Wild Times The wanderers (Wild Times Records, avril 2017)
Pochette surprenante, nom de groupe anglophone. Mais qui se cache derrière ces Wild Times ?
Grosse surprise et belle découverte en tout cas avec ces trois petits titres présents sur cet EP. 3 titres addictifs déjà et un plaisir d’écoute qui s’installe durablement dès la première chanson, "The wanderers". Ballade entraînante dès les premières secondes, chantées en chœur, ambiance planante, le trip démarre bien. "I.L.W.Y", deuxième titre un peu plus sombre empreint d’une certaine mélancolie sonne juste. "Season", enfin, véritable coup de cœur de cet album est une sublime chanson.
Ces 4 parisiens de Wild Times nous offre donc un très bel EP pop / rock, plein de maturité qui ne nous laisse pas indifférent. On attend la suite avec impatience.
Angelfish Decay Hypnotised Tourist (Autoproduit, février 2017)
Né il y a trois ans, Angelfish Decay est un collectif de musiciens réunis autour des compositions d’Olivier Deparis et de nombreuses cordes (violon, alto, violoncelle et contrebasse). Autour d’un financement participatif, leur album, Hypnotised Tourist est sorti le mois dernier.
L’EP s’ouvre avec le titre "Go somewhere", des chants se mélangent à de puissantes boîtes à rythmes autour de cordes. Avec eux les guitares sont remplacées par les violons et autre violoncelles, particulièrement sur le titre "Today", quasi instrumental, entraînant à souhait. Comme quoi on peut faire du rock sans guitare. Des notes électroniques se mêlent aux cordes sur "Pylons", titre aussi très surprenant.
Avec cet EP Angelfish Decay nous offre une proposition rock bien particulière, très originale, laissant la primauté aux cordes. Celles-ci peuvent être très calmes sur certains titres mais aussi complètement énervées sur d’autres ("City noise", dernier titre de l’EP). Ces expériences de groupe demeurent très plaisantes une fois arrivées dans nos oreilles.
A suivre.
Monkypolis EP #B4CC03 (Autoproduit, février 2017)
Monkypolis est un groupe de pop-rock-électro grenoblois, né en 2008 composé de Fabrice Della Gloria (guitariste), Lionel Berthet (piano), Nicolas Henry (batterie) et Laurent Prost (basse). Leur second EP est sorti le 24 février dernier, couleur verte, dans le prolongement du précédent, couleur rose.
Sont présents 4 titres aux ambiances, sonorités et atmosphères très différentes. On plane sur le premier titre "Give me some love" et sa petite flûte péruvienne, vite étouffée par des grosses basses surpuissantes. On se perd sur des rythmes plus lents de guitares et de synthés avec "Crazy game", très beau titre. On termine ensuite avec des connotations plus jazzy sur le très court "Jet Lag".
Au détour de cet EP, Monkypolis nous montre des choses très intéressantes qui ne demandent qu’à être confirmées dans un album complet.
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