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Pauline Drand Double EP  (Folo)  avril 2015

Pauline Drand : un double EP mélancolique et lumineux

La promesse d'un devenir ?

Le 21 avril aux Trois Baudets, Pauline Drand donnait un concert célébrant la sortie de son premier huit titres, double EP dans l’attente d’un album à venir…

Deux ans auparavant, lors d’un concert donné dans la cave d’un troquet de Pigalle, elle déclarait : "je chante des chansons tristes, mais ce soir je me suis habillée avec des couleurs gaies pour compenser". J’avais aimé cette déclaration emblématique du personnage. Evoluant dans un univers folk, Pauline Drand alternait titres en anglais puis en français, accompagnée d’une seule guitare tantôt sèche, tantôt électrique. Si elle donnait un peu l’impression de se chercher, c’était toujours avec élégance et dans une ambiance teintée de douce mélancolie. Malgré son jeune âge, elle réussissait à marquer de son empreinte le "Si tu disais" de Françoiz Breut et le "Ne me quitte pas" de Brel. Ce soir-là, devant cette cousine musicale de Gravenhurst, j’espérais ne pas assister au concert d’une étoile filante.

Le devenir d'un promesse : huit titres pour un EP !

En deux ans, j’ai eu le bonheur de voir Pauline Drand mûrir : identité musicale de plus en plus marquée, répertoire composé de dizaines de titres, capacité à réinventer les classiques telle son adaptation en français de "Pink Moon" de Nick Drake. Ne lui manquait peut-être qu’un peu d’assurance. Elle semble l’avoir trouvée à l’occasion de son premier disque : chacun des 8 titres étant d’excellente tenue.

Sur scène, Pauline défend chacun de ses morceaux aidée d’une de ses guitares. La réussite de ce disque est d’avoir su préserver l’âme originelle de chacun des morceaux en parant chacun d’eux d’une légère dose d’arrangements. Une merveille d’équilibre : juste ce qu’il fallait !

Si le terme mélancolie colle parfaitement à la musique de Pauline Drand, n’imaginez surtout pas cette musique tristounette. Cette jeune femme a, de ses voyages à Beyrouth et Istanbul, ramené une lumière qu’elle sait insuffler dans ses morceaux. Cet étonnant mélange de mélancolie, de légèreté et de lumière se retrouve notamment dans "Emile Sait", premier titre du EP et "Marie", au texte empreint de tristesse, mais à la mélodie presque joyeuse parce qu’évoquant le thème de l’enfance.

"Pont Neuf", qui a pendant longtemps été le seul titre accessible sous Soundcloud en version acoustique, est un des deux classiques de l’album. Les Inrocks Labs ne s’y sont pas trompés en le classant en le classant à la septième place de leur classement du mois. Ce morceau aurait pu être chanté par une Barbara contemporaine.

Du joyau pop "A Place To Stay", on recommandera la très belle vidéo tournée à Beyrouth il y a plus d’un an et la partie orchestrale qui évoque la période psychédélique des Beatles.

Le titre "Des faons et du vent" est le titre le plus délicat de l’album. Curieusement, il me rappelle l’ambiance bucolique de certains des morceaux du classique Seventeen Seconds des The Cure. Sur "Horses", Pauline invite Sofia Bolt, elle-même auteur d’un récent brûlot, l’excellent Strange Reactions et investit le rock le temps d’un morceau qu’on connaissait plus folk.

Avec Tiago Saga, lointain cousin portugais de Arthur H, Pauline fait de "Animal" un titre à la sensualité troublante. "Aux Jours de Juillet" : au "Courage des Oiseaux" de Dominique A répond la Sagesse des Oiseaux de Pauline Drand. Cette splendide ballade jouée pour l’occasion avec deux violons, un alto et un violoncelle clôture ce 8 titres avec beauté avec comme thème central : les amours heureuses et malheureuses.

Huit titres en préfiguration d’un album à venir : hâte, follement hâte de découvrir la suite ! A noter que nombre des titres du EP à tirage limité ne figureront pas sur l’album. Ne loupez pas l’occasion du concert que donnera l’artiste le 18 mai au Pop In.

 

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En savoir plus :
Le Soundcloud de Pauline Drand
Le Bandcamp de Pauline Drand
Le Facebook de Pauline Drand


Philippe Ache         
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# 2 août 2020 : Une petite pause s'impose

Le mois d'août arrive. Sans les festivals, l'actualité culturelle sera plus calme mais nous serons toujours là pour vous tenir compagnie chaque semaine notamment sur Twitch. Commençons par le replay de la Mare Aux Grenouilles #8 (la prochaine sera le 29 août) et bien entendu le sommaire habituel.

Du côté de la musique :

"Pain olympics" de Crack Cloud
"Waiting room" de We Hate You Please Die
"Surprends-moi" de Cheyenne
"Nina Simone 1/2" le mix numéro 20 de Listen in Bed
Interview de Bruno Piszczorowicz autour de son livre "L'ère Metal"
"Noshtta" de L'Eclair
"Moderne love" de Toybloid
  "Les îles" de Benoit Menut
"Echange" de Brussels Jazz Orchestra, Claire Vaillant & Pierre Drevet

Au théâtre :

chez soi avec des comédies blockbusters at home :
"Lady Oscar" de Guillaume Mélanie
"La vie de chantier" de Dany Boon
"Post-it" de Carole Greep
"Mon meilleur copain" de Eric Assous
"L'ex-femme de ma vie" de Josiane Balasko
"Un point c'est tout" de Laurent Baffie
et de l'eclectisme lyrique avec :
"L'Ange de feu" de Serge Prokofiev revisité par Mariusz Trelinski
les antipodes stylistiques avec "L'Enfant et les Sortilèges" de Maurice Ravel par James Bonas et "Dracula, l'amour plus fort que la mort" de Kamel Ouali
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Expositions :

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"Otto Freundlich - La révélation de l’abstraction" au Musée de Montmartre
"Turner, peintures et aquarelles - Collection de la Tate" au Musée Jacquemart-André
"Harper's Bazaar, premier magazine de mode" au Musée des Arts Décoratifs
"Christan Louboutin - L'Exhibition[niste]" au Palais de la Porte Dorée
"Cézanne et les maîtres - Rêve d'Italie" au Musée Marmottan-Monet
"Coeurs - Du romantisme dans l'art contemporain" au Musée de la Vie romantique
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"Helena Rubinstein - La collection de Madame" et "Frapper le fer" au Musée du Quai Branly
"Monet, Renoir... Chagall - Voyages en Méditerranée" à l'Atelier des Lumières

Cinéma :

en salle :
du vintage avec la version restaurée de "Quelle joie de vivre" de René Clément
un documentaire "Dawson City : le temps suspendu" de Bill Morrison
des films récents dans son salon :
"Hauts les coeurs !" de Solveig Anspach
"La Famille Wolberg" de Axelle Ropert
"Pieds nus sur des limaces" de Fabienne Berthaud
"Le Voyage aux Pyrénées" de Jean-Marie Larrieu et Arnaud Larrieu
"Dans Paris" de Christophe Honoré
"La promesse" de Luc et Jean-Pierre Dardenne

Lecture avec :

"Nous avons les mains rouges" de Jean Meckert
"Il était deux fois" de Franck Thilliez
"La goûteue d'Hitler" de Rosella Postorino
et toujours :
Interview de Bruno Piszczorowicz autour de son livre "L'ère Metal"
"Fleishman a des ennuis" de Taffy Brodesser-Akner
"Summer mélodie" de David Nicholls
"La Chine d'en bas" de Liao Yiwu
"La nuit d'avant" de Wendy Walker
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