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puce The pianist - Moving Stationery
Teatro Astra  (Turin)  juillet 2014

Solos circassiens conçus et interprétés par Thomas Monckton dans une mise en scène de Sanna Silvennoinen.

"The pianist" est un solo de cirque contemporain interprété par le circassien newzélandais Thomas Monckton.

Sur scène, un piano, un lustre et de lourds rideaux, mais l'artiste manque. Celui-ci, en queue-de-pie, devra s'extraire des coulisses pour approcher le noble instruments.

Cette pièce burlesque est composée de numéros très physiques à la Harold Lloyd, faits de chutes, de glissades et d'acrobaties. Cependant le registre de Thomas Monckton va aussi chercher dans la culture pop.

Ainsi on note des clins d'oeil à John Travolta, à travers des mouvements de danse immortalisés par l'acteur dans "La fièvre du samedi soir" ou dans "Pulp Fiction", mais aussi à Michael Jackson ou au hip hop et au breakdance.

Malgré quelques passages convenus et codifiés pour ce style de pièces comiques autour d'un instrument, c'est lorsqu'il se glisse sous le drap qui couvre le piano et invente des personnages avec les membres de son corps que Thomas Monckton renouvelle l'exercice et donne une dimension poétique à son numéro de clown décalé.

La programmation du Festival Teatro a Corte donne une double carte blanche aux artistes invités et Thomas Monckton propose au cours de la même soirée et, dans le même registre, "Moving Stationery" raconte le quotidien d'un employé de bureau pas très modèle. Là encore l'inspiration cinématographique du comique est évidente.

Il y a d'abord un épisode durant lequel ses vêtements sont ton sur ton avec le papier peint de l'ascenseur, scène qui rappelle bien évidemment le "Garden State" de Zach Braff.

Ensuite il y a tout un ensemble de détails, lumières, coiffure, vêtements, éléments de décor qui rappellent les personnages des films d'Aki Kaurismäki. Il y a dans les maladresses du personnage, dans le ton de la tragi-comédie de "Moving Stationery" quelque chose de Jean-Pierre Léaud dans "J'ai engagé un tueur".

Avec ses deux spectacles drôles, tendrement décalés, frôlant l'absurde, Thomas Monckton a retourné les spectateurs de 7 à 77 ans du Teatro Astra.

 

Laurent Coudol         
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