Après un premier album blues roots, One Batch of Blues, Automatic City a sorti au mois de mai dernier, Bongoes & Tremoloes. Son titre donne la direction musicale de l’album, à savoir un rythm’n’blues pimenté de percussions tribales, de rythmes caribéens, d’inspiration vaudou, de guitares sauvages, ainsi que d’instruments exotiques tels que le sanza, le sitar électrique, des instruments électroniques primitifs comme le stylophone, le thérémine ou la boîte à rythmes "Ace Tone", utilisée auparavant par J.J. Cale ou Sly Stone.
Cette potion ensuite filtrée à travers un vieux "space echo" à bandes, évoque alors l’atmosphère moite et mystérieuse du sud de la Nouvelle-Orléans, la pêche nocturne à l’écrevisse dans le bayou, le clair de lune de la Havane ou encore les sons d’un rituel vaudou.
Capturé en live pendant deux jours, le quartet revisite les titres de Willie Dixon, Billy Boy Arnold, Billy "The Kid" Emerson, le "Havana mood" de Chuck Berry ainsi qu’une version hypnotisante de "Goin’ Down South" et une reprise de "Crawfish" tirée du film King Creole qui fût pour Joe Strummer, son morceau préféré d’Elvis.
Bongoes & Tremoloes présente aussi des compositions originales originales, le "Resolution Blues" rappelle les premiers titres de John Lee Hooker quand "Evil Eyes On Me" s’inspire de la guitare slide de Fred McDowell. Il ravira les fans de ces artistes, laissant perplexes les autres.
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