Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Tigres de papier, cinq siècles de peinture en Corée
Musée Guimet  (Paris)  Du 14 octobre 2015 au 14 février 2015

Dans le cadre de l'Année France-Corée, le Musée national des arts asiatiques-Guimet présente un inédit florilège de sa collection de peintures coréennes anciennes sous le . "Tigres de papier, cinq siècles de peinture en Corée".

Placée sous le symbole du tigre qui renvoie aux mythes fondateurs du peuple coréen, l'exposition propose une immersion dans l'art pictural coréen ancien tel qu'il s'est constitué et développé sous le règne de la dynastie Choson.

Ce règne correspond à la période historique d'indépendance et d'unité de la Corée entre deux invasions et antérieure à sa partition politique, de la fin du 14ème siècle, avec la victoire du général Yi Songgye, fondateur de cette dynastie, qui met fin à la domination mongole, à l'annexion japonaise au début du 20ème siècle.

Elaborée sous le commissariat de Sophie Makariou et Pierre Cambon, respectivement présidente du MNAAG et conservateur de la section Corée dudit musée, elle présente, dans une scénographie lumineuse et colorée, une sélection d'estampes murales sur papier et de peintures sur soie apposées sur paravents ainsi que des objets d'art et des pièces de mobilier.

Les Tigres de papier du Pays du matin calme

Les commissaires ont opté pour un parcours chronologique qui relate la constitution d'un art pictural national à partir d'une sensibilité naturaliste et d'une esthétique minimaliste et de son évolution du réalisme symbolique au naturalisme puis à l'ornementalisme.

Sa particularité tient à ce qu'il s'est érigé comme un art de lettrés qui aspirent à la fondation d'un royaume idéal placé sous l'obédience des préceptes très codifiés du confucianisme, au rang desquels la beauté spirituelle et l'harmonie immanente dont la traduction picturale n'avait pas vocation décorative ou ornementale.

Outre la célébration de ces préceptes, comme le paravent représentant les huit vertus du confucianisme ou ceux qui représentent les insignes de l'érudit, le confucianisme a conduit à l'élaboration d'un répertoire thématique essentiellement symbolique traité en épure avec la simplicité de la ligne et l'élégance du trait.

Ce registre stylistique s'applique à tous les genres de la peinture coréenne - les cinq consacrés par l'Académie de peinture que sont portrait, le paysage, la peinture animalière, les bambous et les fleurs et oiseaux - qui trouvent une équivalence avec les genres picturaux occidentaux.

Comme le portrait austère des hauts dignitaires et le paysage qui, en l'espèce, n'est pas que simple représentation de l'environnement géographique mais peinture à double degré de lecture.

Ainsi le paysage de montagnes vaut célébration de l'attitude contemplative mais également du dieu de la montagne, dieu primitif et mythologique fondateur de la Corée, vestige d'un culte chamanique, accompagné de son totem, le tigre, qui avec le dragon et le phénix, compose le bestiaire fantastique souvent traité de manière autonome dans le cadre de la très prisée peinture animalière.

Dans ce registre, le graphisme délicat fait merveille pour traiter la faune tant terrestre qu'aquatique et les fleurs, celles-ci participant au motif traditionnel "fleurs et oiseaux" traité sur un mode poétique, et symbolique,car image de la prospérité et du bonheur conjugal, que les apports occidentaux feront évoluer dans la recherche du volume et du rendu de la profondeur et, surtout, l'orientation décorative.

La peinture de genre est également pratiquée avec des scènes de vie quotidienne de l’aristocratie rythmée par le cycle des saisons telles la retraite du général Guo Ziyi et la chasse au tigre, au sanglier et au cerf.

L'exposition, accompagnée d'un dispositif didactique discret mais efficace, induit également une comparaison stylistique avec l'estampe japonaise dont un des maîtres fait l'objet d'une exposition monographique concomitante au Petit Palais ('Kuniyoshi, le démon de l'estampe").

Par ailleurs, le musée accueille dans son Panthéon boudhique les oeuvres d'une artiste contemporaine qui érige en art l'artisanat traditionnel coréen de la broderie exposées sous le "Intérieur coréen, oeuvres de In-Sook Son".

 

En savoir plus :

Le site officiel du Musée Guimet

Crédits photos : MM (Plus de photos sur La Galerie)
avec l'aimable autorisation du Musée Guimet


MM         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
• A lire aussi sur Froggy's Delight :

Pas d'autres articles sur le même sujet


# 24 mars 2024 : Enfin le printemps !

Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché

Au théâtre

les nouveautés :

"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

et toujours :
"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14

Du cinéma avec :

"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=