestation. Notre but est maintenant de défendre nos chansons en y mettant toute la fraîcheur et l'énergie qu'on peut.

Retrouvez K!
en Froggy's Session
pour 3 titres en cliquant ici !

 

En savoir plus :
Le Bandcamp de K!
Le Soundcloud de K!
Le Facebook de K!

Crédits photos : Thomy Keat (Toute la série sur Taste of Indie)


Laurent Coudol         
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