Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Purity Ring
Another Eternity  (4AD)  mars 2015

Véritable vent frais ayant violemment soufflé sur l’année 2012, Purity Ring avait justement captivé les oreilles avec une collection de singles bien senties. "Belispeak", "Obedear" et surtout "Lofticries" s’imposaient comme une collusion, sinon une évolution, plausible entres les univers des musiques hip-hop et électroniques. D’ailleurs, l’album Shrine amalgamait les influences de Corin Roddick et Megan James en un amas sonore de qualité et se construisait volontairement sur des notions asphyxiantes. Même la pochette de l’album convoquait des notions anxiogènes dans lequel le public s’enfonçait avec concupiscence.

En revanche, avec Another Eternity, le duo canadien vise de nouvelles hauteurs et encore une fois, c’est la pochette de l’album qui en est la première vitrine : Megan, allongée et en suspension face à un astre solaire sur fond rose. Vous l’aurez compris, c’est une opposition complète à celle de Shrine. Soit, mais qu’en est-il du contenu ?

Le premier constat est évident : les mélodies s’accordent un nouvel élan et gagnent de nouveaux espaces permettant d’alléger leurs productions. Et si chaque titre possède toujours une impressionnante succession de couches mélodiques, cette gimmick propre à Corin (pôle masculin du duo) est ici bien plus aérienne. De son côté, Megan et son chant deviennent bien plus intelligibles alors que ses lyrics, toujours aussi travaillés, s’avèrent bien plus accessibles.

A l’oreille, le duo qui affirmait être fan de hip-hop semble avoir véritablement sauté le pas. De fait, une sérieuse partie de l’album empruntera des chemins régulièrement foulés par des rappeurs. Avec des percussions up-tempos à l’appui et des rythmiques trap postées un peu partout en embuscade ("Dust Hymn" / "Flood on the Floor"), Purity Ring embrasse vaillamment un univers qui leur a toujours fait de l’œil. Depuis l’influence du titre "Are You That Somebody" d’Aaliyah, jusqu’au titre "Give Me U" produit pour Elijah Blake, Corin et Megan ont toujours eu plus ou moins d’interactions avec cet autre milieu artistique.

Une évolution qui se fait au détriment d’une partie de leur électro cérébrale, mais qui élève sérieusement leur potentiel dansant. De fait, Purity Ring s’acharne à provoquer des frictions entre l’électro-pop et le hip-hop et c’est grâce à la voix de Megan que le feu prend. Véritable bûcher de joie, la chanteuse se découvre des saccades syllabiques ("Don’t forget, forget" sur "Flood on the Floor") ou des vocalismes elliptiques ("Stillness in Woe") qui désignent Another Eternity comme un opus joueur.

Et si aucun titre ne s’empare jamais complètement du sex appeal mystique qui fut celui de "Lofticries", le nombre de risques pris le long de ses 10 pistes développe, écoute après écoute, un magnétisme indéniable. D’ailleurs, "Stranger Than Earth" ou même "Body Ache" alignent des refrains efficaces, les désignant comme deux productions à la force d’impact suffisante pour imprégner votre cerveau en très peu de temps.

Plus aérien, plus lisse d’apparence, mais aussi plus travaillé dans la forme, cet autre éternité n’est peut-être pas celle attendue, mais demeure une expérience agréable. Car si le groupe finit par s’écarteler lui-même entre hip-hop et électro, on ne pourra pas lui reprocher de se reposer sur ses acquis. C’est visiblement l’idée même de l’album : pour s’améliorer et avancer, il faut s’élever.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

Purity Ring en concert à Pitchfork Music Festival #2 (édition 2012) - samedi 3 novembre

En savoir plus :
Le site officiel de Purity Ring
Le Soundcloud de Purity Ring
Le Facebook de Purity Ring


Stéphane El Menshawi         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
# 22 décembre 2019 : Joyeux Noël

Que vous fêtiez Noël ou pas, que vous ayez eu des problèmes de transports ou non, que vous soyez seul, en famille ou entre amis, vous pouvez dès maintenant découvrir l'édition de la semaine de Froggy's Delight. C'est parti pour le sommaire.

Du côté de la musique :

Ca bouge à Saint Etienne avec :
- "Plastic Ono Utero", 7eme épisode du podcast Listen In Bed
- Rencontre avec MC Pampille autour de son album "Sur le banc de touche"
et aussi :
"Hello again" de Adam Wood
"Après le soir" de Camille Bénâtre
"Brahms : Intégrale de l'oeuvre pour piano seul" de Geofrroy Couteau
"Berlioz, la damnation de Faust" de John Nelson et l'Orchestre Philarmonique de Strasbourg
"5,3,2,1" de Pikku
"Pleasure principle" de Pleasure Principle
"Ascendant Johnny Cash" de Rod Barthet
"Maurice Ravel, Concerto in G" de Vanessa Benelli Mosell
"78 tours" de Xavier Roumagnac Eklectik Band
et toujours :
"Amecian Utopia on Broadway" de David Byrne
"Le roi des ruines" de Andoni Iturrioz
Rencontre avec C GEM qui nous offre aussi une session avec son Red Moon Orchestra
"Street talk : Saxophone summit" de Dave Liebman, Joe Lovano et Greg Osby
"Single so over" de Kid Francescoli
"Brutal pop" de Sun
"Big bang" de Les Bons Becs
"Whosampled.com", mix numéro 6 de notre podcast Listen In Bed
"I don't know what i'm doing" de Molto Morbidi
"Aside" de My Imaginary Loves
"Hits hits hits hourra" de Marcel et son Orchestre
"Midnight colors" de Midnight Colors

Au théâtre :

les nouveautés avec :
"La Fin du courage" à La Scala
"Yes !" au Théâtre Athénée-Louis Jouvet
"Main basse sur le magot" au Théâtre Le Funambule-Montmartre
"Les Pâtes à l'ail" au Théâtre La Scène Parisienne
"Comme des soeurs" au Théâtre La Scène Parisienne
une reprise avec "Celui qui tombe" au Centquatre
et la chronique des spectacles à l'affiche en décembre

Expositions avec :

"Frapper le fer - L'art des forgerons africains" au Musée du Quai Branly

Cinéma avec :

"Jésus" de Hiroshi Okuyama
"L'Equilibrio" de Vincenzo Marra
et la chronique des films sortis en décembre

Lecture avec :

"Nino dans la nuit" de Capucine & Simon Johannin
"Nuit d'épine" de Christine Taubira
"On ne meurt pas d'amour" de Géraldine Dalban Moreynas
"Jacobins !" de Alexis Corbière
"La fabrique du crétin digital" de Michel Desmurget
"Le ghetto de l'intérieur" de Santiago H Amigorena
et toujours :
"La Wehrmacht, la fin d'un mythe" de Jean Lopez
"Au plus près" de Anneli Furmark & Monika Steinholm
"Evolution " de Marc Elsberg
"L'Amexique au pied du mur" de Clément Brault & Romain Houeix
"Rien que pour moi" de J.L. Butler
"Secret de polichinelle" de Yonatan Sagiv

Froggeek's Delight :

"Oculus Quest" Le casque de réalité virtuel autonome

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

Les 4 derniers journaux
- 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil
- 07 avril 2024 :Un marathon de nouveautés !
- 01 avril 2024 : Mieux vaut en rire !
- 24 mars 2024 : Enfin le printemps !
           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=