Young as the Morning, Old as the Sea
(Black Crow Records / Sony) septembre 2016
Sincèrement, nous n’aurions pas parié un kopek sur Passenger. Il faut avouer aussi que Mike Rosenberg le cherche aussi. Musique un peu passe-partout à l’émotion dégoulinante ou en tout cas facile, premières parties d’Ed Sheeran, co-production du disque avec Chris Vallejo (INXS, Empire Of The Sun), des tonnes de vidéos où on le voit chanter dans la rue ce qui devrait donner de lui une image super cool… et un duo avec Birdy.
Young as the Morning, Old as the Sea n’est pas le disque de l’année. Assurément. Pourtant, grâce à des arrangements soignés et à un petit quelque chose, il arriverait presque à sortir du lot. Peut-être parce que le chanteur anglais préfère la jouer dans ce disque profil bas et intimiste. Le fait que ce Young as the Morning, Old As The Sea (quel titre ! Vive la poésie de comptoir) soit marqué par les doutes, la tristesse, le spleen de son auteur, ajoutés à quelques mélodies bien troussées et une certaine qualité dans ce genre de compositions, aide à l’atmosphère générale du disque. Une sorte de James Blunt en mieux, mais une sorte de James Blunt quand même.
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