PlayStation 4 / Xbox One / Microsoft Windows
(Ubisoft / Massive Entertainement) mars 2017
Les prolifiques studios Ubisoft sont déjà de retour avec le jeu Tom Clancy's Ghost Recon : Wildlands, un jeu de plus dans la concurrence actuelle des jeux en monde ouvert.
Le monde ouvert, ici, c’est la Bolivie, formidable terrain de jeux pour les cartels mais aussi pour les unités d’élite composant le Ghost Recon. On se retrouve donc membre d’un Ghost, accompagné de trois équipiers, envoyé en Bolivie pour se débarrasser d’un cartel, la Santa Blanca, dirigé par un gros méchant tatoué de partout au nom d’El Sueno. Pour ce faire, il va d’abord falloir se débarrasser des 24 boss qui gèrent les opérations de ce cartel de la drogue dans une vingtaine de régions différentes. On les prend dans l’ordre que l’on veut, on récupère des dossiers sur les truands, on trouve des caches d’armes, on libère des otages, on fait sauter une cible précise, bref, les missions sont variées et nombreuses.
En général, on a 6 missions à effectuer avant d’arriver au boss de chaque région. Ces régions sont différentes, passant de la jungle au glacier, d’un lac salé à un marais. La Bolivie est un pays aux multiples paysages, le jeu en témoigne magnifiquement bien. Les graphismes sont superbes, Ubisoft nous habituant à jouer dans des décors superbes.
Pour se déplacer dans ce vaste univers, on dispose de nombreux véhicules tout au long du jeu, voitures blindées, hélicoptères ou motos, tracteurs, voitures de course, camions, zodiac. On possède aussi des drones pour inspecter les lieux avant certaines attaques. Rien de nouveau, certes, cela existe déjà dans de nombreux jeux, mais c’est ici très sympathique d’avoir tout cet arsenal à disposition.
L’arsenal d’armes aussi est immense, on en récupère au long du jeu au gré des découvertes de caches d’armes des membres du cartel. On peut les améliorer évidemment à l’aide d’une monnaie spécifique que l’on récupère dans les différents lieux visités.
Malgré toutes armes, inutile de penser pouvoir passer les missions tel un gros bourrin, en arrosant à tout va à l’aide du fusil mitrailleur. Ici, il faut repérer les lieux, être discret et savoir anticiper, préparer sa fuite parfois, réfléchir souvent à l’arme utilisée.
Pour finir, Ghost Recon Widlands est évidemment jouable en mode solo ou à plusieurs, jusqu’à 4 joueurs, prenant une ampleur supplémentaire à plusieurs. Ubisoft nous propose donc un très bon jeu, ludique à souhaits, extrêmement généreux et très dépaysant. Pour une cinquantaine d’euros, ce voyage en Bolivie, certes pas de tout repos, est une vraie réussite.
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