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Interview  (Paris)  jeudi 19 mars 2015

Il m'a toujours plu, Dominique. A comme Aimable. Autrefois tourmenté, mais brave et talentueux. Son avant-dernier album Vers les lueurs m'avait séduit, par sa chaleur et son orchestration non conventionnelle.

Et puis récemment, j'ai lu une interview dans Libé, dans lequel il disait qu'on devient toujours ce qu'on craint d'être, et qu'il s'assume enfin, alors il fait de la chanson comme un mec de son âge, et il déteste les artistes qui "font les artistes", ... bref je me suis dit qu'il avait cessé de rêver, posé dans son confort d'artiste arrivé là où il est, protégé, comme d'autres chanteurs quadra qui ont abandonné leurs idéaux. Renoncement ou apaisement ?

J'étais un peu remonté, quand Froggy's Delight m'a proposé de le rencontrer. Très bonne idée, j'allais voir ce que Dominique A encore à dire. Me voici face à lui, un matin, avec mes petits papiers à tirer. Dominique A toi de jouer :

DOMINIQUE A PRIORI

En interview, on te demande beaucoup de parler de l'image que tu renvoies, qui serait comme un écran de ce que tu fais. La perception d'une oeuvre artistique est parasitée par son créateur. Donc, oui, je passe mon temps à battre les préjugés en brèche mais en même temps, je me dis que les disques parlent pour moi. Ils ont une image un peu sévère, mais ce n'est pas étonnant, j'aime le drame, la mélancolie, comme plein de gens, après tout. Mais au quotidien, je ne suis pas comme ça, et peu importe. L'important, c'est ce ce qui est fait, et pas qui je suis. Ce que je suis, ça me regarde, moi et mes proches, mais en fait ça ne m'intéresse absolument pas de le savoir. Et souvent, les gens ont plus de flair que moi pour percevoir ce que je pourrais devenir... hélas (rires)

DOMINIQUE A L'ABORDAGE

La scène, on y va un peu drapeau au vent, l'étendard, offensif, plein d'énergie à donner, mais c'est le contexte qui veut ça. Et après tout, on le revendique. Je ne l'entretiens pas, mais je le ressens. C'est vraiment lié à la scène, je ne sors pas un disque en pensant "je vais tous les niquer" (rires). Oui, j'ai des choses à prouver, mais ce qui importe, c'est ce que c'est, et non ce que ça va produire. Donc je n'ai pas d'objectif conquérant. On me donne des outils pour aller vers les gens, faire écouter mon travail, alors j'y vais, mais je ne perçois pas ça comme une invasion de bateau, tu vois.

DOMINIQUE A L'AVENTURE

Dans le milieu culturel, j'entends souvent cette phrase : "ah, ça c'est une belle aventure". Je trouve ça très exagéré, pontifiant. L'aventure, pour moi, c'est mettre sa vie en péril. Moi, je ne suis pas un aventurier, et je n'ai pas la sensation de l'avoir été. En voyage, je suis du genre à dormir à l'hôtel, tu vois. Musicalement, je vis des expériences, des rencontres, je prends des risques artistiques, mais l'aventure, pour moi, c'est trop fort, ça veut dire que tu ne sais pas où tu mets les pieds.

DOMINIQUE A NOUS LA VICTOIRE

Décidément, ton questionnaire est très guerrier (rires). Le succès... Je n'ai pas de problèmes avec le fait de passer à la radio ou à la télé. Obtenir une Victoire de la Musique a été apaisant. Ce disque qui en résulte est le résultat de tout ce qui s'est passé autour du précédent, pour lequel j'ai senti une vraie empathie. Cela m'a fait du bien de ne plus avoir l'impression de me justifier de certaines choses auprès du Grand Public, cette entité impalpable, aussi mystérieuse que la conquête spatiale. Le succès, c'est d'avoir les moyens de continuer à faire les choses, de susciter un peu d'intérêt, et d'avoir autour de soi une équipe solide qui vous aide à réaliser vos désirs artistiques. De ce point de vue là, je crois que je baigne dans le succès depuis 24 ans. Après, on en veut toujours plus, et ton entourage aussi. Depuis quelques années, j'ai envie d'écouter ce qu'on me dit, d'entériner une validation de mon travail, et ce nouvel album le permettra sans doute. Peut-être que j'aurai à nouveau envie un jour de faire exploser le cadre. Mais il faut que je méfie de moi même aussi, parce que j'ai été parfois très impulsif par le passé.

DOMINIQUE A TOUT CASSER

Cela a parfois été mon but, notamment à la fin des années 90 où j'étais radical. Je pense que l'homme que je suis aujourd'hui dirait au garçon de cette époque : "non mais ça va pas, pourquoi tu fais ça ?". Il y avait un rapport épidermique à l'exposition publique, et à la façon dont la chanson était considérée en France. Pendant quelques années, j'ai voulu tout foutre en l'air. Mais ce que j'ai fait à ce moment là est bénéfique pour ce que je fais maintenant, c'est ce qui fait l'intérêt d'une carrière. Mais c'est seulement depuis une dizaine d'années que j'ai l'impression de faire mon métier tel que j'en ai envie, surtout avec mes 4 derniers albums studio qui m'ont permis de me trouver. Aujourd'hui, j'ai encore plaisir à reprendre certaines chansons de cette période tourmentée, alors que d'autres me posent problème, mais j'ai assez de chansons dans mon répertoire pour me permettre de les contourner.

DOMINIQUE A TES AMOURS

On me dit que c'est le grand sujet de cet album Eléor, alors que je ne le voyais pas comme ça. Mais oui, j'aborde l'amour sous différentes facettes : l'amour sclérosé, comme dans "Nouvelles vagues", sur quelqu'un qui préserve l'autre de tout contact avec l'extérieur et qui dit à la fin : "je te ferai quand même sortir de la maison", comme Natascha Kampusch et son tortionnaire. Faire le bien de quelqu'un sans lui demander son avis, c'est le principe du totalitarisme, amoureux dans ce cas précis. Dans "Au revoir mon amour", le sujet est la non-rencontre et le refus de l'engagement, une solitude assumée, voire complaisante. Dans cet album, en général, il y a une sensation de douceur (même si j'aimerais trouver un autre mot tellement je l'utilise), en comparaison avec le sentiment d'agression qu'on trouve dans les rapports sociaux, et même dans la musique qui m'agresse souvent, avec ce son écrasé... J'ai souvent l'impression que beaucoup d'artistes tapent fort et donnent tout pour se faire entendre, ça bastonne trop, alors j'ai envie d'exprimer le contraire dans ce que je fais, donner de l'espace dans le son, inspirer le voyage, même s'il est plus intérieur ici.

DOMINIQUE A LA CLAIRE FONTAINE

Pour ce disque, j'avais envie de rejouer de la guitare. Alors je suis allé dans un magasin de musique m'en acheter une. Je suis entré dans le premier magasin, et ça été le coup de foudre immédiat : une Gretsch noire et dorée quart de caisse, avec un son rond et cristallin.

DOMINIQUE A QUOI CA SERT

Il n'y a pas longtemps, je me suis dit qu'être artiste, ça évite de taper sur la gueule de son voisin. C'est déjà une bonne motivation. Il y a des musiques qui appellent à l'émeute, mais en général la musique permet d'apaiser les conflits. Et comme par hasard, le premier truc qu'on attaque, c'est l'art, en général, car c'est un espace de liberté, qu'on investit et qu'on veut partager. L'utilité sociale est démontrée, sur un plan pragmatique comme économique. La culture génère de l'argent, on le sait. Je n'ai pas de doute quant à l'utilité d'écrire de nouvelles chansons, sans besoin d'être redondant. Souvent, les chansons engagées masquent mal le fait que l'artiste a mauvaise conscience d'être un artiste. Il ne faut pas, on est là pour apaiser les tensions, détourner de la violence, c'est censé te réconcilier avec le genre humain. Moi, quand j'écoute un bon disque, que je lis un bon livre ou que je regarde un bon film, j'ai envie de prendre quelqu'un dans mes bras. On en a besoin, la question ne se pose même pas.

DOMINIQUE A TA SANTÉ

Dans ce métier, on se ruine la santé, mais on la gère avec l'adrénaline. Je pense que des tas de choses commenceraient à déconner si j'étais dans l'incapacité de produire quoi que ce soit. Finalement, l'énergie qui me galvanise me maintient la tête hors de l'eau et écarte les problèmes. Le corps, souvent, se met au diapason du mental. Et quand le mental te réclame de créer, le corps suit. Comme quand tu es malade et que le mal disparait une fois sur scène. J'ai vécu des situations dingues, par exemple en Argentine, une fois, en solo : malade comme un chien, j'avais les cuvettes des deux côtés de la scène, je me demandais comment j'allais faire. Et puis pendant 1h10, j'étais en pleine possession de mes moyens. 1h10, pas plus. Le corps était mon allé. Etre porté par une passion, c'est le meilleur moyen de vivre. Donc je fais en sorte d'entretenir ma passion, à défaut d'entretenir mon corps.

DOMINIQUE A VOTÉ

Je suis un peu aux fraises actuellement. Tant que je serai entre deux pays, mon rapport citoyen sera un peu compliqué. Une fois que je serai installé en France, je retrouverai mes réflexes d'électeur, sans grande conviction pour autant. J'espère juste qu'il n'y aura pas un second tour Sarkozy / Le Pen en 2017.

DOMINIQUE A LA VIE A LA MORT

J'aime l'idée que la mort soit abordée dans mes chansons de façon inconsciente. Après avoir écrit une chanson comme "Immortels", je n'ai pas forcément envie de ramener le sujet sur le tapis, mais il déboule de lui-même. J'ai lu dans des articles sur "Eléor" que la mort rodait dans la chanson "Cap Farvel", ou dans "Au revoir mon amour" ("La vie n'est pas finie, la vie n'est pas passée") et "Eléor" ("Avant que la vie ne se défile, avant de gagner l'autre bord"). C'est assez troublant, mais ce n'est pas du tout prémédité, je n'avais pas fait le lien entre ces refrains. Une fois que les chansons sont écrites, je suis tellement focalisé sur la musique que je n'entends même plus ce que je dis. Finalement, les gens me mettent des évidences sous le nez, alors je leur laisse des marges de manoeuvre.

DOMINIQUE A TON ETOILE

"A ton étoile", une chanson de Noir Desir, avec une très belle version de Yann Tiersen, d'ailleurs. Concernant ma part de rêve, j'exprime assez peu mes propres désirs, j'ai peur d'être déçu si je m'avance trop. Donc je préfère être dans l'action et constater que ce qu'il m'arrive est 1000 fois mieux que ce que j'avais espéré. C'est amusant, car les idées de rêve et d'onirisme sont très présentes dans ce nouvel album, mais de moi-même, je suis peu rêveur. Je suis plus contemplatif, ça me permet d'apprécier les choses extraordinaires. C'est ce que je disais dans "Je ne demande pas la lumière, quelques lumières seulement" (sur l'album Vers les lueurs) : ne pas demander la lune, juste des moments de plaisir, comme disait Miossec. Rabattre le caquet à ses rêves ou ses ambitions n'est pas forcément négatif, ça permet d'éviter d'être dans une situation où tu es totalement dévasté par le fait que rien n'est à la hauteur de tes espérances. Dans la chanson "Par le Canada", je décris un type qui va réaliser le rêve d'une personne à sa place, parce que celle-ci a préféré rester dans le fantasme plutôt que d'être déçu. C'est une idée anti-Brelienne : Jacques Brel disait tout le temps que les rêves sont faits pour être réalisés. Finalement, c'est un discours qu'on entend partout, assez convenu, c'est celui des Enfoirés. Brel est un aventurier, il est allé à la rencontre des ses désirs, mais il a eu la chance de les réaliser car il était dans un mode de vie et de reconnaissance de son travail qui lui en a donné les moyens. Demande à un ancien candidat de télé-crochet s'il a réalisé son rêve, et si sa vie après est tel qu'il l'avait imaginé, et tu verras…

DOMINIQUE AD VITAM ETERNAM

C'est tout le mal que je me souhaite. C'est une expression que j'utilise souvent, que j'aime beaucoup.

DOMINIQUE A VENDRE

Vendu (rires)

DOMINIQUE A BIENTÔT

 

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En savoir plus :
Le site officiel de Dominique A
Le site Comment certains vivent
Le Facebook de Dominique A

Crédits photos : Diane Hion (Toute la série sur Taste of Indie)


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# 8 septembre 2019 : du nouveau à l'Horizon

Beaucoup de belles choses en cette rentrée que ce soit sur le plan musical, théâtral, littéraire ou cinématographique. On vous en parle sans plus attendre dans cette nouvelle édition de Froggy's Delight. En route.

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Nous étions au Check In Party à Guéret et on vous dit tout : Jeudi avec Patti Smith, Prince Miiaou, Jeanne Added...
Vendredi avec Puts Marie, Slaves, Lysistrata, Gogol Bordello...
et le Samedi en compagnie de Deerhunter, Balthazar, Oh Sees...
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Retour sur la Route du Rock :
Jeudi avec Fontaines DC, Stereolab, Idles, Tame Impala...
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