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Monfort Théâtre  (Paris)  novembre 2016

Monologue dramatique écrit et interprété par Mohamed El Khatib.

Si l'on n'a pas encore vu "Moi, Corinne Dadat", Il est peut-être préférable de commence par "Finir en beauté" pour entrer dans l'univers de Mohamed El Katib.

Dans ce spectacle totalement consacré à sa mère, on découvrira l'essence de sa démarche, une espèce de minutieuse décortication des événements qui prennent ainsi chacun toute leur signification pour tisser le portrait de celle à qui il rend un bel hommage filial.

Seul sur une scène où il n'y a qu'un poste vidéo, Mohamed El Katib raconte sa mère en partant de sa maladie. Sans doute, opère-t-il le même effet clivant que Philippe Delerm en accumulant de petites notations prises sur le vif, des petites observations toujours positives et chaleureuses.

Car, on ne peut s'empêcher - c'était déjà le cas pour "Moi, Corinne Dadat" - de s'interroger sur la sincérité de son entreprise. Et l'on est constamment mal à l'aise puisqu'il a l'air si dénué d'arrière-pensées qu'on se demande pourquoi on ose en avoir soi-même.

A la fin du spectacle, l'auteur-acteur quitte la scène avant qu'on l'applaudisse et attend ses spectateurs dehors. On est alors saisi par sa gentillesse et l'on est encore plus mal à l'aise d'avoir douté de l'honnêteté d'un travail abouti, très bien écrit et conçu.

Pourtant, quand il fait distribuer des photocopies du certificat de décès de sa mère, le doute affleure : cette espèce de narcissisme "doux" ne transforme-t-il pas le spectateur en voyeur "doux" sans même qu'il s'en aperçoive ?

Sa sœur ayant reproché au dramarturge-récitant de filmer sa mère malade, Mohamed El Katib accepte de laisser noir l'écran de sa télé, et, comme sa mère ne parle qu'arabe, c'est donc des surtitres que l'on doit lire.

Tous ces dispositifs très bien ordonnés, précis, sans apparentes fautes de goûts captent l'attention du spectateur et anesthésient une partie de son jugement. Mais peut-on avoir un esprit critique quand quelqu'un, en parlant de sa mère, parle de toutes les mères ?

Mohamed El Katib cite "Le livre de ma mère" d'Albert Cohen et, malgré toutes les questions que son écriture soulève, on pourrait dire qu'ici, il livre un petit "théâtre de sa mère" plein d'amour et de respect pour celle qui l'a élevé.

 

Philippe Person         
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