La mort est un jardin sauvage
(Disque Orage) septembre 2017
Toujours à l’affût de disque d’artiste québécois ou canadien, sans avoir jamais posé le pied dans le pays des caribous, grand fan de Pierre lapointe et de Kloé Pelgag, je découvre l’univers de Sarah Toussaint-Léveillé avec son disque La mort est un jardin sauvage, sorti l’année dernière. Totalement inconnue pour moi jusque-là, son disque est une charmante découverte.
Sarah Toussaint-Léveillé est une artiste multidisciplinaire québécoise. Autodidacte, auteure, compositrice, interprète, elle s’intéresse aussi à l’écriture cinématographique et à la réalisation. Cela explique que les textes de ses chansons soient souvent imagés, mêlant surréalisme et réalisme. Avec ce deuxième album, dont elle signe la coréalisation avec Socalled, elle s’est attachée à mettre en avant une poésie sincère et introspective, portée par des arrangements de cordes doux et puissants.
Son disque a reçu le prix coup de cœur de l’académie Charles Cros en France. Sa musique repose sur un quatuor minimaliste, une contrebasse, un violoncelle, un violent et une guitare, tantôt acoustique, tantôt électrique. Les mélodies sont simples mais habitées, les textes eux sont d’une rare mélancolie, troublants de beauté.
L’album est composé de dix titres, chantés principalement en français dont les superbes ta tempête, qui introduit l’album mais aussi mille et un cris et dans mon cahier qui clôture le disque dans un état moins mélancolique et beaucoup plus jazzy.
Une fois encore, le vivier canadien nous fournit une artiste intéressante que l’on suivra avec attention.
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