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Rokhsareh Ghaem Maghami  octobre

Réalisé par Rokhsareh Ghaem Maghami. Allemagne/Iran/Suisse. Documentaire. 1h31 (Sortie le 12 octobre 2016). Avec Sonita Alizadeh.

Dès que vous la verrez, vous l'aimerez !

Sonita Alizadeh, dix-huit ans, casquette sur la tête plutôt que voile, est une clandestine afghane qui vit à Téhéran (banlieue bien entendu) et qui rappe dans sa langue natale.

Dans "Sonita" de Roksareh Ghaem Maghami, elle est à la fois elle-même et un personnage, car ce conte de fées moderne qui commence dans la noirceur d'un mariage forcé annoncée s'achève "miraculeusement" loin de tout ça, comme dans un beau rêve au pays des merveilles du gangster rap... Un trop beau rêve diront les esprits chagrins...

Car "Sonita" pose beaucoup de passionnantes questions. D'abord, le film interroge sur ce qu'un documentaire est ou peut-être. Est-ce qu'en intervenant financièrement pour calmer les ardeurs de marieuse de la mère de Sonita, Roksareh Ghaem Maghami respecte la "déontologie" d'une documentariste qui, en principe (mais quel principe?) ne doit pas interférer avec l'histoire qu'elle filme ?

Mais, après tout, donner un petit coup de pouce au destin, surtout quand on le dit presque explicitement, est-ce aussi anti-déontologique que ça ?

"Sonita" de Roksareh Ghaem Maghami pourra aussi réviser quelques jugements sur le pays des mollahs et des ayatollahs. Sonita est en effet, comme des centaines de milliers d'afghans, aidée par des organisations non gouvernementales iraniennes, qui ont pignon sur rue, et qui s'avèrent bienveillantes, même si, évidemment en bonne ONG qui se doit, celle qui épaule Sonita, ne roule pas sur l'or.

Par ailleurs, Sonita s'avère posséder de vraies qualités d'écriture et a acquis, par l'intermédiaire de "You Tube" et Cie, une solide culture rap qui donne à ses textes engagés une vraie force et à son interprétation une vraie légitimité dans le genre qu'elle pratique.

Dans son documentaire, la réalisatrice iranienne oscille entre le portrait du petit phénomène qu'est Sonita et la description minutieuse de son univers. Elle filme notamment la mère de Sonita, femme ambivalente, dont on ne doute pas de la grande intelligence, et dont on se demande si elle ne joue pas la carte intégriste, celui du mariage de Sonita, pour faire monter les enchères en se doutant bien que la cinéaste pourra peut-être lui offrir plus que la "dot" qui lui échoirait si sa fille était mariée.

Quand les choses s'arrangent, et que Sonita revient à Kaboul pour obtenir enfin des papiers d'identité, on suit alors la jeune adolescente dans son retour au pays natal. Un retour où l'on découvre le quotidien de ses anciens concitoyens. Le moment où elle rentre dans son hôtel-bunker et qu'elle traverse un dédale de couloirs dans lesquels elle croise un grand nombre de gardes armés en dit long sur la réalité du Kaboul dominé par les Occidentaux.

Même si certains ont deviné comment s'achève "Sonita" de Roksareh Ghaem Maghami, on laissera aux autres le plaisir de le découvrir, mais on ne s'interdira pas d'écrire qu'il faut retenir le prénom de cette très maligne petite afghane. Il n'est pas interdit de penser que l'avenir lui appartient et qu'elle n'a pas fini de faire parler d'elle.

On lui souhaite de rapper le plus longtemps possible et surtout de conserver, quoi qu'il advienne, sa fraîcheur et son enthousiasme.

 

Philippe Person         
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