Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce L'Odyssée
Jérôme Salle  octobre

Réalisé par Jérôme Salle. France. Biopic. 2h02 (Sortie le 12 octobre 2016). Avec Lambert Wilson, Pierre Niney, Audrey Tautou, Laurent Lucas, Benjamin Lavernhe, Vincent Heneine, Thibault de Montalembert et Roger van Hool.

Ici "L'Odyssée" n'est pas d'Homère, mais de Jérôme Salle et raconte, d'après un ouvrage du fils du commandant, Jean-Michel, et de son fidèle chef-plongeur, Albert dit Bébert Falco, la vie de Jacques-Yves Cousteau.

Cette longue vie dédiée à la mer et à l'exploration de ses fonds sous-marins est devenue, à la suite de ses propres films, une épopée légendaire qui valait bien un "biopic", avec pour la couleur locale le célèbre bonnet rouge et la silhouette de fer de la "Calypso", le navire océanographique sur lequel il vécut toutes ses aventures.

Au début du film, "L'Odyssée" de Jérôme Salle a un côté album de Tintin et l'on a l'impression que l'on va vivre deux heures au pays de la "ligne claire". Mais, très vite, le réalisateur comprend que le commandant Cousteau s'est tellement mis en scène, tellement filmé sur son bon profil d'humaniste professionnel, qu'il ne va pouvoir que paraphraser ses expéditions ultra-médiatisées.

Dès lors, la ligne devient moins claire et la vie de JYC va s'assombrir. Mégalo, homme à femmes, sans scrupules, prêt à bidonner pour faire de belles images et à construire de toutes pièces sa légende dorée, le commandant Cousteau n'est vraiment pas sympathique. Et cela même aux yeux de son fils préféré, Philippe, surdoué de l'aventure.

Tout l'enjeu du film sera donc les retrouvailles "spirituelles" des deux explorateurs, qui aura comme point d'orgue leur plus belle expédition, celle qui les mène en Antarctique. Dans son film, Jérôme Salle s'en donne à cœur joie à ce moment, fournissant de splendides images qui valent à elles seules le déplacement pour voir "L'Odyssée".

Pierre Niney, en Philippe Cousteau, paraît imparable. On le sent hanté par une vision, qu'il va réussir à faire partager à son père : tout le "barnum" Cousteau doit désormais être au service de l'écologie et de la protection des mers. Alors qu'au départ, le commandant au bonnet rouge n'en avait cure, il se transforme, a fortiori après la disparition de Philippe, en héraut d'un monde à sauver des périls industriels et humains.

Curieux dans sa facture, avec de très beaux moments sous-marins, "L'Odyssée" de Jérôme Salle permet à Audrey Tautou de composer une magnifique Simone Cousteau-Melchior, désabusée par la conduite de son époux, viscéralement attachéé à sa "Calypso", et sombrant dans l'alcoolisme. On a l'impression, quand on voit Mlle Tautou, la gauloise au bec et la démarche titubante, qu'elle prépare un autre biopic d'une autre Simone, celle-là Signoret, où elle ferait merveille à l'époque de "La Nostalgie n'est plus ce qu'elle était".

Les deux seuls "hic" du film, et ils sont quand même de taille, sont l'envahissante musique d'Alexandre Desplat, qui a toujours le chic pour alourdir une histoire bien plombée, et surtout la composition de Lambert Wilson. D'un plan à l'autre, il ne se ressemble jamais. Rarement, on a vu un acteur avoir si peu envie d'incarner le personnage qu'on lui échoit.

Parfois, on a l'impression qu'il a un faux nez pour évoquer le bel appendice de JYC, parfois non. Jamais il ne semble avoir la même couleur de cheveux et ce qu'il propose comme "jeune" Cousteau, alors dans la marine nationale et inventeur de son célèbre scaphandre, n'a pas beaucoup de traits communs avec le Commandant de la maturité.

Lambert Wilson pense sans doute créer un personnage "wellsien", un monstre sacré aux milles visages qui ressemble à tout et à personne à la fois. C'est peut-être un choix qui s'imposait, mais il laisse un sentiment d'inachevé, contre-balancé par l'épopée racontée qui parle à chaque spectateur.

Ce rappel des temps télévisuels, où le commandant Cousteau faisait rêver la France entière à l'heure où règne maintenant "Fort-Boyard", touchera beaucoup de spectateurs. En faisant revivre l'ère Cousteau, "L'Odyssée" de Jérôme Salle est une "madeleine" qu'on peut croquer un samedi soir.

 

Philippe Person         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
# 17 janvier 2021 : Voir le bon côté des choses

Dans ce couvre-feu avancé à 18h il faut voir le bon côté des choses, vous aurez du temps pour lire, écouter des disques, voir des films et des capataions de spectacles et surtout pour nous rejoindre sur la TV de Froggy's Delight sur laquelle nous vous préparons une nouvelle Mare Aux Grenouilles et une nouvelle série de concerts en direct ! Suivez la chaine, c'est gratuit, pour ne rien manquer !

Du côté de la musique :

"The missing view" de Sol Hess en concert sur la TV de Froggy le 30 janvier
"Théo Charaf" de Théo Charaf
"Welfare jazz" de Viagra Boys
"Adonais" de Bruno Ducol
"Collector" de Chapi Chapo
"Regard 1882" de Duo Neria
"Mozart piano 4 hands" de Duo Pégase
"The fates EP" de Grandma's Ashes
"Folies berbères" de Karimouche
"Wasteland : What ails our people is clear" de Lice
"Another night in" le mix #9 de Listen In Bed
et toujours :
"Vivaldi, Le quattro stagioni" de Alexandra Conunova
"Contrastes" de Duo W
"Beethoven, si tu nous entends" de La Symphonie de Poche & Nicolas Simon
"Ras la trompe" de Lila Tamazit Trio
"La sélection de Julien Bousquet" émission #6 de Listen In Bed
"Fleurs" de Mélody Louledjian & Antoine Palloc
"Monks of nothingness" de Olivier Lasiney & Yantras
"In paradisum" de Schola Cantorum of the Cardinal Vaughan Memorial School

Au théâtre au salon :

avec les captations vidéo de :
"Le Jeu des ombres" de Valère Novarina
"Nous l"Europe : le banquet des peuples" de Laurent Gaudé
"Les Justes" d'Albert Camus
"Icone" de Gérard Watkins
"Hamlet Kebab" de Rodrigo Garcia
"Comme il vous plaira" de Shakespeare
"Figaro divorce" de Odon von Orvath
"Ebauche d'un portrait" de Jean-Luc Lagarce
"Pichet Klunchun and myself" de Jérôme Bel et Pichet Klunchun

Expositions :

en virtuel :
"Joan Miro Bleu I, Bleu II, Bleu III" au Centre Pompidou
"Turner, peintures et aquarelles - Collections de la Tate" au Musée Jacquemart-André
"Delacroix" au Musée du Louvre
"Berthe Morisot" au Musée d'Orsay
"La "Collection Emil Bührle" au Musée Maillol
"Léonard de Vinci" au Musée du Louvre
"Esprit es-tu là ? Les peintres et les voix de l'au-delà" au Musée Maillol
"Le Grand Tour, voyage(s) d'artistes en Orient" au Musée des Beaux-Arts de Dijon

Cinéma :

at home :
"L'Exercice de l'Etat" de Pierre Schoeller
"Caché" de Michael Haneke
"Métisse" de Mathieu Kassovitz
"Sauvage" de Nicolette Krebitz
"Arlington Road" de Mark Pellington
"Jimmy Rivière" de Teddy Lussi-Modeste
"Fin du monde" de Carolina Hellsgard
et un Spécial Georges Méliès
avec "Le mystère Méliès" documentaire de Eric Lange et 13 courts métrages

Lecture avec :

"Belladone" de Hervé Bougel
"Le chant du perroquet" de Charline Malaval
"Les grandes occasions" de Alexandra Matine
"Nos corps étrangers" de Carine Joaquim
et toujours :
"Inside story" de Martin Amis
"Là où nous dansions" de Judith Perrignon
"Le bonheur est au fond du couloir à gauche" de J.M. Erre
"Les douze morts de Napoléon" de David Chanteranne
"Tiger" de Eric Richer
"Un papillon, un scarabée, une rose" de Aimee Bender

Du côté des jeux vidéos :

Les jeux de l'année selon Boris Mirroir de Doom à Minoria !
"DevilZ, Survival" sur PC

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

Les 4 derniers journaux
- 21 avril 2024 : Des beaux disques, des beaux spectacles, une belle semaine
- 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil
- 07 avril 2024 :Un marathon de nouveautés !
- 01 avril 2024 : Mieux vaut en rire !
           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=