Monologue dramatique écrit par Joëlle Fossier et dit par Catherine Salviat dans une mise en scène de Pascal Vitiello.
Raconter cette personnalité atypique qu’est Mère Teresa de l’intérieur, c’est ce qu’a choisi Joëlle Fossier avec un texte qui montre cette femme d’exception dans toute sa complexité et ses doutes.
De son enfance en Albanie jusqu’aux bas-fonds de Calcutta, "Mère Teresa, Ombre et Lumière" relate la vie engagée au service de Dieu que s’est choisi celle qui allait devenir une Sainte.
Dans une mise en scène très épurée de Pascal Vitiello (une chaise, des panneaux clairs et quelques images de l’Inde), le spectacle montre la femme révoltée par la fatalité et dotée d’une énergie sans pareille pour sauver de la misère tous ceux (et ils seront nombreux) qu’elle croisera sur sa route. Fondant sa congrégation assez rapidement, elle n’aura cesse que d’aider les plus pauvres.
Vêtue de façon sobre elle aussi, tandis que le fameux sari blanc aux trois bandes bleues trône au centre de la scène et qu’elle ne portera à aucun moment, car il ne s’agit pas de faire une imitation de cette Mère courage mais de la faire vivre dans toute son humanité, Catherine Salviat dirigée sobrement par Pascal Vitiello, rayonne dans ce rôle fort.
C’est ce feu continu qui brûle en elle que nous montre la comédienne qui partage avec son personnage cette caractéristique. La voix rieuse et les yeux malins, elle parle avec gourmandise de cette vie consacrée au don de soi.
A travers son interprétation, Mère Teresa déborde de vie et d’amour comme certainement elle devait l’être. |