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Interview  (Paris)  vendredi 22 mai 2015

Seul au commande de son projet Big Bang Humain qui est aussi le nom de son triptyque à sortir bientôt et auquel vous pouvez d’ailleurs contribuer par l’intermédiaire de son label PHW Records, Alex BBH propose une electro à la française (comprendre qu’il chante en français) originale et, somme toute, assez peu entendue dans nos contrées où l’anglais est la langue de l’électro autant que celle du rock. Electro mais pas seulement car justement les textes ont une grande importance et ses chansons sont tout aussi capables de supporter des interprétations acoustiques comme lors de la session qu’il nous a accordée, il y a quelques semaines. Mais partons à la découverte d'Alex BBH au travers de quelques questions…

Qui ou quoi se cache derrière Alex BBH ?

Alex BBH : Disons qu'Alex se cache derrière BBH. En fait, je ne me cache pas complètement puisque je m'appelle vraiment Alexandre, mais j'ai toujours aimé utiliser des pseudonymes. J'en change régulièrement, au gré des projets, en me disant à chaque fois que c'est la dernière. Mais je me rends compte que j'ai besoin de changer de nom comme un acteur à chaque nouveau rôle. Chaque album est une exploration, une face de ma personnalité, un moment de ma vie, un état de ma vision du monde, et comme tout le monde, je change, j'ai une personnalité faite de plusieurs aspects parfois contradictoires. C'est probablement contre-productif d'un point de vue commercial, mais ça donne à mon projet global beaucoup plus de profondeur.

Tu racontais lors du tournage de la session que c'est un morceau de Dylan qui t'avait donné envie de faire de la musique. Tu peux nous en dire un peu plus sur ce déclencheur ? Comment cela t'a amené à en faire ton métier ?

Alex BBH : Au début, je ne voulais pas savoir jouer de la guitare, je voulais juste savoir jouer cette chanson que mon père jouait. Mais la difficulté aidant, quand j'ai su jouer ce morceau, j'étais devenu accroc à la guitare. Il faut dire que j'ai baigné dans la musique en général et la guitare en particulier toute mon enfance, c'est un truc familial. Mon père a toujours fait beaucoup de musique dans des styles variés (et il continue aujourd'hui en chantant du jazz), il y avait plein d'instruments bizarres à la maison et mon enfance a été bercée aussi bien par Mozart et Bach que par les Beatles, Planxty (groupe irlandais), Pink Floyd ou Jacques Brel.

J'ai gardé de tout ça une envie de pratiquer plein de styles différents, une vision très large de la musique : la musique c’est juste du bruit organisé. A partir de là, on peut s’éclater !

Compositeur, auteur, interprète : est-ce que l'un pourrait / voudrait un jour prendre le pas sur les autres ?

Alex BBH : Le compositeur a toujours dominé l'auteur et l'interprète. Je ne saurais dire si c'est par goût ou par facilité. Je sais qu'en vieillissant, c'est la partie que j'aimerais conserver si je n'ai plus l'énergie pour monter sur scène. Écrire est pour moi un processus beaucoup plus douloureux. J'adore, mais je ne pourrais pas faire que ça.

Tu joues aussi je crois dans d'autres formations. quels rôles y tiens-tu et est-ce toujours Alex BBH ou bien Alex tout court ?

Alex BBH : Alex-tout-court ! BBH est vraiment né avec les trois EP "Big", "Bang" et "Humain". J'aime multiplier les expériences ; comme compositeur, arrangeur, producteur, guitariste ou chanteur ou tout mélangé, peu importe. J'ai participé à un spectacle de musique africaine en tant que guitariste, j'ai co-composé, arrangé et interprété un spectacle basé sur des poèmes de Baudelaire, joué de la musique irlandaise, travaillé sur des albums de chanson française, de folk-rock, écrit en français et en anglais, composé des musiques pour de l'image... J'aime changer de casquette, prendre des risques, me lancer dans l'inconnu. Parfois je me plante, mais je grandis à tous les coups.

On pourrait définir ta musique comme de l'électro française, mélange assez atypique de musique électro et de texte en français. Comment es-tu arrivé à cela ?

Alex BBH : Mon tout premier album, tiré à 20 exemplaires faits à la maison il y a plus de 15 ans, était un album de chanson française électronique. Mais pas une grande réussite rétrospectivement. J'ai continué à expérimenter ce mélange tout seul chez moi, en parallèle de mes autres projets jusqu'en 2013. Cette année-là, j'ai signé la direction musicale et quelques compositions du film "7ème ciel" de Guillaume Foirest. Guillaume m'a entraîné vers des territoires nouveaux, il m'a amené à repenser mon processus de composition et j'ai eu un déclic. J’ai eu l’occasion d’expérimenter encore à la demande d’un autre réalisateur pour un documentaire et un an plus tard, les 3 EP étaient écrits.

La grosse difficulté a été de trouver un terrain commun aux deux genres. Ce n’est plus de la chanson, ce n’est pas de l’électro. Le plus souvent, j’ai commencé par travailler la musique, et j’écrivais en même temps des textes mais sans penser à la mélodie. Puis j’ai retravaillé tous les textes sur les instrumentaux en faisant beaucoup d’improvisation : je décalais des mots, des phrases, je réécrivais, je recomposais, jusqu’à ce que ça fonctionne. Ça m’a permis de sortir du format chanson, ce qui était un des buts recherchés !

On voit en session acoustique que tes chansons sont également parfaites en acoustique, c'est un gros travail en amont pour ne pas tomber dans la "facilité" de noyer des mélodies dans une electro bruitiste ?

Alex BBH : En fait je ne me suis jamais posé la question. En dehors de 2 titres ("Rien" et "Amour") qui ont été composé à la guitare, l'ensemble a été écrit sur l’ordi. J'ai découvert après, lors d'une première session acoustique pour Radio Vexin, que les titres fonctionnaient très bien en guitare / voix. Mais comme j'ai fait beaucoup de musique acoustique, ce n'est pas si surprenant que ça. J’imagine que c’'est un truc qui reste au fond de soi. D’une certaine façon, je dirais que j’ai fait de la musique électronique comme on fait de la chanson (ou le contraire, je ne sais plus). Néanmoins, certains morceaux sont plus chauds que d'autres en acoustique ! L'adaptation de "Monstre", que j'ai joué dans la session FD, m'a demandé beaucoup de travail.

Comment te sens-tu au milieu du reste de la prod actuelle (indé / underground mais aussi plus mainstream) ?

Alex BBH : J'adore l'effervescence qui règne dans le milieu indé français en ce moment ! Il y a tellement d’excellents artistes et groupes ! D’Orso Jesenska à Bajram Bili, en passant par Imagho, Ichliebelove, Matthieu Malon, Summer, Odessey & Oracle, Laure Brisa, Facteurs chevaux, Rémi Parson, Requin Chagrin, Mocke, Pain noir, Arlt et beaucoup d’autres encore. C’est vraiment incroyable.

Pour ce qui est de la scène vraiment mainstream, j’avoue mon inculture. De façon générale, je ne suis pas franchement client de l’industrie musicale. J’aime les artisans. Les deux ne sont pas forcément opposés, on trouve des artisans de la musique qui sont produits par des majors, mais ce n’est pas la majorité, loin de là ! Ma consommation de musique se fait surtout en achetant des disques sur Bandcamp ou en participant à des projets sur le label participatif Microcultures… et on y trouve peu de groupes mainstream.

Tu as sorti un triptyque en numérique et maintenant tu vas lancer une édition physique "deluxe". Peux-tu nous en parler (de l'objet et du livre, du financement participatif "en solo" mais aussi du pourquoi le sortir en physique) ? L'objet disque a-t-il de l'importance pour toi ?

Alex BBH : L’avantage de la sortie digitale, c’est l’absence de contraintes matérielles. On peut mettre autant de chansons qu’on le souhaite, découper, recouper, ré-assembler, recommencer… Ça m’a permis de sortir ces trois EP tels qu’ils ont été conçus, sans me poser la question du coût. Mais ils forment un tout. Il était donc logique de les rassembler pour la version physique. A eux trois, ils forment un discours de type "thèse-antithèse-synthèse" très classique. Dans la version digitale, je m’amuse à mettre des bonus et à les changer de temps en temps, alors que la version physique est figée, définitive… mais est complétée par le livret ! L’objet disque va avoir sa vie propre chez les gens, ils auront un rapport charnel avec lui, et c’est très important. J’essaie de prendre les deux supports comme deux trucs vraiment différents. Autrefois, il y avait l’album et la scène. Il faut y ajouter le digital. Mais je n’ai pas l’impression d’avoir terminé un album tant qu’il n’a pas d’existence physique.

Du coup, j’ai monté mon propre label pour produire ma musique comme je voudrais la consommer : les gens peuvent écouter et télécharger librement - ou en payant s’ils le souhaitent - mes albums sur la page Bandcamp du label, et ils peuvent acheter les albums physiques sur le site du label. D’où l’intérêt de faire du disque un objet collector. Franchement, acheter pour 12 à 15 euros (parfois plus) un disque dans une pochette en plastique moche avec juste une photo de l’artiste et un niveau de créativité visuelle qui atteint péniblement celui d’un emballage de jambon, ça fait mal au c...œur. J’ai donc travaillé avec une illustratrice, Caroline Lowenbach, qui suit le projet depuis le début et a eu carte blanche pour créer l’univers visuel. Ce n’est pas la première fois que nous travaillons sur ce principe. L’idée était de faire un livret de 36 pages au format A5, presque un livre en fait, où les textes et les dessins s’entremêlent (j’ai posté certaines pages sur Facebook).

Pour financer cette sortie, j’ai choisi de faire une souscription à l’ancienne mais dans l’esprit des financements participatifs d’aujourd’hui. Tout se passe sur le site du label, et quoiqu’il arrive, le disque sortira. Mais en plus de pré-commander le disque, le public peut choisir différents lots avec d’autres albums du label, un texte manuscrit illustré et même une version entièrement faite à la main (et donc unique) du livre. Faire cette souscription, c’est d’abord une façon de créer un lien privilégié avec le public, et ça nous permet d’être beaucoup plus sereins pour la trésorerie du label car sortir un disque aujourd’hui, c’est toujours une prise de risque. Pour l’instant, ça se passe très bien, et j’en profite pour adresser un immense merci à ceux qui sont en train de rendre cette aventure réelle !

Alex BBH est voué à être un projet solo ? Envisages-tu de faire plus de live avec ce projet ? Comment cela se passe-t-il ?

Alex BBH : Je suis en train de travailler l’adaptation des musiques pour le live. Pour l’instant, je l’envisage vraiment en solo. Ce sera un peu plus rock que la version album. J’essaie de rester simple et léger tout en envoyant du son, et en évitant d’avoir de la bande pré-enregistrée. Pas facile mais très intéressant ! Je ne préfère pas trop en dévoiler pour l’instant, mais je ferai sûrement quelques vidéos à la rentrée.

BBH sont 3 lettres très liées à ton tryptique donc. Cela va rester le nom du projet néanmoins ?

Alex BBH : Oui ! L’avantage d’un sigle, c’est qu’on peut en changer le sens…

Ce triptyque n'est pas seulement un ensemble de chansons. Il y a notamment des textes parlés, et de toute façon l'ensemble est ce que l'on peut appeler un concept album. Qu'y a-t-il derrière ? Peux-tu nous expliquer un peu la genèse et le propos de ce disque ? N'as-tu pas peur que l'idée de "concept album" soit mal perçue avec des a priori assez négatifs sur le fait de prendre position sur des causes importantes au travers d'un disque de "pop musique" ?

Alex BBH : D’une certaine façon, il y a toujours un concept derrière un album. Bien sûr, on donne à ce terme un sens spécifique, mais je crois qu’en réalité, l’immense majorité des artistes ont une idée générale quand il se lancent dans l’écriture d’un album. C’est vrai que le concept se ressent particulièrement sur "Big Bang Humain", et c’est vrai aussi qu’il y a des textes qui prennent position.

L’histoire de la pop est intimement liée à l’Histoire et à la politique. Toutes les révolutions (au sens large) ont été portées par des chansons. On parle souvent d’artistes "engagés", ça n’a aucun sens. Un artiste est forcément engagé : de façon très directe (avec des textes franchement politisés et des prises de position publiques) ou plus en douceur, au travers des histoires qu’il raconte. Mais quoi que l’on fasse, on y met du sens donc on s’engage. Tout le monde, au quotidien, dans son boulot, sa façon de consommer, son comportement avec les autres… tout le monde est engagé dans la société. Pour moi, l’erreur c’est de croire qu’on peut ne pas être engagé. Donc ça ne me fait pas peur ! De toute façon, certains percevront mal mon disque, ne l’aimeront pas, et d’autres adhéreront à l’idée. Je n’ai pas écrit cet album pour qu’il plaise, mais pour qu’il raconte quelque chose, qu’il expose une vision du monde.

As-tu déjà des idées, des envies ou même des morceaux déjà prêts pour la suite ? Quel sera l'angle ? Musicalement et sur le propos ?

Alex BBH : J’ai un nouvel album qui est presque prêt. Il a été écrit avant et pendant "Big Bang Humain" et est radicalement différent puisqu’il est folk et en anglais. Mes racines musicales, c’est l’Irlande et le folk US (d’où le morceau de Dylan dont on a parlé plus haut). Le propos y est plus utopiste. J’ai remarqué que je suis souvent plus ancré dans le réel et plus noir quand j’écris en français, alors écrire en anglais me fait du bien. Concrètement, j’y parle surtout de rapports humains, à deux, ou plus, entre générations...

J’ai déjà fait quelques concerts sans vraiment communiquer, juste pour tester les morceaux en live et voir les gens les yeux dans les yeux. Le dernier concert était très intimiste, dans le studio qui produit cet album, en acoustique pur. Murmurer directement à l’oreille des gens, c’est une sensation incroyable.

Avec cet album, je me sens comme un gosse qui s’apprête à faire une bonne blague en prenant tout le monde à contre-pied. Mon entourage m’a prévenu que c’était une très mauvaise idée de sortir deux disques si différents sous le même pseudonyme, et je ne te cache pas que c’est un vrai casse-tête en terme de communication, mais je veux parier sur l’intelligence du public. On nous rabâche sans cesse qu’il faut être identifiable, bien rangé dans une case avec un message clair. Je n’ai pas choisi d’écrire pour rentrer dans des cases.

En parallèle, je travaille sur la production d’un artiste électro dont les deux premiers EP sortiront sur le label PHW Records à l’automne. Il y a deux concepts de production assez radicaux et très différents sur les deux et une façon d’envisager la musique qui me plaît beaucoup ! Par exemple, le deuxième EP a été intégralement composé sur un vieux clavier arrangeur Yamaha PSR du début des années 90. Le genre d’idées tordues que j’affectionne particulièrement !

Ce n'est pas un secret que tu écris aussi pour des webzines, et notamment Froggy's Delight. N'est-ce pas trop compliqué de se mettre de l'autre côté du miroir ? Est-ce un besoin ? Etre un passeur, avoir la possibilité au travers de ta plume de faire découvrir des artistes aux gens est-elle une réaction au fait que peut-être te concernant tu n'as pas forcément eu la chance d'en passer par là ?

Alex BBH : Quand j’envoyais mes communiqués aux webzines et que je lisais ensuite les chroniques de mon album, je me demandais comment les chroniqueurs faisaient pour parler, "critiquer" les albums. En discutant avec certains, je me suis rendu compte qu’il y avait des artistes qui avaient les deux casquettes et je me suis dit, pourquoi pas moi ? Alors, quand j’ai vu ton annonce, j’ai foncé. Je ne savais pas vraiment comment ça allait se passer, comment assumer les deux côtés. En fait, c’est simple, il ne faut pas se prendre la tête.

Ça me permet d’écouter des disques que je n’aurais pas forcément écouté autrement, et donc de découvrir plein d’artistes et de les faire découvrir (très modestement). A chaque fois que j’écris sur un album, j’espère donner un coup de pouce à un artiste, comme ceux qui ont écrit sur le mien m’ont aidé à le faire connaître. Je suis bien placé pour savoir qu’il est très dur pour un artiste de sortir du lot, qu’il faut déjà avoir un premier papier pour en obtenir d’autres, alors si je peux aider un peu et donner envie aux gens de sortir des sentiers battus...

Si ton / ta meilleur ami devait partir au bout du monde et que tu sois assuré de ne jamais le revoir, quel disque de ta discothèque lui offrirais-tu pour qu'en l'écoutant il se souvienne de toi (hors ta propre discographie) ?

Alex BBH : Je serais bien embêté ! Je crois que je lui ferais une mixtape comme au bon vieux temps. J’y mélangerais des souvenirs partagés, un peu de moi, un peu de lui… le 2ème mouvement de la 7ème de Beethoven, l’air de la Reine de la nuit de Mozart (le truc le plus rock du monde), un peu de Beatles ("Eleanor Rigby", "Here comes the sun"), de la musique Irlandaise, un peu de folk US (Vandaveer, Alela Diane…), quelques grands classiques français (Brel, Brassens…), "Out of time man" de la Mano Negra, un titre du dernier Ichliebelove, le générique des "Chiffres et des lettres", "Baol baol" d’Ismael Lo, "Land of Anaka" de Geoffrey Oryema, "Blue mind" d’Alexi Murdoch, "Welcome to the Jungle" des Guns (j’assume totalement), un Pink Floyd, "Old man" de Neil Young, "What have we got" de Sting, "Tempelhof" de Rone, "Alfonso Muskedunder" de Todd Terje, "How we live in each other" de Clara Moto, le générique de Shaft, "Bright Tipi" de Bajram Bili, "Wild Fire" de Jonathan Jeremiah, un titre de "Homework" de Daft Punk, "Africa unite" de Bob Marley, "Mother dear" de The Divine Comedy, "KC Moan" et "Washburn blues" par les Floorbirds, "Anywhere is" d’Enya (j’assume encore), "Water me" de Teophilus London, "The games you play" de Wax Taylor, la toccata et fugue en Rém de Bach (souvenir d’enfance), "Tarzan boy" de Baltimora (j’assume toujours), "Are friends electric ?" de Gary Numan, "Every morning" de Keb’Mo’, "Ma Benz" de NTM, "I love Rock n Roll" de Joan Jett, "Je cours" de Loïc Lantoine, "The passenger" d’Iggy Pop, "Soledad" de la Mano Negra, un titre de Queen (lié à des souvenirs particuliers avec un de mes meilleurs amis), "Bullet with Butterfly wings" des Smashing Pumpkins, "Du boulot" des Têtes Raides, "Life on mars" de David Bowie, "Revolution" de Tracy Chapman, "Chan chan" de Compay Segundo, "Alone in Kyoto" (extrait de la B.O. de "Lost in translation”", "Rue des cascades" de Yann Tiersen, "Happy together" des turtles, "Danger zone" de la B.O. de Top Gun (de plus en plus dur à assumer, mais j’y arrive encore), "Lille" de Lisa Hannigan, "Wisely & slow" des Staves, "Regulate" de Warren G, "Making Music" de Deluxe, "Something good" d’Alt-J, "Right here, right now" de Cassandra Wilson, "Old souls" de Dianne Reeves, "Monsieur" de Thomas Fersen, "La ballade de Jim" de Souchon, le générique de "La croisière s’amuse" en V.O., "Country House" de Blur, "Minipops 67" d’Aphex Twins, "Liquidation totale" d’Etienne de Crécy, "Hard sun"cd’Eddie Vedder…

Je pourrais continuer pendant des heures et j’oublierais encore des centaines de titres essentiels qui ont fait ce que je suis aujourd’hui. La vie est parfois belle, parfois très dure, mais quand on y met la bonne B.O., tout est plus puissant, profondément intense. Je n’ai quasiment pas de photos souvenirs, mais il me suffit d’écouter une musique entendue ou écoutée à un moment de ma vie pour que toutes les images remontent, l’émotion en plus.

Retrouvez Alex BBH
en Froggy's Session
pour 3 titres en cliquant ici !

 

En savoir plus :
Le site officiel de Alex BBH
Le Soundcloud de Alex BBH
Le Facebook de Alex BBH
Le Bandcamp du label

Crédits photos : Thomy Keat (Toute la série sur Taste of Indie)


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