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Plus rien ne m'arrête  (Théâtre Essaïon, Paris)  du 21 mai au 2 juillet 2017

Seul-en-scène / théâtre musical conçu, interprété et mis en scène par Antoine Zebra.

Cinq mois, c’est le temps qu’il aura fallu à Antoine Zebra entre l’idée de ce spectacle et sa réalisation. Antoine Zebra ? Mais si vous connaissez, peut-être mieux sous le nom de "DJ Zebra", bassiste de Billy Ze Kick et les Gamins en folie, DJ donc, créateur de bootlegs, animateur radio, auteur, compositeur, chanteur et donc désormais acteur dans un seul-en-scène rock’n’roll, où justement il raconte son parcours de sa Picardie natale aux plus grandes et heu… aux plus petites scènes de France…

Donc s’il a fallu cinq mois pour monter ce spectacle, on sent bien que ça fait beaucoup plus longtemps qu’il le porte en lui, il a fallu du temps pour qu’il lève le voile, pour qu’il montre ce qui se cache sous sa peau de zèbre, qu’il s’accepte d’une certaine manière. Lui le guitariste devenu bassiste par accident, lui le chanteur devenu DJ par circonstance… Se dévoiler, c’était déjà le cas lors de son album (en tant que chanteur donc) Plaisirs et Dissidence, là il pousse le curseur encore plus loin… C’est comment déjà le nom du spectacle ? Plus rien ne m’arrête, je vous l’annonce la promesse est tenue.

Vous l’aurez compris le spectacle est personnel sans être égocentrique pour autant, armé d’une guitare et d’une platine - on ne se refait pas - il rejoue l’histoire de sa vie, en sélectionnant des anecdotes, des rencontres drôles ou pitoyables, les rendez-vous avec les gens des maisons de disque sont d’ailleurs un pur régal, presque autant que ceux avec les programmateurs radio.

Entrecoupant le récit de chansons de son répertoire qui semblent avoir été composées pour le spectacle, Antoine Zebra montre l’étendue de ses talents, en parfait show man il réussit à faire quasiment danser le public, et quand le public ne danse pas (pas facile quand on est assis en même temps), ce n’est pas grave Zebra danse pour lui, avec une énergie folle il occupe la scène, comme électrisé à la moindre note, comme prêt à mettre le feu.

On rit beaucoup du petit monde de la musique, des trous perdus, des galères de musiciens, de l’enfer d’être un DJ qui ne sauve pas les vies, ou de jouer avec bagad, mais attention cela ne s’adresse pas à un public d’happy few féru d’histoires sur le petit milieu de la musique, parce que Zebra n’oublie pas non plus de rire lui-même et donc d’un peu de nous tous, de son incapacité à rester sage, à ne pas se faire virer, à ne pas être un sale gosse. Il ose aussi se moquer du public que ce soit via les chanteurs chaudasses, ou avec la plus troublante des déclarations d’amour faite à un public (je vous laisse savourer et ne vous en raconte pas trop).

Et s’il porte ce spectacle depuis bien plus longtemps c’est aussi sans doute qu’il a enfin compris qu’il pouvait être touchant, drôle, fin, sensible et un poil barré, qu’il devait s’accepter tel qu’en lui-même, protéiforme en animal impulsif.

D’ailleurs, une des forces du spectacle est justement cet aspect protéiforme, tant dans l’écriture osant les allitérations, la discussion de comptoir, la poésie, une certaine théâtralité, que dans sa mise en scène, chansons jouées live, disques, extraits sonores, mais aussi dans les émotions qu’il suscite en nous, du rire évidemment, beaucoup même, il parvient aussi à être touchant parfois même sur de petits détails, que ce soit l’ado qui se cherche ou l’adulte qui se perd.

Il réussit même à faire qu’en sortant de la salle on n’a qu’une envie c’est de danser, de chanter et d’écouter de la musique à un volume indécent, oui ça fait trois envies en fait, car c’est avant tout plus qu’un simple spectacle, c’est une formidable déclaration d’amour à la musique, à toutes les musiques !

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Plaisirs et Dissidence de Antoine Zebra

En savoir plus :
Le site officiel d'Antoine Zebra
Le Facebook d'Antoine Zebra

Crédits photos : Thomy Keat (Toute la série sur Taste of Indie)


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# 19 janvier 2020 : de De Gaulle à Rocard

Cette semaine encore beaucoup de choses à découvrir. D'un portrait de de Gaulle côté livre à l'affrontement Mitterand - Rocard au théâtre en passant par de la musique pop, classique et bien plus encore. En route pour le sommaire.

Du côté de la musique :

"Late night music" de Abel Orion
"Jaimalé" de Andriamad
"Everything else has gone wrong" de Bombay Bicycle Club
"Fire" de Burkingyouth
"Délie (Object de plus haute vertu d'après l'oeuvre de Maurice Scève)" de Emmanuel Tugny
"Dolci Affeti" de Ensemble Consonance & François Bazola
"Music is our mistress" de Grand Impérial Orchestra
"Vinyle, suite no 2" de Listen in Bed, émission numéro 8 à écouter
"Who are the girls ?" de Nova Twins
"When Oki meets Doki" de Okidoki
et toujours :
"Nougaro" de Babx, Thomas de Pourquery et André Minvielle
"True colors" de David Bressat
"Splid" de Kvelertak
"Bach, Handel : An imaginary meeting" de Lina Tur Bonet & Dani Espasa
"My favourite things", le podcast de Listen In Bed #8
"Turn bizarre" de Livingstone
"Le musc" de Petosaure
"En voyages" de Pierre Vassiliu
"Shadow in the dark" de Tiger & the Homertons
"Caipirinha" de Tiste Cool

Au théâtre :

les nouveautés avec :
"Una costilla sobre la mesa" au Théâtre de la Colline avec "Padre" et "Madre"
"L'Opposition - Mitterrand vs Rocard" au Théâtre de l'Atelier
"La Sextape de Darwin" au Théâtre La Bruyère
"hélas" au Théâtre de la Tempête
"Une histoire d'amour" à La Scala
"Le K" au Théâtre Rive-Gauche
"An Iliad" au Théâtre du Rond-Point
"Elephant Man" au Théâtre Le Lucernaire
les reprises :
"Architecture" au Théâtre Les Gémeaux à Sceaux
"En couple (situation provisoire)" à La Folie Théâtre
"Les vagues, les amours, c’est pareil" au Centrequatre
"La Vie est belle" au Théâtre Le Lucernaire
"Philippe Meyer - Ma radio heureuse" au Théâtre Le Lucernaire
"Opérapiécé" au Théâtre Essaion
"Julien Cottereu - aaAhh BiBi" au Théâtre Tristan Bernard
"Marion Mezadorian - Pépites" au Pont Virgule
et la chronique des autres spectacles à l'affiche

Expositions avec :

la dernière ligne droite pour :
"Mondrian figuratif au Musée Marmottan-Monet
"Vincenzo Gemito - Le sculpteur de l'âme vénitienne" au Petit Palais
"Toulouse-Lautrec résolument moderne"au Grand Palais

Cinéma avec :

"Le Réseau Shelburn" de Nicolas Guillou
Oldies but Goodies avec "Les Bostoniennes" de James Ivory dans le cadre de la rétrospective que la Cinémathtèque française consacre au réalisateur
et la chronique des sorties de janvier

Lecture avec :

"De Gaulle, portrait d'un soldat en politique" de Jean Paul Cointet
"Et toujours les forêts" de Sandrine Collette
"Lake Success" de Gary Shteyngart
"Nul si découvert" de Valérian Guillaume
"Sauf que c'étaient des enfants" de Gabrielle Tuloup
"Sugar run" de Mesha Maren
"Victime 55" de James Delargy
et toujours :
"Celle qui pleurait sous l'eau" de Niko Tackian
"Je suis le fleuve" de T.E. Grau
"La prière des oiseaux" de Chigozie Obioma
"Sang chaud" de Kim Un Su
"Un millionaire à Lisbonne" de J.R. Dos Santos

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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