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Néon  (Yotanka / PIAS)  janvier 2017

"Cent millions d’années, une seconde, une éternité, pour faire un monde". Tels sont les premiers mots d’Octave Noire, sans aucun doute l’une des futures révélations musicales de l’année 2017 qui débute sous les meilleurs auspices. Sans aucun doute possible, Néon, le premier disque d’Octave Noire fera partie des disques qui comptent en 2017.

Allons droit au but, cet album est sublime de bout en bout, l’écouter c’est prendre une grande claque qui fait du bien. Les 9 morceaux sont un véritable voyage musical nous transportant dans 9 lieux différents aussi beaux les uns que les autres. Avec ou sans escales, on reste conquis par l’équipage.

Alors Octave Noire, c’est qui ? Octave Noire est un nouveau groupe d'électro pop créé par Patrick Moriceau, artiste parisien passé par la musique électronique, accompagné par Ton's aux claviers machines et Franck Richard à la batterie. C’est d’abord l’Afrique qui éveille le jeune Octave Noire à la musique. Et pour cause, il a vécu les dix premières années de sa vie en Côte d’Ivoire. Tout naturellement, sa musique a longtemps puisé à cette source jusqu’à son dernier album Néon, qui ne garde du continent noir qu’une empreinte légère.

Noyé dans un bleu Klein sur la pochette, on se demande si l’artiste ne se tourne pas vers un nouveau monde qu’il vient de composer. L’album débute justement avec la sublime chanson "Un nouveau monde". Dès les premières sonorités, on se retrouve embarqué avec l’impression d’avoir déjà entendu ça. Une batterie, un synthé et des instruments électroniques, des paroles minimalistes, un mélange de Vangelis, Jean-Michel Jarre et Sébastien Tellier, la synthèse est parfaite. Une progression musicale crescendo nous jette dans un kaléidoscope sensoriel hallucinant. On sent que musicalement l’artiste n’a rien inventé mais pourtant cette chanson nous hypnotise comme par magie. Cette chanson me transporte comme la ritournelle de Sébastien avait pu me transporter il y a quelques années lors de sa première écoute. Epoustouflant. 6 minutes de pur bonheur.

"La sainte nuit", chanson suivante nous transporte immédiatement dans un univers Gainsbourrien avec toujours des sons synthétiques envoûtants. On change d’univers avec "Belem", beaucoup plus sombre pour les premières notes qui nous fait penser à un générique de film des années 80. Embarqué, nostalgie opérante, une fois de plus… Ca monte, ca descend, on se perd dans une instrumentalisation aux folles envolées. C’est encore simple et efficace.

"My hand is your hand", petite ballade folk synthétique chantée au départ se transforme ensuite en odyssée synthétique entièrement instrumentale faisant penser à certains morceaux de Woodkid pour finir de nouveau par quelques mots prononcés par l’artiste.

"Tes yeux, tes mains, tes lèvres", chanson chantée en anglais, n’apparaît pas comme la chanson la plus aboutie de l’album. Sympathique, sans plus. Heureusement, Octave noire nous récupère de suite avec "La neige en été", digne des plus beaux titres de Sébastien Tellier. Putain c’est sublime… Il y a du génie dans cet artiste, faire tomber des flocons de neige en été, quel talent. Une fois de plus le texte est minimaliste mais la musique, délicate et sublime nous emmène vers des contrées lointaines, très lointaines, et neigeuses surtout…

Les claviers pétillent de mille feux "Sur un tube disco" et l’album se termine par "The Shapes", titre chanté en anglais, chanson délicate où l’artiste sifflote au début, susurre ensuite pour nous emmener vers la fin du voyage, déjà, malheureusement. On était si bien à ses côtés, on aurait largement continué…

Octave Noire est donc une révélation totale à l’écoute de son Néon, qui nous fait rentrer dans son univers musical. Digne représentant d’Alain Chamfort, en version 21ème siècle, il renoue musicalement avec certaines vapeurs électroniques du grand Jean-Michel Jarre (pas celui du dernier album par contre) en y croisant des influences d’artistes de talent comme Woodkid et Sébastien Tellier. La force d’Octave Noire est qu’il ne copie pas ces artistes, ils sont pour lui une influence que son talent lui permet d’approcher.

Néon n’est plus seulement à nos yeux ce gaz rare qu’on trouve dans l’univers. Il est aussi un album somptueux qui nous fait frissonner, nous hypnotise. Tout y est sublime, la musique, la voix et les textes. Magnifique, ce premier album propulse Octave Noire dans la cour des grands de la pop française.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Los Angeles de Octave Noire
La chronique de l'album Monolithe de Octave Noire

En savoir plus :
Le site officiel d'Octave Noire
Le Soundcloud d'Octave Noire
Le Facebook d'Octave Noire


Jean-Louis Zuccolini         
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# 2 février 2020 : Place aux crèpes

Finie la saison des galettes, place aux crèpes. Un début d'année placé sous le signe de la gourmandise. On se régale aussi de nouveautés au théâtre, au cinéma, au musée, chez nos libraires et disquaires. C'est parti pour le programme.

Du côté de la musique :

"A fuck toute, a love tout" de Rodrigue
"Sentinelle" de Superbravo
"Juillet" de En Attendant Ana
"Brahms : Fantasien, 116, Intermezzi, 117 & Klavierstucke OP 118" de Hortense Cartier Bresson
"Ce qui demeure" de Jean Louis Bergère
Philippe Katerine était au Fil de Saint Etienne avec Eveno
"Prévert parade" de André Minvielle et Papanosh
"Everything begins" de BO
"Bretagne[S]" de Ensemble Gustave
"The underground secession" de Feu Robertson
"Whosampled.com Part 2", le nouveau mix de Listen in Bed
"Paradais" de Tito Candela
et toujours :
"Pesson, Abrahamsen & Strasnoy : Piano concertos" de Alexandre Tharaud
"Paris Beyrouth" de Cyril Mokaiesh
"Water is wet" de Theo Hakola
"Musique de chambre" de Le Noiseur
"Les identités remarquables" de Tristen
Interview avec No One Is Innocent à Saint Lô
Theo Lawrence et Mr Bosseigne au Fil
"La légende de Nacilia" de Nacilia
"C'est quoi ton nom ?" de Blankass
"Il est où le bonheur" 9ème émission de Listen in Bed
"Swin, A Benny Godman story" de Pierre Génisson, BBC concert Orchestra et Keith Lockhart

Au théâtre :

les nouveautés avec :
"Huis Clos" au Théâtre de l'Eepée de Bois
"Splendeur" au Théâtre 71 à MAlakoff
"Les Bains macabres" au Théâtre Athénée-Louis Jouvet
"Est-ce que j'ai une gueule d'Arletty ?" au Théâtre Gaité Montparnasse
"Marie des Poules" au Théâtre du Petit Montparnasse
"Uncanny Valley" au Centre Culturel Suisse
"Le Paradoxe sur le comédien" au Théâtre La Croisée des Chemins- Belleville
"Choses vues" au Théâtre de Poche-Montparnasse
"C'est bizarre l'écriture" au Théâtre Les Déchargeurs
"Mamma, sono tanto felice" au Lavoir Moderne Parisien
"François Rabelais" au Théâtre Essaion
"Rien plus rien au monde" au Théâtre de la Contrescarpe
"Aimez moi" au Théâtre Les Déchargeurs
"La Lune en plein jour" au Théâtre de la Huchette
"Olivia Moore - Egoïste" à la Nouvelle Seine
"Mudith Monroevitz" à la Nouvelle Seine
les reprises :
"Le Voyage musical des Soeurs Papilles" à la Comédie des Trois Bornes
"Fausse note" au Théâtre de la Contrescarpe
"Cyrano" au Théâtre Le Funambule-Montmartre
"La Passe imaginaire" au Théo Théâtre
"Jos Houben - L'Art du rire" à La Scala
et la chronique des autres spectacles à l'affiche

Expositions avec :

la dernière ligne droite pour "Greco" au Grand Palais

Cinéma avec :

"La Dernière vie de Simon" de Léo Karmann
et la chronique des films sortis en janvier

Lecture avec :

"Basse naissance" de Kerry Hudson
"Comment le roi à perdu la tête" de Ville Ranta
"Et Mara ferma les yeux" de Denis Jeambar
"La cité de feu" de Kate Mosse
"La septième croix" de Anna Seghers
"Les sables de l'empereur" de Mia Couto
et toujours :
"Le ciel à bout portant" de Jorge Franco
"Le prix de la démocratie" de Julia Cagé
"Les champs de la Shoah" de Marie Moutier Bitan
"Les rues bleues" de Julien Thèves
"Trois jours d'amour et de colère" de Edward Docx

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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